Oui, je n'ai rien écrit hier. Ce n'est pas que je n'avais rien à dire, tout au contraire mais voilà, il est des circonstances où j'assume de profiter du nectar de la vie, de rester en apesanteur comme si, comme le chante le "poète", chaque seconde pouvait être une heure. Ahhhhahahahah, en apesanteur !!!

Samedi, c'était ma journée et c'est bien le moins que l'on puisse dire compte tenu de tout ce qui s'est passé. Je sais qu'à intervalles réguliers, il y a ça dans ma vie : des journées comme ça qui sonnent telles des bouffées orgasmiques et euphorisantes. J'ai la chance d'avoir autour de moi des gens qui m'aiment, un Zolimari qui pulvérise même le concept à lui tout seul ... et samedi, on me l'a montré de la plus belle des façons.

Il faut dire que je ne suis pas pénible ! Les règles sont claires : on peut faire de moi tout ce que l'on veut ce jour là mais, moi, je n'organise rien. Une fois dans l'année, je décide autoritairement de ne rien faire, de ne pas trop me poser de questions et de laisser les choses suivre le cours que ceux qui l'auront voulu leur imprimeront.

Samedi, Zolimari voulait garder cette journée rien que pour lui et moi ... Nous fîmes les soldes avec ma Môman, on débarqua dans Paris vers 14h, j'ai fini quasi nu dans une pièce à la lumière plus que tamisée avec des mains qui se sont promenées sur mon corps pendant 90 minutes, j'ai débarqué dans un salon où un garçon m'a fait tourner la tête pour redonner à celle-ci un caractère totalement impeccable et nous sommes repartis après avoir mangé une glace à l'autre bout de Paris. Il faut dire que nous avions rendez-vous à 21h10, le temps de passer chez nous pour mettre une chemise. Sauf que non, en sortant du métro et avant de rejoindre la voiture, il m'a demandé de pénétrer dans un restaurant où, de loin, j'ai vu des ballons et au fur et à mesure de mon avancée, j'ai découvert que tout le monde était là !! Adios le tête-à-tête et top départ pour une soirée où près de 40 personnes [ce sens du calcul ... moi qui aime les symboles, j'adore] m'ont fait ma fête.

Te raconter tout ? C'est impossible ... Quelques lecteurs qui sont des gens qui comptent pour moi [la valeur n'attend pas le nombre des années], de la famille, des amis qu'on voit trop peu souvent ... Oui, Zolimari avait fomenté la célébration de mes quarante bougies et réuni tout ce beau monde à quelques heures du passage décisif à l'étage des quadras.
Comme je suis finalement assez transparent, je crois pouvoir dire que les photos prises témoigneront de ce que j'ai ressenti : j'étais heureux !

Bon après, j'ai déchanté quand j'ai appris qu'il avait été convenu d'honorer mon nouveau statut de quadra en m'offrant des cadeaux pourris. Et là, je peux le dire, le défouloir a parfaitement fonctionné, j'en ai pris plein le ratelier à telle enseigne que, même moi qui est pourtant rompu à l'exercice et qui a commis les pires atrocités dans ce concours effroyable, j'ai été soufflé à plusieurs reprises. La vengeance a été délicieuse et je confirme que rien ne me fait tant plaisir que de me rendre la pareille.
Il y eût aussi les beaux et gros cadeaux.

Ma Môman s'est bien appliquée aussi à ressortir plein de dossiers et m'a forcé à 26 outings enchaînés, certains étant quand même incroyables même pour moi qui me connait presque parfaitement ! Bref, les happy-few qui ont assisté à cette soirée ont fait le plein de dossiers et d'images compromettantes pour une bonne dizaine d'années ! Heureusement, tout n'y est pas passé ... [merci à mon frangin qui a oeuvré pour préserver encore quelques trucs !!!]

Hier soir, j'ai tenu à envoyer un message à tout le monde, pour les remercier et leur faire partager mon sentiment ...

Le moins que l'on puisse dire, c'est que vous m'avez gâté et que par votre action combinée en bande organisée (dont je vous rappelle qu'elle demeure une circonstance aggravante en matière d'infraction pénale), le passage à l'étage de la quatrième dizaine s'est révélé finalement peu difficile et même super agréable au point que je plane encore à 40 pieds ! Limite, je suis tellement en plein syndrome de Stockholm que j'en redemanderais encore !

Cette soirée restera Mémorable, Extraordinaire, Réussie, Chaleureuse et Impressionnante. Avec toutes les lettres de ces mots, vous aurez noté qu'ils me permettent de vous remercier encore pour toute cette soirée.

Alors oui, je tiens à vous remercier du fond du cœur de votre participation à ce secret bien gardé, à cette machination affectueuse ourdie quasi scientifiquement pour me réserver un sacré tour.

Bien entendu, je n'oublie pas ceux sans lesquels rien n'auraient été possible : à l'instar de Michel Drucker (au sujet duquel il aurait pu être question au cours de mes 26 outings de la soirée), je veux remercier non pas les techniciens de la SFP mais mes parents qui ont beaucoup œuvré tant dans ma conception (ce qui était un préalable nécessaire pour, quarante ans après ma divine naissance, pouvoir partager une telle soirée) que s'agissant de la divulgation de photos, anecdotes mais aussi et surtout de leur appui et contributions pour que tout se passe bien.
N'oublions pas non plus mon frère et sa petite famille qui, je le sais, n'arriveront jamais à démontrer qu'ils ne sont pour rien dans tout cela et c'est tout à leur honneur.

À leurs côtés, il est impossible de ne pas saluer la maîtrise et le talent de [Zolimari]. Ah ça, vous le savez, il est expert en manipulation (les RH, c'est quand même presque pire que les juristes, on en a désormais une preuve éclatante) mais là j'avoue qu'il s'est surpassé pour la bonne cause.
Il a été extraordinaire et définitivement indispensable ... mais ça vous savez tous et toutes que j'en suis convaincu depuis plus de huit ans ...

J'arrête ici mon laïus qui vous fatigue déjà mais vous comprendrez que j'ai plaisir à tirer la ligne après le déluge de cadeaux pourris que vous m'avez infligé comme un juste retour de bâton pour ceux qui ont déjà subi mes foudres en la matière ! Je me venge un peu de votre zèle à respecter la consigne de [Zolimari]. N'oubliez pas que je suis un compétiteur né ... on va bien continuer à rigoler.

[...]

Voilà ... Vous avez tous été fourty-ches et je vous remercie vraiment de votre présence : vous avez tous rendu cette soirée unique et magnifiquement géniale. Surtout, j'ai été heureux de vous avoir tous et toutes présents samedi soir à ce moment unique : on n'a qu'une fois 40 ans dans la vie et les passer ainsi avec tous ceux qui sont fondamentaux dans ma vie, ça n'a pas de prix. C'était un cadeau inestimable et cela me touche profondément.

Je vous embrasse bien fort (et comme ma barbe est sublimement taillée, vous ne pouvez pas refuser).

Tto, 40