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une vie de tto
16 juillet 2007

Voyage au bout de l'enfer

maladeIci, Tto reporter de l'extrême qui va vous raconter sa dernière semaine passée ... une épopée à elle toute seule, un périple épique, que dis-je, une aventure dont je ne suis pas encore tout à fait sorti ...

En gros, Félicie, vous l'a dit : j'étais balade de balade de vraiment vraiment balade la semaine dernière à telle enseigne que je n'ai pas pu voir plein de gens dont un [ah putain ... mais c'est définitif mon grand ... nous braverons cette malédiction !], que je ne ressemble plus à rien de convenable et que ... oui ... je peux vous le dire ... j'ai vu la lumière blanche ... oui celle du bout du tunnel ... euh, bref, j'vous raconte [puisque Coachola dit qu'il n'apprend rien, tu vas être servi mon ami !] :

Dimanche soir dernier, votre serviteur sentait venir les premiers signes d'une gripaille de merde totalement inopportune parce qu'on n'a pas idée de se pointer un 7 juillet chez les gens comme ça pour dire "tiens, et si je vous rendais malade juste quelques jours" ... ben non, pas un 7 juillet. Et ben si ! Avec ce temps qui ne ressemble à rien [comme Benjamin Biolay d'ailleurs], rien d'étonnant qu'un jeune homme au physique avantageux et au charisme dévorant comme moi attire ledit microbe ... Et vlan, boum patatra ... dès le dimanche soir vers 20h30, la tête qui gonfle, pas trop envie de manger ... mouais, jvais pas être causant ce soir.

Lundi matin, après une nuit curieusement calme où je bouge trop et je suis trop insupportable [pfff, classique et radotage !], je patauge dans le cirage pour me traîner au boulot. "C'est parce que c'est lundi" me dis-je vaseux dans la totomobile. A l'évidence et au fur et à mesure des minutes, non non non. C'est pas ça et la succession de nazes, confinant au harcèlement orchestré par une puissance occulte ayant décidé de m'anéantir, se fait insupportable. J'ai froid, j'ai chaud, j'ai mal à la gorge ... Lundi soir, j'en appelle non pas à la tendresse [Ouais, un petit coup de Michèle Torr, tous avec moi ! J'eeeeenn  apppppppppelllllllllllleeeee à la tendressssssssse, àààààààà l'amoooooour s'il nous en ressssste,  j'eeennnn apppelllllle à tooooouuuuuuuuuuuuus les hooooooooooooooooommes, queeeeeeeeeeeee leur volonté soit bonnnnnnnnnne .... ok, c'est insupportable ! Mon petit doigt me dit que vous allez l'entendre bientôt] mais à toi lecteur en publiant ce message désespéré. La nuit est un cauchemar, mon réveil de mardi matin est presque celui d'une momie sortant de son sarcophage.

Je vais bosser mais alors, à un moment, c'est plus le volant qui se guidait tout seul et moi qui suivait [et ça, lecteur, c'est très très mauvais]. J'arbore une mine de déterré, j'envoie balader la terre entière, une réunion à 10h qui ne commence qu'à 10h25 parce que "on était entrain de prendre un café" ... [soupirs las, profonds et inconsollables]. Je boucle tout à 12h, je renvoie les petits suisses [oui les buveurs de café venaient de Lausanne pour me voir ... touchant] et je file dans mon bureau où je m'assoupis pendant une heure. J'ai tellement chaud que je me réveille. Et là, l'après-midi se présentant comme un chemin de croix bien caillouteux, je prends mon bigophone et ... [oui] ... j'appelle la toubib ... qui me fixe rendez-vous le jour même à 17h30. Comme ça je me barre à 16h15 du boulot [sorte de truc qui n'arrive jamais et qui préfigure la pluie de grenouille ou la sortie d'une intégrale Gloria Lasso en 78 tours d'origine]. Ma docteur m'explique que je ne vais pas bien [un scoop !] mais hop, un coup de Doliprane, deux antibiotiques par là, un pchitt magique dans la gorge et c'est reparti ... c'est une affaire d'heures ! Mardi soir, j'ai vu passer toutes les demi-heures entre 01h30 et 07h ... tu sais ce que ça fait de dormir 10 fois 20 minutes dans une nuit ? Ben, t'es mort à la fin ... Je ne peux pas avaler tellement j'ai l'impression d'avoir deux gros pomelos d'Alicante à la place des amygdales.

Dans un état cadavérique, j'arpente péniblement le couloir qui mène à mon bureau mercredi matin. Mon chef d'amour m'a laissé un papier d'instruction genre "A FAIRE TOUT DE SUITE" ... je lis, j'comprends rapido de quoi il s'agit, j'ouvre un premier mail [oh, comme par hasard, le même sujet ...], quelques coups de téléphone dont un de mon chef qui s'étonne de ne toujours pas m'avoir vu, je file le voir, j'épouvante mes secrétaires qui me demandent ce que je fais là avec une tête pareille, je réponds d'un impuissant "J'sais pas, mais j'ai froid" et c'est parti ... oh pas bien longtemps. Je stoppe ma discussion avec Gégé parce que ... ben j'ai les deux fourchettes de carottes rapées que j'ai mangé la veille qui envisagent de rebrousser chemin. Elles envisageaient, elles ont confirmé ! J'ai juste eu le temps d'accéder aux toilettes. Je ressors les yeux injectés, il est 12h, l'odieux satyre aux DVD de Léon le Bourdon a tenu à maintenir notre entrevue [j'ai pourtant tout fait pour l'en dissuader de peur de le contaminer], j'échoue dans sa voiture où je m'endors presque restant artificiellement en éveil, il engouffre un sandwich tandis que je sombre de plus en plus dans un état qui me rapproche de la mort cérébrale. A 13h, la décision est prise, je rentre chez moi ... et bah ça va pas être de la tarte ... ben si presque une au mur en fait ! Eh oui, failli me foutre en l'air à force de conduire et d'être semi-conscient ! Arrivé chez moi, je m'effondre. Rdv pris chez la toubib le lendemain matin, j'entame cette après-midi de pénitence qui sera faite de vomissements, fièvres, suées, cryogénisations, délires, phases d'endormissements, cauchemars, ... le bonheur ! La nuit sera du même accabit sauf qu'à 4 heures du mat', j'en ai ras le bol de dégobiller ce que je n'ai pas dans le bide, et ça ne peut plus être de l'eau, c'est de la bile. J'vais mal !

La toubib prend conscience du truc en voyant ma tête, en m'entendant parler et devant la tête affolée de mon Pôpa [qui a accepté de me transporter, ce qui ne l'empêche pas de fumer au volant et de conduire comme un con]. Un traitement de cheval [j'avais déja ... la queue ... euh ...] !! Priorité n°1 - S'assurer que ce n'est pa une mononucléose [oui, j'ai déjà eu ça aussi ...]. Réponse : NON. Priorité n°2 - Faut la faire baisser cette putain de fièvre qui me fait m'autocombustionner depuis 4 jours maintenant ! J'ai combien ? Mais je suis à plus de 40° ... Priorité n°3 - Je ne veux plus vomir ... Bref, j'ai fait ma chouineuse tendance Boule [le chien de Bill], elle m'a confirmé que sous 2 jours, je n'aurai plus de fièvre et que j'avais tout maintenant pour remanger et surtout qu'il fallait que je boive. Après-midi souffrance sur le lavabo : c'est curieux d'envisager une bouteille d'eau comme un truc qui vous rend malade en fait. Je prends 5 douches [pour faire descendre la température du corps]. Et ... vers 19h30, un mieux ... jusqu'à 22h où là, rechute grave ... qui va me tenir toute la nuit et la journée de vendredi. Mon frangibus passe me voir avec Rélie ... Tout est pas sous contrôle sauf qu'à force de dégobiller ... y a presque plus de bile et là moi vendredi à 18h la tête dans le trou du lavabo, je dis "STOP, J'EN AI PLEIN LE CUL !" C'est l'acte fondateur de ma révolte contre les microbes. Je vous laisse libre champ pour habiller cette scène de l'image que vous choisirez. Le Coca me rend malade ? Ben ouais, mais ne pas en boire aussi, donc quitte à être malade ... allez hop ! Tout m'écoeure, ouais mais là, c'est plus possible. C'est la révolution ! Debout les gars, réveillez-vous ! Lesmicrobes, on va leur en mettre un sacré coup [et ça je sais faire !!].
Je grignotte un truc le vendredi soir, un peu plus samedi midi, encore un peu plus samedi soir ... etc

Aujourd'hui, j'suis presque sur pied, j'ai lu tous vos messages et je vous en remercie beaucoup, j'ai des envies de femme enceinte que vous ne soupçonnez pas [hier, c'était une salade de tomates avec des pousses de bambou et de la sauce soja ... un régal !], j'ai perdu 7 kg en 7 jours [j'fais moins de 80kg, ça pourrait me faire plaisir mais là non ...] ... j'ai une tête de mort, je veux dormir et j'ai envie de vacances.

Tto, convalescent

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Commentaires
T
> Didou : Ouais ouais, ça n'excuse pas tout. Bien que filles, faut qu'elles me lachent la grappe ...<br /> > Dam Dom : Ben oui, y a que les cimetierres qui sont peuplés de gens indispensables. Pas loin, mais je n'y suis pas encore<br /> > Martin : Mon ptit gars ... mortifié que je suis de n'avoir pu te voir. Bon, j't'envoie un mail ...<br /> > K'rine : Je sais pas qui m'a refilé ces trucs là, mais gaffe à lui/elle ... Il/elle va passer un sale quart d'heure<br /> > Pilsteb : Euh ... deux jours ? Ah ouais, alors tu vas me détester samedi en fait ... (Yep', Tto le roi du teasing)
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P
Merci! ça fait deux jour que j'ai cette chanson dans la tête moi maintenant!!! Il ne faut plus jamais faire un truc comme ça! Du M.Torr, tsss...
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K
mon povre p'tit Tto. Mais qui est le mechant qui t'as file ses microbes?<br /> Pense tres fort a toi (de loin). J'espere que tu t'en remets doucement. Bisous.
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M
Je te pardonne mon enfant, un jour prochain, nous nous croiserons peut-être... je suis encore à Paris quelques jours, mais je suppose que tu ne seras plus disponibles. En tout cas, je trouve que tu devrais avoir moins de scrupules pour te faire arrêter au boulot.
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D
Tu t'es dit "Tiens moi aussi je peux être absent"... Cool : tu as vérifié que la terre professionnelle pouvait tourner sans toi... ! Aller courage ! Bises
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