Allégresse et bonheur infini : le jeu du grand défi est revenu et pour trois semaines, tu vas pouvoir te défouler et tenter de me mettre en difficulté pour le fameux jeu du "mot du premier".

Pour les petits nouveaux qui viendraient de découvrir l'incroyable richesse de cet endroit merveilleux où il fait toujours bon s'abandonner un peu [mais tu nettoies après hein ... sinon ça colle], je vais rappeler les fondamentaux du jeu : tous les jours, tu trouves ici un billet. Et donc, tous les jours si et seulement si tu es le premier à commenter, tu as le droit de m'imposer un mot que je dois placer dans le billet qui sera publié le lendemain ... et ainsi de suite !

Alors, et c'est là que la règle du jeu trouve totalement son importance [ne serait-ce que pour moi, sinon c'est beaucoup moins drôle], il faut toutefois que le mot proposé réponde à plusieurs conditions cumulatives :
- il doit exister
- il doit être unique, il ne peut s'agir d'une expression sauf si un trait d'union existe
- il doit comporter une définition qui n'est pas écrite par toi mais qui figure dans un dictionnaire même spécialisé à l'exception des mots d'argot sauf s'il sont rentrés dans un dictionnaire de la langue française intitulé comme tel
- il ne peut s'agit d'un acronyme, d'un sigle ou d'un nom propre
- il doit être le mot proposé en premier sous les commentaires de chaque billet, le système de commentaires faisant foi.

En pleine jaculation, je te sens déjà rompre avec ce cul cousu qui s'anonchalait ! Forcément, dans la nitescence de ton savoir, il est probable que je te patafiole mais rassure-toi ce sera compendieusement. J'histrionne comme ça, mais c'est que j'avais peur que tu te barbifies ou que tu me désaimes. Je me lèche d'avance les badigoinces en espérant que tu ne seras pas capon.

En un mot comme en cent jusqu'au lundi 21 novembre, si tu es le premier, c'est toi qui donne ton mot. Un commentaire qui ne propose rien avant le tien ? Pas grave, c'est toi qui décide : l'essentiel c'est d'être le premier à proposer son mot. Pour le reste, c'est mon affaire !
D'ailleurs, je m'étonne que tu ne sois pas déjà en train de tenter de me coller ... un petit indice, le billet de demain pourrait être assez tardif : ça te laissera du temps pour fourbir tes armes.

Sinon, tous les mots de l'avant-dernier paragraphe, ça va ou tu veux un peu d'explications ?
JACULATION : (n. f.) [Littér. et rare] Élan d'enthousiasme.
CUL COUSU : (locution) : [Fam., régional] Personne qui a toujours l'air triste, qui est difficile à dérider.
S'ANONCHALIR : (v. tr.) [Littér.] S’amollir, se comporter avec nonchalance.
NITESCENCE : (n.f.) : [Vx, littér.] Lueur, clarté, rayonnement. Dérivé savant du latin nitescere "briller".
PATAFIOLER : (v. tr.) [Vx, régional] Maudire, punir. 
COMPENDIEUSEMENT : (adv.) [Vx] Brièvement, en abrégé.
HISTRIONNER : (v. intr.) [Littér. et vx] Jouer la comédie. Cabotiner.
SE BARBIFIER : (v. tr.) [Fam., vieilli] S'ennuyer.
DESAIMER : (v.) [Rare] Cesser d'aimer quelqu'un.
BADIGOINCES : (n. f. pl.) [Vx fam.] Lèvres. Se lécher les badigoinces.
CAPON : (n. et adj.) [Vieilli ou régional] Personne peureuse par lâcheté.

Et hop, onze d'un coup dis donc ... Et si tu es sage, le 22 novembre, je te fais un billet avec tous les mots proposés à aprtir d'aujourd'hui. C'est mon petit tour de force !

Tto, en pleine jaculation