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une vie de tto
12 avril 2023

La conflagration des angoisses

Donc bon ... je suis perclus d'anxieuses pensées au sujet de ce nouveau poste, de cette nouvelle structure, de ce redoutable challenge que je m'impose. Mais hier soir, au terme d'une journée pas forcément hyper intense mais pas franchement reposante, un papa a appelé son "bonhomme" pour revenir sur le texto envoyé le matin aux termes duquel je confiais tout mon désarroi.

Et puis, il m'a surtout parlé de sa visite chez l'oncologue. Et là, je suis descendu d'un nouvel étage. Qu'on se le dise, j'ai toujours la tête froide, je relativise beaucoup de choses comme lui mais je prends cette affaire de cancer très au sérieux. Hier, le spécialiste qu'il a consulté n'a rien eu de rassurant. Et pour que mon père me restitue le message sans beaucoup de filtres desquels il est si familier, c'est bien qu'il y a matière à prendre au sérieux ce qui doit l'être. En synthèse, son traitement pour la polyarthrite ankylosante est un facteur de complication fort pour le traitement du cancer. D'ailleurs, ce n'est pas une petite affaire que ce cancer, c'est même très sérieux et les effets secondaires à envisager vont être importants voire handicapants. Irritabilité, fatigue extrême et j'en passe ... Je le connais et je vois bien qu'il a pu essayer de relativiser. Visiblement, en face, l'idée n'était pas de rassurer. Bingo !

Puisqu'il y a un conflit thérapeutique, il faut déjà purger cela avant toute mise en place d'un protocole. Il faudra aussi en passer par une nouvelle intervention préalable pour préparer le terrain. Enfin, ça va durer quelques semaines voire mois. Autrement dit, c'est parti pour un moment.

A sa voix, j'ai bien compris qu'il était un peu atteint et que ses tentatives de faire bonne figure ne le convainquaient pas lui-même. En raccrochant, Zolimari a compris que les nouvelles n'étaient pas bonnes.
Et donc voilà ... de toi à moi, je ne sais pas comment je vais faire mais je vais faire ... comme toujours. Le pire, c'est que je sens bien que quelque chose est en train de changer. La preuve : en terminant notre échange téléphonique, il ne m'a pas dit "bonhomme" comme souvent, il a dit "Voilà mon bonhomme". A ce moment précis, la foudre est tombée dans ma tête.

Tto, expectatif

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