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une vie de tto
15 octobre 2016

:cu(lt) #338 - @LeRougeLeNoirOR #BoysInLilies

cult 2016Cette semaine, pas d'infographie sur le palmarès pour cause de petit problème technique mais les infos sont là :

TOP 50 : 1/ BOOBA avec "DKR" qui entre direct en première place ; 2/ LP avec "Lost on you" se maintient à la deuxième place ; 3/ THE WEEKND avec "Starboy" perd sa première place et descend à la troisième en seconde semaine. On notera que Céline DION remonte à la quatrième place avec "Encore un soir" ...

BOX OFFICE : La première place est accrochée par "Miss Peregrine et les enfants particuliers" de Tim Burton qui totalise 754.984 entrées contre 632.202 pour le nouvel opus de Bridget Jones. Derrière, Dany Boon est encore dans le TOP 3 de la semaine en accrochant encore 597.859 spectateurs et donc 1.600.568 au total.

TOP 20 : En tête des ventes, "L'arabe du futur - Tome 3" de Ryiad Sattouf accroche la première place paru le 6 octobre 2016, reléguant Paula Hawkins et "La fille du train" en cinquième semaine. En troisième position, "Le guide des égarés" de Jean d'Ormesson monte sur le podium pour sa seconde semaine de classement.


critique

Rouge et NoirC'est toujours pareil avec les comédies musicales françaises : on t'annonce monts et merveilles et au final, on se demande bien comment on a réussi à consacrer autant d'énergie et d'argent à ce qui relève parfois du spectacle de fin d'année de la classe de 4ème B du collège de Saint Triffouillis les Trois Oies. Oh cette fois, "le Rouge et le Noir" ne peut être accusé de disposer d'une histoire minable ou même de personnages dont la densité ne serait pas de nature à permettre de parvenir à monter un spectacle digne de ce nom. Sauf que le papier ne fait pas tout ... voire pas grand chose et même pas assez !
Oui tu l'as compris, :cu(lt) ne te recommande vraiment pas d'aller dépenser de l'argent pour voir ce spectacle dont la mise en scène est très perfectible, le livret affligeant, les chansons insusceptibles de te transporter et la distribution correspondant à une pioche dans le vivier "The Voice". Visiblement, l'imagination n'est plus au pouvoir et les directeurs de castings n'ont plus le courage de faire autre chose que de regarder l'émission de Nikos sans réaliser qu'il ne suffit pas seulement d'avoir un filet de voix.

Pour peu que certains aient le bon goût de chanter relativement juste, il faut quand même dénoncer le jeu pitoyable de certains artistes. Julien Sorel, c'est le comble : il est presque aussi essouflé que Mylène Farmer quand elle fait trois pas, ou Line Renaud quand elle est parvenue à descendre son escalier sans se vautrer. La voix monocorde et inexpressive avec, définitivement, les spectacles qui reposent sur un rôle titre aussi insuffisant sont condamnés à l'échaffaud [d'ailleurs, ...]. Niveau mise en scène, c'est pas terrible non plus puisque le décor consiste en deux écrans géants qui pivotent à force de bras en permanence, les autres éléments étant purement du carton pâte qui fait basculer dans le spectacle de fin d'année ... Alors oui, il y a quelques trouvailles mais qui cèdent la place à des artifices scéniques grotesques qui prêtent plus à rire qu'à se lamenter d'une telle absence de créativité.

En d'autres termes, le couleur qui prévaut c'est surtout le noir ... et là, il n'y a plus guère d'espoir ...


Boys In Lilies, n'en déplaise aux garçons,  c'est une histoire de demoiselles en liberté qui, un sombre soir d'hiver s'amusent à faire virevolter mains et voix sur des machines. En mêlant à leurs voix mutines les sons transe des 90's et la douceur de la darkwave mélancolique, elles tissent des histoires, d'amour et de coeurs brisés au mépris des gouts et des étiquettes. Ce jeune duo français sort "Take No Dance", trempé dans la synth pop rétro-futuriste. Les deux magiciennes Nastasia et Laure proposent une musique lancinante et intense aux résonances atypiques, parvenant à mêler les sons transe des 90s avec la douceur de la darkwave mélancolique, ayant pour élément commun leurs deux voix mutines tissant des histoires d'amour et de coeurs brisés. 
Après une cinquantaine de concerts, des premières parties d'artistes telles que Emilie Simon, Jeanne Added ou encore Mansfield Tya, les Boys In Lilies repartent en tournée pour accompagner les Hyphen Hyphen sur des dates aux quatre coins de la France. De leurs références tout à fait assumées à Céline Dion à Pj Harvey, de Blonde Redhead aux All Saints, Nastasia et Laure en font leur mayonnaise bien pulsée, entre "sunshine melodies" et sadcore désabusé, ces filles mi-femme mi-robot suivent leurs instincts musicaux en toute liberté et savent foudroyer de frissons leurs auditeurs avec leurs synthés en plastique.

Ce soir au Supersonic (Paris), le 21 octobre à Tours, le 27 octobre à Nuits de Champagne (Troyes), le 3 novembre à West Rock (Cognac), le 4 novembre à Rocksane (Bergerac), le 5 novembre à La Route du Son (Billère), le 18 novembre à Vendôme, le 2 décembre au 109 à Montluçon et le 14 décembre au Anthéa à Antibes.

bottom cu(lt)

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