Grosse fatigueC'est lorsque tu constates que tu ne passes pas 11 heures de suite chez toi, sommeil compris, que tu perçois l'idée de fatigue.

Entre les dîners, les spectacles, les prises de tête, les avoinées que tu donnes, ... oui, il y a parfois un sentiment de fatigue. Et la définition même du vocable colle parfaitement :

A.− Dans le domaine physiologique, 
1. Diminution des forces de l'organisme, généralement provoquée par un travail excessif ou trop prolongé, ou liée à un état fonctionnel défectueux.
2. Par métonymie,, souvent au pluriel, travail, tâche pénible (causant de la fatigue).
B.− Par analogie, 
[En parlant d'une chose] Moindre résistance (d'une chose) due à une trop longue ou trop violente utilisation et pouvant aller jusqu'à empêcher son fonctionnement normal. 
− Par métonymie, Effort imposé qui engendre une moindre résistance. 
C.− Au figuré
[En parlant d'une personne] Découragement, disparition de l'envie de poursuivre ce qui a été entrepris. 

Alors bon, je n'en suis pas au stade de la définition figurée mais la diminution des forces est claire et la moindre résistance est avérée. Et le fait est que ce n'est pas prêt de s'arrêter, en tout cas jusqu'à mi-décembre.

Oui, professionnellement, je vois le tunnel dans lequel je suis et qui m'emmène jusqu'à mi-décembre ... et pour le reste, ce n'est pas mieux puisque là, depuis début septembre, c'est parti jusqu'en février 2024 au moins.

Aussi, les messages de gens que je n'ai pas envie de lire sont remisés au statut de "non-lus", ma patience est quasi-inexistante pour certaines discussions, ma volonté se cherche encore pour motiver ce qui peut encore l'être au sujet de contingences reportables ... et du coup, je suis irritable et un peu plus cassant. Normal ...
En même temps, cela démontre à ceux qui usent et abusent de mon prétendu comportement égoïste qu'ils n'avaient finalement pas beaucoup moyen de se plaindre jadis.

Pourquoi ne pas ralentir ? Mais parce que tout ne procède pas de ma volonté. Certes, les spectacles et dîners divers pourraient être étalés. Néanmoins, tout astreignant qu'ils soient, ils sont aussi paradoxalement une bouffée d'oxygène dans le programme essorage de mes semaines. D'ailleurs, ralentir c'est exactement ce que j'ai fait vendredi dernier en restant disponible pour répondre à telle ou telle question de mon équipe dévouée mais je n'ai rien pu sortir ni produire. Je m'en sens coupable ? Pas le moins du monde ...

Fatigue oui ...
Un peu comme pour les discussions sans fin et antagonistes sur le conflit israélo-palestinien actuel où les uns et les autres jouent du "si tu n'es pas avec moi, tu es contre moi" alors que la nuance serait plus apaisante.
Un peu comme pour les bêtises alignées à longueur de fils de réseaux sociaux par les uns et les autres sur des positions "moi je" qui n'en finissent pas ... le dernier sujet à la mode, c'est "Frenchie shore" où les débiles se conspuent en glorifiant des comportements qui relèvent de la beaufferie la plus pure voire de l'absence d'éducation flagrante. Mais ça, c'est devenu la norme de l'époque qui fait tant rire les décervelés.
Un peu comme les gens en général qui demeurent persuadés que leur petit individu prévaut sur n'importe qui d'autre, dans une époque où l'altérité est devenue une option alors que c'est le socle fondamental de toute vie en société.
Un peu comme plein de choses en fait mais bon, ... ça t'avait manqué ces billets qui mélangent tout et qui disent plein de choses tout en ne disant rien ?

L'avantage, c'est que les fêtes arrivent ! Trop génial non ? On va encore faire semblant d'être légers et formidablement contents. C'est un concept ...

Tto, qui fatigue