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une vie de tto
27 juillet 2022

Merci pour ce moment

2022 - PORN TO BE ALIVE

L'orgasme vient du grec "orgasmós" qui vient du mot orgân signifiant "bouillonner d'ardeur". En gros, c'est la réponse physiologique qui a lieu au maximum de la phase d'excitation sexuelle et qui se traduit par une liberation notamment deux neuropeptides, l'ocytocine et la prolactine, qui provoquent une profonde sensation de bien-être. Chez l'homme, il est généralement associé à l'éjaculation et à des contractions musculaires rythmiques des muscles du périnée alors que chez la femme il se traduit par une rétraction du clitoris et des contractions musculaires rythmiques périnéales et vaginales voire une éjaculation.

Pour pavrenir à l'orgasme, les recherches contemporaines mettent en évidence le rôle décisif des stimulations psychologiques au delà de la simple stimulation des organes génitaux. Individuellement, en couple ou en groupe, c'est selon. Mais qu'est ce que c'est que l'orgasme ? La revue scientifique Clinical Psychology Review recense 26 acceptions différentes, dont aucune ne semble consensuelle. Au niveau médical, on retient une définition assez restreinte : l'orgasme désigne une succession de mouvements musculaires dans le cadre d'une activité sexuelle qui s'accompagnent généralement d'une accélération du rythme cardiaque et du rythme respiratoire. 

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Les définitions psychologiques ou neurologiques de l'orgasme sont encore plus délicates parce que les sensations éprouvées varient grandement d'un individu à l'autre. Quoi qu'il en soit, l'orgasme résulte généralement d'une succession de stimulations régulières opérées sur les principales zones érogènes du corps humain : pénis, testicules, prostate chez l'homme ; clitoris, vagin, grandes et petites lèvres, voire col de l'utérus chez la femme ; et fesses, seins, anus, nombril, aisselles ou autres pour les deux sexes.

 

L'orgasme est la troisième étape de la stimulation sexuelle, selon le modèle en quatre phases de la réponse sexuelle des sexologues Masters et Johnson. Selon eux, il peut être obtenu de deux façons différentes : avec partenaire [donc un rapport sexuel] ou sans partenaire [donc une masturbation]. Il peut se caractériser par des manifestations involontaires : une baisse de la vigilance, une dilatation des pupilles, une lubrification des organes génitaux, une vocalisations comme des râles, des cris, des soupirs, une respiration accrue [l'apport d'oxygène décuplant les sensations], des spasmes faciaux, des contractions musculaires diverses, des rougissement de la peau, une excitation des mamelons, et j'en passe pour aboutir au "point de non-retour" qui déclenche une intense jouissance physique. La survenue du plaisir conclut la phase en plateau par la relâche de la tension sexuelle, accompagnée d'une série de contractions musculaires rapides entourant les régions de l’anus, des muscles du périnée et des organes génitaux, avec éjaculation de sperme ou, moins fréquemment, de fluides chez la femme. Une sensation euphorique généralisée est ainsi ressentie et sera dès lors accompagnée de la dernière phase : la résolution de la tension sexuelle, puis un apaisement.

Pourquoi tout cela ? Parce qu'aujourd'hui, je veux mettre en lumière le travail d'Alina Oswald. La photographe munichoise a commencé une série érotique en photographiant l'orgasme d'une amie, puis le sien il y a de nombreuses années. En parlant à tous ses amis, et même amis d'amis, elle a fini par constituer un portfolio original. "Je n'ai parlé de rien d'autre" avait-t-elle déclaré à un journaliste l'interrogeant sur la démarche. "Tellement de gens étaient intéressés à faire partie du projet et à vivre l'expérience d'avoir un orgasme devant la caméra." 

"Moments" [le titre de la série] a eu tant de succès que de plus en plus de jeunes hommes et femmes ont consenti. "Le projet est devenu de plus en plus gros. J'y ai mis toute mon énergie et j'y ai réfléchi". En visitant les modèles chez eux, généralement avec une bouteille de vin, elle s'occupait à chaque fois de l'ambiance en conversant tout en installant son matériel. Parfois, elle restait dans la pièce, parfois elle partait et revenait lorsque son sujet atteignait la petite mort.

Un jour peut-être je ferai comme Alina et je regrouperai les clichés accumulés toutes ces années ... parce que je demeure persuadé qu'il n'y a qu'avec sa sexualité qu'on ne trompe personne et qu'on se dévoile à l'extrême.

Tto, qui adore [évidemment]

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