C'est au moyen de cette photo assez sibylline que j'ai annoncé que nous étions passés en dessous du seuil des 50 jours qui me séparent du grand départ en vacances. Oui oui, tous les ans c'est pareil : tu gueules, tu hurles à l'injustice ou que sais-je encore mais cette attitude puérile ne trompe personne ... tu prends toujours plus de vacances que moi. Bon ok, on ne va pas aux mêmes endroits mais dis toi bien que je t'aide à trouver des idées fantastiques de voyages futurs. C'est mon côté prescripteur.

Donc ... tous les lundis, nous allons entamer le feuilleton des vacances 2016.

Et hier soir [pour te dire si c'est chaud chaud chaud], nous avons pris nos billets d'avion.
Zolimari scrute depuis plusieurs jours les prix, se torture l'esprit pour savoir quel itinéraire est le mieux ou le moins pire, quels avions prendre, où être assis, à quelle heure faut-il arriver et j'en passe. Oui oui, tu ne soupçonnes pas ce que je vis à chaque fois qu'on part.

Il se projette carrément dans le voyage, ce que je suis incapable de faire. Donc, ça se transforme souvent en petite crise de nerfs parce qu'il attend que je pense à des trucs qui sont à des années lumière de ce que je pense, voire même que je suis capable d'envisager.

Je le laisse faire ... il regarde, compare, lit compulsivement tout ce qu'il peut trouver sur tous les forums possibles et imaginables. Et quand généralement il a réussi à trouver ce qui lui convient, soit les prix sont repartis à la hausse, soit il n'y a plus de place comme il veut. Et donc c'est forcément un drame ...

Zen de chez zen, je regarde ça de plus loin. Ce n'est pas que je ne m'implique pas, mais ça ne sert à rien de le raisonner ou d'essayer de le faire relativiser ... Donc, je le laisse faire, je hausse les yeux au ciel en me lamentant de cette plaie systématique à chaque départ et puis voilà ... Il est comme ça !

N'empêche que les billets sont pris ... Reste désormais 45 jours tout pile pour savoir vers où on va aller poser nos fesses ... Et ça, c'est ton nouveau feuilleton du lundi. T'es content non ? Si si, tu es content. Tu le seras moins quand tu auras deviné où nous partons ...

Tto, billets en poche