Saturation totale
Peut-être que trop c'est trop ... aujourd'hui, j'avais envisagé de parler des dessinateurs gay-rotiques ou commencer à feuilletonner la préparation de mon sac de voyage pour ce qui m'attend dont je parlais ici, et puis non.
Non parce que je pense que là, j'en ai marre. J'en ai ma claque.
Plein le cul ... plein le cul de vivre avec quelqu'un qui a voulu m'épouser pour au final trouver normal de rentrer vers 21 heures tous les soirs en ce moment sans que cela ne suscite le moindre problème ... La vie de couple ? Oui oui c'est prioritaire mais ça passe après et c'est normal de rentrer si tard puisqu'il n'y avait rien de prévu. Normal hein, vivre avec quelqu'un pour le laisser en stand-by en permanence, le faire attendre tout le temps pour exiger qu'il faille s'adapter quasiment tout le temps aux priorités du même ... Bah oui, hier, dans un texto, j'ai expliqué que j'en avais marre. Moi, je vois passer ma vie, j'attends tout le temps de trouver quand je rentre l'appui dont j'ai particulièrement besoin en ce moment et pourtant, rien parce que je ne suis pas aussi intéressant qu'une place de concert ou de théâtre. Pour valorisant que ce soit [et on peut légitimement imaginer l'impact que cela a sur moi], c'est surtout que ça va faire dix ans que ça dure et dix ans que je m'en plains et dix ans qu'on me fait des promesses non tenues. Quand les paroles ne suffisent pas, que les mots n'ont plus de sens, il y a donc une impasse ...
L'impasse, c'est aussi avec des gens qui se répandent à me dire qu'ils sont là pour moi et au final, là aussi, les mots n'ont aucun sens puisque la traduction concrête est une défaillance manifeste. Donc oui, je vais le faire le vide, particulièrement avec ceux que j'ai déjà prévenu et qui trouvent la ressource de se trouver des excuses mais jamais de faire évoluer leur comportement. Ras le bol aussi ...
Ce matin, j'ai passé 28 minutes bloqué dans un tunnel, à l'intérieur d'un wagon qui sentait le plastique brûlé ... et c'est tous les jours que tout est un problème. On peut me dire que j'eexagère toujours tout mais quand tu te sens totalement acculé, accablé sinon oppressé par tout ce qui se présente à toi, bah oui, rentrer chez soi en ayant besoin d'une épaule mais passer deux heures à attendre en jouant les boniches à tâches ménagères [pour lesquelles il n'est jamais souligné que tu as fait l'effort de les accomplir après une journée peu évidente], bah oui tu satures et tu expliques à ton mec qui t'explique à 19h57 qu'il va enfin quitter son boulot que le constat sera fait qu'il ne rentrera pas tôt ce soir là encore, à l'image des 8 précédents [le summum étant le vendredi où tu commences toujours tes wikendes à 21h parce que Monsieur n'arrive pas à s'organiser et donc pille toute possibilité de vie de couple quand il n'y a pas d'invitation extérieure.
Il parait que je ne dis pas les choses, pas ce que je pense ... C'est faux mais une chose est claire : je m'adresse parfois à des gens qui n'en ont rien à branler et imaginent que je vais me contenter de mots pour panser les maux. En écrivant ces lignes, j'avoue être de plus en plus pessimiste et en rage de voir passer ma vie ainsi, d'être cocufié par les promesses vides de substance qui me sont faites. Moi, on me demande de sacrifier ma vie sur nombre de plans et je pense jouer le jeu de la vie à deux, mais aussi de l'amitié avec ceux qui se réclament être mes amis [et auxquels j'ai donné une place trop importante dernièrement, définitivement] et je me casse la gueule trop régulièrement pour que cela demeure supportable.
Peut-être est-ce indécent de le dire ainsi, ici ... je m'en tape : cet endroit parle de ma vie [tout le monde m'en envie], ma vie c'est aussi d'être un pauvre con qui attend et vit d'espoirs déçus et de promesses qui ne tiennent pas parce que je peux légitimement douter de leur sincérité à la longue, ces égoïstes. Ma vie, c'est ça aussi et surtout en ce moment. Ma vie, je la vois ainsi passer avec l'impuissance de pouvoir faire évoluer les choses. Moi aussi, j'aimerais être entendu quand je dis ce qu'un vrai ami m'écrit hier, face à mon désespoir, "on n'a qu'une vie et c'est pas au boulot".
Les excuses d'hier soir [qui ne sont pas si fréquentes, faut s'en féliciter] n'appaisent rien et annoncent des choses peu galvanisantes.
Tto, dont le capital patience est vraisemblablement épuisé