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une vie de tto
17 novembre 2011

Yade quoi l'écrire (tout seul pour le coup)

le réquisitoireAprès Joseph Mace-Scaron [figure de proue de la littérature de gare tendance über Têtu et vaguement Marianne], Patrick Poivre d’Arvor et son Hemimgway d’un autre, Patrick de Carolis qui s’est fait remarquer pour des emprunts plus ou moins discrets, la patrouille a rattrapé Rama Yade !

Ah … Rama Yade … l’infatuée Rama Yade, toujours prompte à être donneuse de leçons, hautaine de sa condition auto fabriquée, pimpesouée d’une légende et d’un parcours artificiel, l’icône [à bien orthographier sinon, je vais avoir des problèmes] déchue qui a fini par lasser le prince Naboléon qui jeta ses deux marquises d’opérette [n’oublions pas Rachida] quand le temps des distractions eût fini de lui être plaisant …

Les caprices, les oukases, les postures et autres faux-pas ne tiennent que pour le temps qu’on leur donne et Rama Yade l’a appris à ses dépends, persuadée que sa popularité convenue l’abriterait contre les revers d’une roue qui tourne pour tous. Ce fut là un premier aveuglement auquel s’ajoutèrent les errements d’un positionnement rendu aléatoire au gré des inimitiés constituées depuis 2007 et le ralliement calculé à Jean-Louis Borloo [qui ne prit même pas la peine de lui expliquer qu’il allait renoncer à la présidentielle tandis que la pauvre Rama courait de plateaux en micros pour expliquer, telle la poule qui n’a pas conscience de son trépas prochain.].

Rama Yade & Rachida DatiDepuis, après la disgrâce et la trahison, Rama Yade née Mame Ramatoulaye Yade essaye de rebondir et notamment en nous infligeant un livre « Plaidoyer pour une instruction publique » … On ne reviendra pas sur le propos de l’ex Secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme au sujet laquelle son ministre de tutelle disait s’interroger quant à son utilité … mais en revanche, on va revenir sur les méthodes de l’ancienne habituée des parquets ministériels qu’elle arpenta toujours sous tutelle, même de Roselyne Bachelot qui pointa quelques immaturités dans certains propos [et c’est une spécialiste].

Il faut croire qu’elle s’ennuyait ferme Rama Yade pour, après avoir démissionné de sa charge d’ambassadrice de France auprès de l’UNESCO moins de six mois après sa nomination, avoir commis un ouvrage à propos duquel elle clame qu’elle a tout fait « de A à Z » … et on la croit : elle a même fait du copier/coller toute seule. Et c’est Catherine Kintzler elle-même qui dresse le vibrant inventaire du plagiat que Rama Yade, toute administrice du Sénat qu’elle est redevenue, a commis.

C’est quand même fâcheux … S’auréoler de vertus, faire montre de convictions sans prendre la peine de mettre des guillemets ou procéder à tous les renvois de bas de page qu’il convient de faire lorsque l’on est respectueux de la propriété, notamment intellectuelle, des autres, il y a finalement comme un petit problème.

Et plutôt que de reconnaître son erreur, Rama Yade revient plus arrogante et orgueilleuse que jamais en nous expliquant qu’elle n’écrit que pendant un mois [les vacances parlementaires du mois d’août ne lui offrent pas d’autres possibilités, la pauvre], qu’elle peine à s’y retrouver dans la montagne de recherches qu’elle fait, qu’il faut donc y voir « un problème de forme » et que, elle, écrit tout de A à Z ! C’est hallucinant comme Rama Yade est saisissante : elle pompe un blog, ne cite pas sa source [ou le fait de façon incidente sans le faire de façon systématique comme il est d’usage], ne s’occupe même pas de vérifier qui est l’auteur des propos qu’elle fait siens et … circulez y a rien à voir, c’est Rama qui rame toute seule pour écrire ses bouquins.


Je sais bien que deux jours avant la chute du Mur de Berlin le communisme était encore une voie d’avenir, mais l’aveuglement et l’outrecuidance ont une limite que Rama Yade pulvérise, persuadée que sa haute dimension l’y autorise. Sauf que non Rama Yade : rien ni personne ne vous autorise à vous croire au dessus des lois. Il est regrettable qu’en hypokhâgne au lycée Paul-Valéry de Paris, on ne vous ait pas appris ce qui procède de la base, a fortiori quand on prétend à exercer des fonctions politiques représentatives. Il est fâcheux que votre formation à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, vous n’ayez pas perçu l’importance de certains principes plutôt que céder à une facilité que vous excusez, avec un certain mépris, plutôt que faire œuvre de repentance. Cherchez bien, vous devriez trouver sur un blog un texte que vous pourrez déclamer chez Denisot ou Ardisson à cette fin quand vous comprendrez, enfin, à quel point votre attitude est inique !

Rama YadeProfitez encore du bruit médiatique dont vous vous nourrissez tel un papillon qui sent décroître la lumière … il est probable, ce que j’espère vivement, que cela ne vienne à s’épuiser et que la lumière décroissante des projecteurs ne vous oblige à davantage d’humilité ce qui nous dispensera de votre superbe débectable et sotte.

En attendant, je vous autorise à reprendre le présent réquisitoire pour votre prochain ouvrage qui nous parlera forcément de votre traversée du désert et des nombreuses attaques qui se seront abattues sur vous, comme les sept plaies d’Egypte. Soyez libre Rama Yade, que ce soit vous ou votre auteur qui comblera ainsi le manque de temps dont vous êtes victime … puisque la victime c’est forcément vous et non pas Jean-Michel Muglioni dont vous avez pillé les écrits, toute seule.

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