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une vie de tto
19 mars 2017

La première fois qu'il faut bien se rendre à l'évidence

2017 - LA PREMIERE FOIS

Embrumé au plus haut point, ailleurs alors que physiquement j'étais censé être là, luttant tout ce que je peux contre le microbe qui dévore depuis plus d'une semaine mes ressources et le peu d'énergie qui me reste, oui ... j'avoue qu'il fallait que l'évidence fut celle-ci pour qu'elle m'interpella à ce point.

Pourtant, c'est vrai qu'avec le mal de tête qui me terrassait, les difficultés respiratoires en plus et l'absence de perspective d'amélioration, le moins que l'on puisse dire est bien que je n'étais pas réceptif à grand chose. J'ai bien vu la vague approche de Zolimari pour voir si un peu de gaudriole pourrait me redonner vaguement le sourire, hélas non ... C'est un constat qu'il a dressé très rapidement après m'avoir connu : sous l'empire de la fièvre, je sombre.

Je ne sais pas résister à la fièvre et chez moi, elle monte très vite. Il n'est pas rare que je me fasse des pics à plus de 40°, là où d'autres seraient restés à moins de 39 ... C'est comme ça, je suis un garçon qui monte vite en température !

39-7Jeudi soir, je suis rentré chez moi, au bord de l'épuisement le plus total, je me suis effondré sur mon canapé, j'ai même failli perdre connaissance à un moment, tout juste ai-je eu le temps de prendre ma témpérature avant de me blottir dans ma couette et agoniser comme je sais si bien le faire. Ah oui, on croit toujours que je surjoue la comédie mais en de pareilles circonstances, je ne vaux plus rien, je ne suis plus qu'une loque amorphe et totalement vidée de substance. Première prise à 39,7° ... dix minutes plus tard, on était au delà des 40°, malgré un Ibuprophène qui tardait à faire son effet.

Rentré un peu en catastrophe, Zolimari a appelé SOS Médecins et le constat est clair : au repos et on ne bouge plus. Il faut dire que je la traîne depuis dimanche soir dernier, depuis que j'ai senti ces douleurs étranges dans la gorge, depuis que les crampes avaient gagné tous mes membres lundi me faisant me traîner lamentablement au point d'aller me coucher à 21h20 ... A force de paracétamol et de sprays divers et variés, je pensais avoir jugulé le truc même si les nuits étaient abominables. Il faut croire que cette fatigue supplémentaire m'a achevé puisque jeudi matin, je suis arrivé au boulot dans un état encore plus catastrophique que les autres : je ne pouvais plus parler.

Allé aux toilettes dans la journée, je me suis surpris à me laver les mains à l'eau chaude, c'est le signe qui ne trompe pas : je vais très mal. Trois heures après, j'étais entre les mains du médecin qui m'a prescrit un traitement de cheval pour faire baisser cette satanée fièvre.
Je peux t'avouer ne m'en être sorti que ce matin ... j'ai encore le nez qui coule, je tousse comme un fumeur et j'ai la Cathédrale de Notre-Dame dans l'hémisphère gauche de ma tête, mais ça va mieux.

Rentré hier de sa visite hebdomadaire chez ses parents, Zolimari m'a retrouvé accablé sur le chemin d'une résistance au microbe assez vaine. C'est alors qu'il m'a confié ce constat :
- Dis donc ... t'as remarqué que t'es toujours malade comme ça au même moment ? L'année dernière, c'était pareil ...
- Hein ?
- Bah oui, souviens-toi ... on allait partir en vacances et tu étais par terre dix jours avant. C'est dingue quand même ...
- Ah ouais. Mais si je vais plus loin ... l'année d'avant aussi !
- Non !?!!!
- Bah si ... souviens-toi, on a pris l'avion pour le Costa-Rica avec une batterie de médicaments.
- Mais oui !!! Je me souviens que la veille, on était au Mont Saint-Michel et tu étais à l'article de la mort.
- C'est ça ... et tout est parti le matin où l'on s'est réveillé à San Jose. Plus rien !
- C'est quand même curieux ...
- Finalement non, je pense surtout qu'on tire trop ... avant, souviens-toi on partait plus tôt dans l'hiver, mi février. Là, on est mi-mars, c'est trop loin pour moi, ce d'autant que cet été, on est parti très tôt dans l'arrière saison. Et depuis, on est parti ? On s'est arrêté ? Bah non ... donc oui, je ne tiens plus et je m'effondre.

En fait c'est ça ... contrairement à l'idée répandue, je ne suis pas tout le temps en vacances, je peux même dire que la dernière fois que j'ai été en vacances, c'était en Islande. J'ai bien regardé, nous sommes revenus le 7 septembre 2016 ... et depuis, à part deux jours par ci et une journée par là, rien. Pas de stop, pas d'arrêt et des journées où je culmine à plus de 11 heures de boulot quotidien. Faut être clair, "Tto, faut être modeste avec vous-même" est un bon conseil de mon ancien ostéo que je n'écoute pas et là, je le paye puissance 40 ... 40° !

Donc oui, le mois de mars est un mois au cours duquel il faut s'attendre à ce que je sois par terre tous les ans si je ne pars pas avant en vacances. C'est comme ça.
Heureusement que la semaine prochaine je te ferai coucou de très loin, parce que la semaine prochaine, ce seront de belles vacances [bon une semaine, mais des vacances quand même].

Tto, still alive

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Commentaires
E
En te lisant je me disais la même chose que Zomilari (je laisse la coquille que vient de m'offrir mon meilleur téléphone du monde, je regrette encore le clavier de l'iPhone 3). Sérieux, il va chez ses parents tous les week-ends ?
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