Rassurez-vous, ce billet n'aura rien à voir avec la merveille cinématographique de Robert Rodriguez qu'il vous sera loisible de regarder à nouveau si vraiment vous n'avez rien d'autre à faire de votre existence et si, par impossible, vous avez 1h47 à perdre ...

Cette nuit, vous avez failli me perdre !

Voila, je préfère vous le dire ... j'ai vécu l'une des pires nuits de ma vie. Je suis donc, comme vous pouvez vous en douter, à l'article de la mort, en plaine agonie ... bref, l'extrême onction est toute proche. Votre serviteur est terrassé par le microbe fourbe et méchant qui ne me lache pas depuis Noël dernier [où j'ai également failli mourir]. Et bé, hier soir, il ne m'a pas loupé cette saleté de microbe.

Certes, je me suis couché un peu tard [du 14 juillet ... ouarf ouarf ouarf ... Ce n'est pas parce que je vais mourir dans les prochaines heures que je ne vais pas continuer à faire de l'humour de bas étage] mais alors, quelle nuit endiablée ...

C'est bien simple : je n'ai pas arrêté de bouger, de délirer, d'avoir froid [mais pas un peu froid ... super super froid], d'avoir chaud (mais pas un peu super super chaud ... hyper chaud !], de sentir mes dernières forces m'abandonner, d'affronter des crises de spasmes affreuses ... Je suis ressorti de cette nuit épuisé comme si j'avais courru 14 marathons à cloche pied.

Résultat des courses : je me suis, enfin, décidé à aller voir le docteur qui m'a confirmé ce matin que j'en tenais une bonne et qu'on allait donc se lancer dans un traitement de cheval de chez cheval. Je ne vous raconte pas ...

Donc, toujours là mais plus pour très longtemps ... profitez-en !

[Pour ceux qui ne seraient pas habitués, je reconnais que j'ai une petite tendance à exagérer un peu quand je suis gravement malade ... un petit peu comme je vous le disais ici]

Tto, anéanti