Ce midi, j'ai déjeuné avec la belle, la sublime Michel Drucker (ouais, je sais personne peut comprendre à part un nombre très restreint d'happy fiew) qui m'a raconté ses exploits du week-end.

Il faut tout de même que je vous dise que Michel Drucker est en chasse d'un garçon (vous savez le truc pénible et énervant mais vachement utile quand il s'agit de poser une étagère ou d'être calin ... ce que je fais très bien d'ailleurs) et elle a flashé depuis quelques mois sur un bomec de chez bomec (selon elle ... moi j'attends des photos pour vous le confirmer).

Bref, après avoir croisé le mâle qui occupe ses pensées depuis quelques temps plusieurs fois (dont une fois grippé limite à l'article de la mort), elle a réussi à être invitée comme lui à une soirée samedi dernier ... Vous noterez que UNE VIE DE TTO vous livre de l'info chaude comme la braise !!!! Je vous raconte comme elle me l'a décrit ... je n'ai qu'un mot : édifiant !

Ce samedi soir, donc, elle se retrouve dans la même soirée chez leurs amis communs, elle est naturellement rouge comme une pivoine, discute avec tout le monde en le regardant du coin de l'oeil (histoire de voir s'il est toujours aussi bôôôôôôôôôôôô ... et force est de constater qu'il est bien plus que ça) mais surtout : ne pas lier langue avec lui directement (oui, je sais la formule est hasardeuse mais j'avoue que c'est la seule qui me fait rire) sinon ça fait trop ... trop ... en fin vous voyez quoi, trop ...

La soirée bat son plein, quelques préparatifs culinaires méritant encore l'attention de quelques convives ... Michel Drucker se lance dans les saucisses Knacki. Oui, mais n'importe lesquelles ... les Knacki qui cuisent dans l'emballage.
[Ami(e) lecteur(trice), si tu ne savais pas que les Knackis peuvent aussi cuire dans leur emballage, tu viens de comprendre ce qu'a ressenti Christopher Collombus lorsqu'il foula le continent américain en 1492 ... Mais, c'est un fait, certaines Kncacki sont étudiées pour cuire dans leur emballage ... sauf qu'après, bonjour le brulâge de doigts !]
Michel Drucker, une fois passée la surprise de voir l'emballage submergé par l'eau bouillante, tente alors désespérément de ... comment vous dire ... décalotter les Knacki, les extraire, les libérer de ce corset plastique ... en quelque sorte affranchir ces petites saucisses de cette énorme capote industrielle packagée collective qui plus est.
Et là, le corps d'un homme grand (1,83 m me dit-on) s'approche afin de prodiguer à Michel Drucker l'aide dextre qui manifestement lui fait défaut. A cet instant, vous voyez déjà la scène de poterie tirée du film "Ghost" ... bon avec des Knackis mais quand même, vos joues s'empourprent de la sensualité évidente et torride de la jonction prochaine de ces deux corps ... Tout le monde y verrait l'évidence ... sauf Michel Drucker !
Elle prend bien soin, les doigts dans l'eau chaude avec 342 saucisses qui glissent (la gourmande), de ne pas regarder son sauveur ... oh la la, vous vous rendez pas compte, un grand garçon si impressionnant si proche (alors que c'est précisément ce qu'elle attend) ça vous fait perdre tous vos moyens surtout avec des saucisses entre les doigts. Donc, comme toute fille embarrassée qui se respecte, Michel Drucker baragouine un truc du genre :
- Ouh la la, c'est vraiment pas facile de les faire cuire comme ça ... Bon, j'y arriverai pas, je laisse tomber !

Evidemment, vous l'avez compris immédiatement, elle laisse également tomber le gentil help-boy venu l'aider sans autre forme de procès dont je suis bien incapable de vous dire ce qu'il fit (je me doute qu'il ne doit pas être manchot, donc il a du pouvoir en terminer avec les saucisses). Et bien, vous me croirez si vous voulez ... Michel Drucker ose me dire ce midi que non, ce n'était pas une technique d'approche !! Je rêve !

La soirée continue (comme dirait Delarue) et voila ti pas qu'elle se retrouve assise à côté de lui pendant une heure, en parlant à tout le monde, sauf ... à lui ! Soyons honnête : elle lui a tout de même demandé s'il allait mieux depuis la semaine passée (où il était grippé), lui a dit qu'elle avait sûrement une otite (passionnant vous en conviendrez). Je suis déçu : elle aurait du lui demander comment il trouvait la Star Ac ... si Brad Pitt et Angelina Jolie étaient développement durable ... comment interpréter le comportement de Joey Starr sinon celui d'un mec hyper promoteur ... si l'hiver serait rigoureux comme le prévoit Evelyne Delhiat ... je ne sais pas moi mais d'autres trucs.

Au lieu de ça, Michel Drucker s'est tue comme une carpe et a passé le reste de la soirée à ne plus rien lui dire. Moi, je compatis pour ce pauvre garçon qui a tenté des trucs (on me dit qu'il serait timide) et qui se fait bacher comme ça. Y en a marre des gonzesses qui gueulent parce que les mecs font rien et qui n'assurent pas une cacahuète quand le testosterone-boy se lance.

Piteuse et honteuse (on le serait à moins), Michel Drucker a quand même pris son téléphone le lendemain pour proposer un rendez-vous en tête à tête à sa victime de la veille, le dépouilleur de Knackis. Rendez-vous est pris pour ce week-end ... La suite du feuilleton est donc imminente ... Je redoute d'avoir à vous raconter la suite lundi prochain : en effet, j'ai peur de ce qu'elle va faire quand ils vont se voir, qu'il va à nouveau tenter quelque chose et qu'elle va encore trouver des réponses navrantes, des attitudes décoiffantes et tout et tout ...

Aussi, je lance un nouvel appel à la population : Aidons Michel Drucker à conclure avec Knacki-Man ! Vos idées sont forcément les bienvenues ... Que doit-elle faire ? Doit-elle lui sauter dessus (comme je le lui ai conseillé) ? Doit-elle le laisser venir ? Doivent-ils coucher dès le premier soir ? Peut-elle le laisser monter chez elle dès le premier soir ? Est-il raisonnable qu'elle aille chez le coiffeur demain (avec la catastrophe capillaire que cela suppose ...) ? Comment faut-il qu'elle s'habille ? Doit-elle boire 4 ou 8 verres de scotch avant d'aller le retrouver ? ...