Avec le vendredi après-midi où chacun se déchaîne pour balancer le plus de saloperies aux autres avant de partir l'esprit reposé en congé de fin de semaine, le lundi est assurément la journée la plus pénible qui soit.

BREAKING NEWS !!!
- Le lundi, c'est après le dimanche
- Le lundi, c'est après le dimanche soir
- Le lundi, c'est après le wikende
- Le lundi, c'est là où tu te manges les compte-rendus des pintades qui te racontent leurs sorties
- Le lundi, c'est là où tu serais bien resté au lit alors que tu n'as pas réussi à dormir au delà de 9h le wikende
- Le lundi, c'est le jour où tu retrouves les trucs pénibles que tu voulais oublier le vendredi soir
- Le lundi, c'est quand reviennent les dindes contentes de revenir au travail, bonjour les no-life !
- Le lundi, c'est le jour où tu regrettes de n'avoir pas fait la moitié de ce que tu voulais faire les deux jours précédents

Bref, le lundi, c'est l'horreur ...
C'est tellement ça que c'est pile le jour où je ne reprends jamais quand je reviens de vacances ... trop dur, trop pas possible, trop inhumain, trop insupportable ... trop !

Et le pire dans tout ça ? C'est que désormais le lundi, c'est une souffrance de plus que je m'impose : le sport !

Oui parce que bon, les wikendes orgiaques n'aidant pas à maintenir la taille de guêpe qui est la mienne et comme le tailleur m'a défendu de prendre du poids [ce que j'ai déjà fait depuis la semaine dernière], il faut donc prendre quelques mesures afin que celles de mon tour de taille reviennent hanter des seuils plus propices à confirmer ma réputation de bombe atomique. Alors oui, j'ai mal au dos et donc la course n'est pas nécessairement ce qu'il me faudrait dans l'absolu, oui je cours comme un connard qui pète les compteurs en faisant du 11/12 km/h sur les deux premiers kilomètres pour devenir paraplégique les six kilomètres suivants, oui je fais presque n'importe quoi mais au moins, je me bouge et c'est devenu une nécessité. Donc, tous les lundis soirs, je cours et je me dis que c'est plutôt pas mal pour bien commencer la semaine même si ça me flingue la soirée quand je rentre en mode framboise fluorescente avec mon sweat rose bonbon.

Et en plus, ça m'oblige à rentrer tôt chez moi, ce qui n'est pas le moindre des avantages. J'espère seulement que ce soir la musique fonctionnera parce que la semaine dernière, j'ai quand même envoyé du bois mais sans rien dans les zozos : bah c'est long. Du coup, j'ai pensé à plein de saloperies. Nan c'est mieux que lorsque je me défonce à tenter de survivre, je me bourrine la tête avec ma musique toute pourrite faite d'Eurovision, de queens et de pop-bubble gum.

Tto, du lundi