Que n'ai-je eu d'étiquettes ... "rouquin" puis "bi" puis "daddy" puis "bear" puis ... je ne les compte plus et je me souviens que Zolimari et moi avions eu une discussion là dessus un samedi soir après avoir joué à un Strip-vial Pursuit que j'avais gagné rapidement, ce qui avait permis de nous concentrer sur autre chose que des camemberts à remplir.
En substance, il m'avait dit avoir remarqué que je n'aimais pas les étiquettes et particulièrement celle consistant à considérer que j'étais gay. C'est un fait : j'assume parfaitement mais j'ai toujours détesté les étiquettes consistant à m'installer de gré ou de force dans une case au sein de laquelle il est tellement aisé de faire des amalgames tous plus trompeurs et inappropriés les uns que les autres. Oui, j'assume tout et même davantage que ceux qui mettent des strings en cuir le jour de la gay-pride, mais j'estime ne pas avoir à m'infliger de porter tel critère ou telle caractéristique comme un étendard sous prétexte qu'il soit au mieux segmentant, au pire stigmatisant.
Avec le temps et la barbe entretenue savamment [c'est à dire qu'elle ne dégueule pas sur mon visage comme les neo-grunges à tendance hipster le font, oui mais ils sont d'une gauche sociale et radicale donc ça va], certaines étiquettes en ont remplacé d'autres et ce sont celles du "daddy" ou du "bear" qui ressortent présentement, la quarantaine dépassée jouant évidemment énormément.
Pourtant, comme chacun sait sans avoir eu l'occasion de le voir ou d'y goûter, je ne suis pas du genre poilu. J'ai certes la charpente qui sied à ce genre de profil mais je ne peux me targuer de la pilosité l'accompagnant généralement. C'est un fait : je suis totalement dépourvu de poils entre le cou et le nombril, alors qu'ailleurs, ça foisonne.
Jadis, j'aurais bien aimé pouvoir disposer d'un pêu de toison mais j'ai trop connu de garçons qui en avaient trop pour me dire que finalement, ce n'était pas si mal que d'en avoir si peu même si, je dois le reconnaître, cela habille moins un joli corps. Pas d'inquitéude, mon corps me va bien et je ne suis pas comme 50% des gays UK qui n'aiment pas leur corps selon la dernière enquête Attitude. J'aime bien mon corps et j'ai la chance de disposer de mensuarations assez classiques [et pour certaines, clairement supérieures à la moyenne].
Aussi, lorsque ce matin j'ai fait un test pour savoir quel dormeur j'étais, je me suis beaucoup amusé à la lecture du résultat. Je suis un "bear" darling ... Et bim, ça se confirme donc !
Pourquoi ai-je donc fait un tel test ? Parce que je m'amuse un peu et que j'ai croisé une étude américaine concluant que 40% des personnes en couple n'ont pas le même chronotype que leur partenaire, ce qui, du coup, provoque certaines difficultés. Au delà d'apprécier une éventuelle incompatibilité [qui ne me surprendrait pas tant que cela au niveau du sommeil], ça m'a fait rigoler de voir qu'en fait là aussi, je me prends mon côté gros nounours, mon côté Edouard quoi ! [si tu n'as pas compris cette blague, tu es fatigué chéri !!!]
Bref, si tu veux faire l'expérience, il faut parler anglais et prendre environ 5 minutes ...
Tto, qui trouve toujours des bonnes idées pour t'extraire un peu du Penelopegate