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une vie de tto
26 mars 2012

Cap sur les repères

boussoleIl y a, je ne sais quoi, dans mon humeur du moment quelque chose qui se résume à mon transport dans la salle de bain ce matin ...

Le corps pas réveillé, je me suis pointé devant le miroir [difficile de le louper, entre nous] et j'y ai croisé un garçon qui commence à être marqué, qui commence à être fatigué, un mec qui est encore pas mal mais dont les stigmates des derniers temps marquent de plus en plus. Les yeux creusés, le sourire difficile, les cheveux un peu dans tous les sens, je me suis trouvé gros, pas appétissant, mal rasé et ... marqué.

Me déplaçant avec un peu de difficulté [c'est dire si l'ostéo va encore m'expliquer que ça ne va pas mercredi soir], j'avais froid. Même mon bambou magique ne m'a pas amusé ce matin même s'il avait fière allure ... Non, ce matin, j'avais dans la tête le reste de ma discussion d'hier soir avant de m'endormir, je n'avais pas envie de commencer cette nouvelle semaine et j'aspirais encore et toujours à davantage de temps.

En fait, ce matin, je me suis dit qu'elle était bien compliquée cette vie sans repères fixes en ce moment. Je n'en ai qu'un et je sens que lui aussi en souffre. Je ne suis pas sourd : "j'ai l'impression que tu luttes en ce moment" sont des mots qui ne procèdent pas du hasard et qui traduisent sa vision de choses. Je ne sais pas si je lutte, en tout cas, je me bats. La confiance que j'avais en moi fond comme neige au soleil et tout m'angoisse, même la plus négligeable chose sans conséquence. Et forcément, je suis en demande ... en demande d'être rassuré, en demande de me dire qu'il m'aime et que mes idées noires ne sont pas une fumée puisqu'il n'y a pas de feu ...

Je souffre du manque de repères. Le constat de ce matin devant ma glace fut celui-ci et il est implacable parce que véritable. Je regarde avec nostalgie mes élans passés en me disant que décidément, c'était chouette, comme si cela n'était plus possible. Alors oui ... le garçon qui m'a fait face ce matin m'a alerté sur un point : je suis peut-être dépressif mais j'ai une absolue nécessité de repères, comme un oxygène vital, comme une pulsion urgente. Zolimari est mon seul repère aujourd'hui.

Ce matin, devant la glace où j'ai si souvent croisé mon pire ennemi, j'ai eu l'impression de voir, ce matin, quelqu'un de d'affaibli, de fragile et de désorienté ... quelqu'un qui cherche et surtout quelqu'un qui regrette d'avoir quitté celui qui dormait encore dans notre lit, absorbé par un sommeil réparateur que je ne voudrais gâcher pour rien au monde. Ce matin, j'avais mon air grave du lundi avec néanmoins, l'envie et le désir de conjurer le vicieux cercle ... sortir de cette spirale qui ternit le reflet qui me faisait face.

Tto, man in the mirror

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Commentaires
J
Oui Glimpse a raison : un lundi après un changement d'horaire, ce n'est jamais évident. Tu aurais la gueule de déterré de mes collègues (et la mienne soit dit en passant), tu aurais eu peur ^^.
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G
Nan mais en même temps, ce matin avec le changement d'heure, personne n'était vraiment joli à voir ! ;)
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N
je vais t'envoyer des photos de moi au réveil... et pire si tu le souhaites : au réveil, après une nuit de fête et peu d'heures de sommeil!!!<br /> <br /> <br /> <br /> Cela va te rassurer sur ta plastique!!!
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M
Ca te fait toujours un point de repère quand même
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