Fier t'es, fier je suis
C'est aussi parce que j'ai écrit ça que je me suis dit qu'il était nécessaire de ne pas reproduire des erreurs dont j'affirme subir les conséquences. Donc oui, c'est vrai ... j'ai trouvé nécessaire d'envoyer un texto hier matin à celui qui partage ma vie.
Certes, les mots ne sont pas grand chose [mais j'ai l'avantage de ne les prononcer qu'en en mesurant toute la portée et la valeur] mais j'incline à penser qu'ils méritent d'être adressés quand il le faut, quand il est impérieux de les lire ou les entendre parce que la vie ne donne parfois pas le recul suffisant pour se rassurer ou se dire qu'on n'aurait pas besoin de les entendre.
Il n'est pas de grande révélation que de dire qu'en ce moment, c'est assez compliqué pour lui comme pour moi, noyés que nous sommes dans un quotidien âpre, difficultueux et au sujet duquel l'épanousisement a disparu depuis bien trop longtemps. Pourtant, mardi, je l'ai trouvé comme je le connais : inarretable. Les douaniers français nous empêchent de partir en wikende ? Qu'à cela ne tienne, Zolimari s'est démené et il a trouvé une solution un peu abracadabrantesque mais une solution tout de même. C'est un peu comme lorsque nous étions à Buenos Aires et que nous n'allions pas embarquer pour l'Antarctique ... il a tout géré alors que moi, assailli de toutes parts, je ne trouvais plus le moyen de surpasser tout cela.
J'ai cette chance : j'ai épousé un garçon qui est là quand il faut, parce qu'il décode désormais les trous d'air dont je suis l'objet et il sait alors que je suis là et qu'il aura mon indéfectible soutien même s'il ne se matérialise pas immédiatement. J'ai épousé un garçon que je trouve toujours aussi excitant, amusant, charmant, énervant, attendrissant, virevoltant ...
Les mots ont un sens comme je le lui serine régulièrement et lui dire que je suis fier de lui n'est pas à prendre à la légère.
Tto, qui l'aime