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une vie de tto
16 juin 2008

Et mes fesses ? Tu les aimes, mes fesses ?

Et vlan ! Dès le lundi, un nouveau cogito ! C'est qu'on réfléchit par ici, c'est pas le tout de parler de bistouquette [avec le secret espoir que je me dévoile encore davatange ... mais dis donc ... je ne suis pas un garçon facile non plus !!!], de la vie passionnante de Jeanne Mas, de mon régime qui fait régulièrement un bide [rhoo ... comment je suis formidablement drole là quand même ...] et de tout le reste ... il faut aussi que je t'accompagne dans mes réflexions, celles que la vie me propose ...

Jadis, j'ai parlé d'un problème de place ... celle que l'on adopte l'un vis à vis de l'autre dans une relation de quelque type qu'elle soit. Bon évidemment, c'est clairement plus crucial quand il s'agit de love-system [oh mon Dieu ! Je me JCVD-ise ... ouais ben je me Van-Dammise !! Mais c'est affreux !!!!!], ... bref, de sentiments quoi ! Et s'agissant de cette fichue place dans le coeur et la tête de l'autre, il résulte toujours un peu une angoisse ... celle que les choses puissent varier et venir heurter un NARCISSIME plus ou moins conscient mais finalement assez rassurant.

Comme je sais que tu es un brin cinéphile, tu as reconnu dans le titre de ce billet une réplique célèbre que Jean-Luc Godart [c'est pas la classe ultime ça ? Tu viens lire mes conneries et pourtant tu vas en ressortir encore plus cultivé que si tu avais écouté France Culture !] met dans la bouche de Brigitte Bardot lorsqu'elle est nue sur son lit et discute avec Michel Piccoli dans "Le Mépris". Et quoi de mieux que cette réplique teintée d'une angoisse sourde qui laisse envisager que les yeux de l'autre auraient changé jusqu'à l'essentiel même pour ce qui concerne le filet à papillon que sont les fesses ! Bah bordel, si même mes fesses tu ne les aimes plus, qu'aimes-tu donc encore de moi, se désespère encore Brigitte Bardot qui sent le sol se dérober sous ses pieds, celui d'une relation qui est déjà finie à force de commencer à se finir.

Dieu merci, pour ce qui me concerne, les fréquentes interrogations à vocation rassurantes n'ont pas autant de conséquences que cela. Par exemple, il m'arrive de lancer des "Tu me trouves vraiment beau ?", des "Tu m'aimes encore ?" ou d'autres "Tu préfères quoi chez moi ?". Mon best, c'est toujours le "Pourquoi tu m'aimes ?" et ... là ... j'ai jamais trouvé quelqu'un capable de me répondre, les yeux dans les yeux. C'est marrant parce que moi je sais toujours pourquoi j'aime.

Alors, je t'entends déjà lecteur en quête d'un été plein de chaleur ... je t'entends déjà hurler à la mort en te disant que je suis vraiment chiant à poser ses questions comme ça, tout le temps, que c'est gavant, que ça fait chier les gens qui bassinent tout le temps avec ça, et patati et patata. Oui mais voila, ça répond à un besoin, celui de se sentir aimé, celui d'être rassuré. Dans mes relations, deux types de carburants viennent inonder mon moteur afin que celui-ci fonctionne à plein rendement : faire des bébés aussi souvent que possible avec toi, et lire dans tes yeux que je suis celui à cause duquel une minute vécue sans moi est une minute moins belle. NARCISSIME ? Evidemment ... mais le jour où je n'ai plus le sexe ni cette flamme dans tes yeux, tu peux compter les secondes qui nous séparent de mon départ. C'est précisément pour cela que je t'ennuie à te poser toutes ces questions, pardi !

Tto, jamais assez persuadé

NARCISSISME : A.  PSYCHOL. Amour excessif (de l'image) de soi, associant survalorisation de soi et dévalorisation de l'autre, habituel chez l'enfant, courant chez l'adolescent, compensatoire chez l'adulte.
PSYCHANAL. Investissement de la libido sur le Moi (qui est point de départ et de retour des investissements sur les objets d'amour extérieurs) et effort visant à rendre les actes et les représentations du sujet conformes aux images idéales du Moi.
Narcissisme secondaire. Repli défensif de la libido sur le Moi, consécutif à une perte d'objet d'amour extérieur.
B.  Souvent péj. Synon. égoïsme, égocentrisme, égotisme.

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Commentaires
T
> Tee : Super méga d'accord avec toi !!!! Mais j'aime bien ton ton disserteux ... j'aime bien !
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T
Oué, c'est juste, j'avais pas vu la chose sous cet angle.<br /> <br /> M'enfin moi j'aimerais pas tellement qu'on me pose cette question, peut-être parce que je suis du genre à le dire spontanément (donc on n'a pas besoin de me la poser...oui je suis génial :-)), après j'aurais peur que ça vire sur du "tu me trouve gros ?" & co.<br /> <br /> Mais effectivement plus j'y pense plus je comprends que l'on puisse avoir besoin d'être rassuré, de savoir ce que l'on représente vraiment aux yeux de l'autre et ce qui, finalement, fait notre valeur et notre différence...(ouais parce que sans partir dans l'âge d'or, les qualités individuelles sont aujourd'hui de moins en moins reconnues...).<br /> <br /> Bon par contre, là j'suis en train de partir sur un ton de "disserteux" et j'aime pas ça :-P
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T
> Tee : Mwé ... pas sur. A force de ne pas vouloir influencer, à ce moment là, on ne se parle plus. Mais bon ...
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T
TTO, parce que s'il te donnait la (les) raison(s), j'ai peur que tu ne sois plus toi-même.<br /> <br /> C'est impossible de ne pas être influencé...
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T
> Benjamin : Ok ok ok ok ok ok ok ok
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