2020 - LA PREMIERE FOISCa m'a fait bizarre, d'autant plus que j'avais noué le contact avec lui il y a quelques années. Oui, j'avais eu le projet, il y a quelques années, de proposer à un jeune homme le fait d'être la mascotte d'un mois de décembre. Finalement, nous n'avons pas trouvé le moyen de mettre cela en place mais les courts échanges m'avaient été sympathiques.

Cette semaine, j'ai appris que Simon Dunn a été retrouvé mort un matin, à Sunny Hill à Sydney en Australie. Alors ok, ce n'est pas le premier ni le dernier à partir brutalement mais cela fait toujours bizarre quand il s'agit de quelqu'un que l'on pense inaltérable et qui, sportif, présente tout de même tous les attributs de la forme. Oui mais voilà ... Simon Dunn a été retrouvé décédé sans que sa mort ne soit suspecte. On se moque de savoir si c'est un suicide, si c'est autre chose. C'est bête parce que je ne peux pas dire autre chose que j'ai échangé de brefs messages avec lui. 

DunnAlors oui, comme à chaque fois, plein de gens racontent tout et surtout n'importe quoi en la matière. On glause sur son dernier post Instagram en y voyant une métaphore de quelque chose que l'on ne parvient pas à expliquer. Et c'est finalement cela qui m'accroche un peu : on ne comprend pas qu'un mec a priori en pleine forme puisse partir aussi violemment à 35 ans.

last instagram post

On cherche des signes, des trucs étranges [comme ce calendrier 2023] ... alors qu'il suffit juste d'accepter que la faucheuse fauche. J'aurais aimé que nous puissions faire ce calendrier de l'avent avec Simon il y a quelques années. L'envie du départ n'avait pas permis de concrétiser [comme avec tant d'autres pour tant d'autres projets].

Cela m'a fait un choc parce que la surprise a été totale quand j'ai vu passer l'information ... que je me suis dit "Mais attends, le Simon Dunn australien, rugbyman et qui avait fait du bobsleigh ?". Bah oui, exactement celui-ci. Il était bien fait de sa personne, il avait le goût de se faire photographier, il avait la passion de la cause LGBT qu'il ne manquait jamais de mettre en avant pour mieux la faire progresser. Il avait aussi des fêlures ou des crevasses qui rendaient la plastique moins lisse qu'on pouvait le penser au départ ou en restant sur l'écume des choses.

C'est la brutalité de la surprise qui m'a choqué finalement.
C'est l'injustice du départ qui me froisse un peu, quand j'entends tant de gens se plaindre de ne pas savoir quoi faire de leurs vies.

La mort, c'est la vie devisions-nous avec ma coach de sport.
Certes mais parfois, cela émeut un peu plus que d'autres. Parfois, cela donne un peu plus l'impression que ce n'est pas forcément hyper normal pour autant que l'on puisse trouver dans le décès une quelconque normalité ... autre que celle de concerner des gens auxquels on s'attend au trépas. Là, ce n'était pas le cas.

Tto, un peu remué