Nombreux sont ceux qui m'ont demandé si je n'allais pas tarder à redescendre de mon petit nuage de jeune marié. La vedette du mois était bien gentille mais ça commençait à devenir un peu lourd toute cette joie de vivre quand même ! Et bien, rassure-toi, la vie s'occupe de me ramener sur le bon plancher bien vache de la réalité.
Vendredi soir, je ne pensais pas être si bien inspiré en envoyant un texto à Zolimari lui disant "Je ne sais pas ce que j'ai, je suis déglingué". Pour sûr, je l'étais ...
Deux heures plus tard, SOS Médecins débarquait chez moi tellement j'allais super bien, terrassé par 39° de fièvre et l'impossibilité mécanique de pouvoir me déplacer. Quelques palpations et examens supplémentaires ont permis de conclure que j'avais une hernie inguinale, assez mal placée qui appuyait sur des nerfs qui n'avaient pas besoin de cela mais pas d'infection urinaire ou un truc autre qui pourrait expliquer la fièvre.
Mot d'ordre : ne pas bouger le lendemain et rester en position horizontale [ma préférée quand je ne suis pas seul]. Ne rien porter de lourd surtout et prévoir rapido d'aller voir le médecin puisqu'il n'allait pas falloir rester longtemps comme cela. Bourré de Doliprane, j'ai réussi à dormir et je me suis réveillé presque comme neuf le samedi matin. Oui mais voilà, après 10 minutes de station débout, bim boum badaboum, c'était reparti et de plus belle donc j'en suis arrivé à rester larvaire sur mon canapé tandis que Zolimari faisait honneur de sa présence pour les invitations qui étaient les nôtres [mon cheesecake était "divin" parait-il].
Samedi soir, brutales et sévères douleurs abdominales ... voilà qui ne me rassurait. Et si je faisais une péritonite en fait ? C'et mon nouveau côté quadra ! Dès que je commence à avoir mal quelque part, j'envisage le pire désormais. Et surtout, j'ai commencé à avoir mal aux couilles.
Dimanche matin, tout va bien, si bien même que je confirme à mes parents ma venue pour la fête des pères et mon devoir électoral. Je prends la voiture comme un jeune homme et en arrivant chez eux, retour de la vengeance de la douleur mais bien comme il faut là. Du coup, je me mets à suer à grosses gouttes. Ma Môman me demande d'en parler à la cousine de ma père qui est Professeur de médecine dans un grand hôpital parisien. Son retour est sans ambiguïté : "File tout de suite aux urgences !!! J'aime pas du tout ce que tu me racontes".
Résultat, je suis arrivé à 13h30 aux urgences, j'ai attendu, attendu et attendu encore pour qu'on me fasse des examens urinaires, sanguins [mais pas échographie] et qu'on me dise qu'il y a bien une hernie, qu'elle est mal placée et qu'il ne va pas falloir tarder trop à l'opérer parce que bon sinon je vais jongler. Bref, mon pauvre Pôpa a passé le jour de la fête des pères dans une salle d'attente des urgences, rejoint en catastrophe par Zolimari qui a écourté son brunch professionnel du dimanche midi compte tenu des messages peu rassurant que j'envoyais.
Hier soir, on a trouvé juste à côté de la maison un chirurgien spécialiste qui pouvait me recevoir dès ce matin à 9h ! J'y suis allé et là, j'attends d'aller faire [enfin] une échographie pour qu'on y voie plus clair et qu'on comprenne ce qui me fait marcher à la vitesse de la tortue avec une dizaine de clous dans l'aine en ayant mal aux couilles depuis deux jours. Sympa non ?
Si le diagnostic est confirmé, je suis opéré dans la semaine !
Et tu sais quoi ? Ca n'atteint même pas mon moral ... je plane toujours autant même si j'en bave, je peux te le dire parce que oui, je souffre [et Dieu sait que je suis dur à la douleur]. Ajoute à cela que je crois avoir un problème au poignet gauche.
Heureusement que j'ai perdu 4,2 kg en une semaine sinon là, je pourrais éventuellement commencer à m'énerver un peu !
Mais bon, c'est mon truc de me rendre intéressant, j'suis une petite vedette moi ! Alors attention, le mois de juin n'est pas terminé ... [bah oui, y a mon birthday aussi !!!]
Tto, dont la vie est un roman