C'est aujourd'hui que débute ... la dernière semaine complète à la Compagnie chérie. Là je t'avoue que j'en suis un peu groggy et tu vas comprendre pourquoi dans un post-it qui parle de la dernière semaine mais aussi, beaucoup, de la semaine dernière.

- On m'a donc débranché deux heures avant un ComEx au motif que "tu comprends, tu pars à la concurrence", ce dont je ne me suis jamais caché. Mais quand on n'a aucun courage et que l'on cède aux peurs et fantasmes, on fait n'importe quoi.

- D'ailleurs oui, la rupture devient totale avec ma chef qui trouve toutes les bonnes excuses pour ne pas organiser un pot de départ ou d'autres avatars ternissant encore davantage la relation que nous avions. J'ai donc mis fin au suspense : il n'y aura ni pot de départ ni déjeuner dans lequel elle pourrait briller avec un discours alignant les mots vides de sens.

- Je n'ai quasiment plus rien dans mon agenda ... du coup, j'adore errer dans des cercles où l'on ne souhaite plus me voir, pour occuper le terrain. C'est ainsi que j'ai été très présent au cocktail du Salon de l'Agriculture. Très présent ...

- A la réflexion et comme la World Company avait fini par le comprendre, il vaut mieux éviter de me braquer sinon je deviens un venin qui se distille gentiment mais sûrement. Et comme je suis assez observateur, je connais mes proies et, généralement, on me sous-estime. J'ai donc déjà sorti le pop-corn ...

- Je dois le dire : il y a des témoignages de sympathie qui me touchent beaucoup. Il ne faudrait pas qu'il y en ait davantage sinon, je te le dis, cela ne va pas tenir.

- Pour la première fois, vendredi, j'ai éteint mon ordinateur à 15h21 pour aller me balader en charmante compagnie et déguster du saucisson avec une bergamote dans la bouche. Bah oui, je n'ai plus rien à faire te dis-je ...

- Sinon, mon père a été diagnostiqué pour un cancer et cela m'a mis par terre.

Tto, en dernière ligne droite