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une vie de tto
15 juin 2011

Le grand B ... comme bleu j'te veux ou bleu j't'en veux

Depuis que le monde est monde [mais surtout depuis 1989], il y a un truc rigolo qui me concerne et que je ne peux passer sous silence davantage, compte tenu du fait que j'ai beaucoup croisé Jean-Marc Barr en promo ces temps derniers pour "American Translation" ... et forcément, on en vient toujours à lui parler de ça !

grand_bleuBah voila ... fallait bien que ça arrive : le billet sur le film générationnel d'une adolescence révolue avec tout ce que cela traîne d'inepties et de lieux communs tellement surannés que tu vas avoir l'impression de lire "Ok podium" ou un skyblog [erreur, le skyblog, c'est ici].

Effectivement, ton Tto fait partie de ces adolescents qui se sont rendus un soir d'été dans une salle obscure [accompagné d'un charmant garçon, si tu veux tout savoir] et qui se sont pris les quelques deux heures du "Grand Bleu" comme une magistrale baffe qui retournerait n'importe quel garçon de 13 ans entrain de chercher ce qu'il va être ...

L'idée n'est pas de revenir sur le film en long et en travers mais plutôt de te parler de la résonance qu'il exerce sur ton serviteur ... parce qu'il y a effectivement quelque chose de spécial avec ce film que je ne peux plus regarder : "Le Grand Bleu" est un film qui me déprime grave au point que j'ai coutume de dire [sans que cela ne soit trop exagéré]que le regarder m'expose à 14 jours d'une déprime abyssale comme les fonds vers lesquels plonge Jean-Marc Barr ...

A l'instar des nanazes qui deviennent spongieuses quand on leur parle de "La Boum" ou d'un film vaguement identitaire, j'avoue grossir honteusement les rangs des garçons qui demeurent émus par cette histoire de dauphins et de mec qui se perd dans des amours qui ne le contenteront jamais. En outre, il y a la musique, la photo [tu sais à quel point le bleu m'est cher]et surtout un vrai bomec sur lequel tu es tout à fait autorisé à imaginer que j'ai fantasmé jadis ...

barr_4 barr_5

Ok, je suis d'une prévisibilité assommante : un mec au joli sourire, brun, avec un corps qu'on en mangerait autant qu'il y a de grains de sable dans le désert ... Forcément, je suis un peu comme un cornet [2 boules, évidemment] qui s'abandonnerait en pleine place du marché à Alicante le 15 août sous un soleil de plomb et par une température de 40° [à l'ombre] ... je fonds.

barr_3Moi, tu peux me dire ce que tu veux, qu'il est trop comme ci, pas assez comme ça, qu'on lui prête [à raison ... tu peux me croire]tels ou tels penchants ... que veux-tu, mes yeux n'ont pas grandi et je reste le garçon de 13 ans qui est allé voir Jean-Marc Barr plonger dans l'eau et dans ses névroses et qui l'a tout de suite trouvé super mignon, beau et tout le reste. 

Il y a quelques années, je l'ai croisé et même avec la quarantaine passée [il a aujourd'hui 50 balais], il est tout à fait charmant. Il y a comme une sorte de magnétisme qui émane de ce mec, qui lui colle super bien à la peau dans le rôle de ce film ... Sauf que moi, à la fin, je suis à ramasser à la petite cuillère version Gervita tellement je suis éparpillé ... Et puis, il y a cette scène chaude [particulièrement savoureuse dans la version longue]... enfin bref, je n'ai jamais réussi à savoir qui j'aurais choisi entre Stéphane Rideau dans "Les Roseaux Sauvages" ou "Presque Rien" et Jean-Marc Barr dans "Le Grand Bleu" ou même "Too much flesh" [dont sont extraites les photos finales de ce billet] ...

Ce film est donc assez traumatique tant l'envol d'un dauphin sur la musique d'Eric Serra me remue, tant le côté lunaire de Jacques Mayol m'est proche parfois, tant tout cela me renvoie à une période assez charnière ...
Il n'en demeure pas moins vrai que Jean-Marc Barr [qui porte bien son nom tiens ...] est à tomber, que ce film me fout le bourdon, qu'il remue tellement de choses qui touchent à l'adolescence et une période de la vie qui [chez moi comme chez tout le monde] est assez fascinante. Et en plus ... il est à tomber [hein ? Je te l'ai déjà dit ? Mais tu ne vois pas que mon cerveau n'est plus irrigué ???]

barr_2 barr_1

Tto, en pleine résilience [enfin quand même pas ... mais y a de ça]

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Commentaires
N
Christophe = le meilleur commentaire!<br /> <br /> m'a toujours fait fantasmé le JMB! croyez moi ou non mais ce regard... <br /> <br /> Bon... ok le torse poilu et la belle gueule y sont également pour beaucoup.
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C
Un coup de barr et ça repart. Ok je sors. lol
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F
Je dois avouer que ce film a eu également barre sur moi. Je l'ai même revu lorsque le slogan de la sortie version longue était "n'y allez pas, ça dure quatre heures". Pas vu passer les quatre heures.<br /> Si l'on est insensible à la problématique de l'être et du néant, il reste Jean-marc Barr et son sourire ravageur. Une merveilleuse génération.
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L
Tu me croiras si je te dis que je l'ai jamais vu ce film? Et pourtant j'adore les dauphins! :)<br /> Bonne journée Tto<br /> Bizz
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L
Heu pas vraiment mon genre ce Mr Barr mais je dois certes avouer qu'il n'est pas moche. En ce qui concerne le film je l'ai vu après qu'il soit sorti étant que MOI j'était petit quand il est sorti ;)
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