Mais c'est quoi le problème là ... ils se sont tous donnés le mot ou quoi ??? C'est bien simple : depuis hier, c'est plus la houle ce sont les 40 rugissants !

Donc, comme je préfère vous être agréable plutot que ronchon [et là, je peux vous dire que c'est peu de le dire ... je suis dans une phase de ronchonitude sévère à tendance je vais en prendre un pour taper sur l'autre !!], je me dis que je ne vais pas vous embarasser avec mon sourire inversé et mes yeux revolver. Encore que ... je vais vous parler de ma réunion d'hier :

Elle fut à la hauteur de ce que j'avais anticipé : un gros con, bien gras dans sa médiocrité crasse, a cru pouvoir m'apprendre mon métier et me donner une leçon. Moi, je veux bien mais quand on raconte des conneries, que l' on retourne sa veste de façon si discrête que même Gilbert MONTAGNE y verrait clair, que l'on porte sur soi de n'avoir que mépris pour l'affreux p'tit jeune que je suis, que l'on pactise aussi lamentablement avec le camp adverse à tel point que ce n'est plus tondu à la libération qu'il aurait été, bref, quand on est à ce point odieux ... évidemment, ça ne peut que frictionner avec votre aimable [mais pas con] serviteur. Le problème, c'est que mon DG m'a demandé de me calmer en cours de réunion. Alors là, j'adooooore : on me fait chier à venir dans un symposium de vieux croulants qui se regardent le nombril et tentent maladroitement d'expliquer ce qu'ils veulent, j'essaye dans ces conditions délicates de faire mon métier ... et là, on me demande de la fermer ? Ben voyons ... Donc, je me suis fermé comme une huitre et j'ai adopté la "petit con attitude", que je maitrise à merveille :
- je tourne ouvertement le dos à l'autre gros naze,
- je lève les yeux au ciel à chaque fois qu'il intervient,
- je sourpire quand il tente de faire des effets d'éloquence, tous ratés naturellement ... mais les cons ça ose tout, c'est à ça que je les reconnais,
- je rigole avec mon voisin lorsque le ton est grave et cérémonieux,
- je ponctue certaines interventions qui ne vont pas dans son sens par des "eh oui", "ça c'est sur", "évidemment", "ça tombe sous le sens", "clairement" et autres piques acides qui excitent toujours ... vous savez comme le chiffon rouge devant le taureau,
- je le salue rapidement mais en dernier.

Résultat : mon DG a tenu à rentrer avec moi pour me dire qu'il ne fallait pas que je prenne ça comme ça, que c'était très politique et gna gna gna, et que tout cela ne remettait pas en cause la qualité de mon travail, et bla bla bla, qu'il était heureux que je sois venu. Je lui ai répondu que je me félicitais d'avoir pu le rendre heureux mais qu'à titre personnel, les limites de l'exercice m'avaient si peu été agréables qu'il faille envisager certainement une autre forme de ma collaboration dans ce dossier, si j'avais vocation à continuer à y intervenir ... naturellement. Il a opiné du chef ... ça c'est une réponse de DG ... tu sais jamais ce que ça veut dire ! Same player, shoot again !

Tto, con-ophobe