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une vie de tto
9 septembre 2016

Tu ne dis plus un mot, j'éteins ma cigarette, il fait encore plus chaud

Vendredi pourri

Dans le Panthéon des chansons cul-cul la praline, il fallait donc remonter à 1978 pour retrouver la trace de ce qui mérite tous les honneurs.

C'est simple, dans la chanson du jour qui te pourrir la journée, tout est calamiteux.
Le nom du chanteur
Le titre
La musique
Les arrangements
La justesse de la voix
Le mixage
Les paroles

Oui oui, c'est bien à un enfer que je te condamne dès maintenant ... Ce n'est pas nécessairement que cela va te rester dans la tête toute la journée mais ce vont être de longues minutes ... Limite tu pourrais me supplier de t'envoyer dans les oreilles un vieux Félix Gray, un David & Johnathan ou un Jeane Manson que ce serait moins pire.

Monaco, [ah bah ça commence bien ...]
28 degrés à l'ombre. [avec Vincent Perrot ? Ah non, il fallait en trouver 40]
C'est fou, c'est trop, [franchement, il n'y avait que ça pour faire la rime avec "Monaco" ? On est encore tombés sur un grand parolier]
on est tout seuls au monde. [en fait, j'ai compris, c'est une règle : il faut que les vers ne comptent pas plus de huit pieds ... non ? Vraiment pas ? Même pas ? Oh la la]

Tout est bleu, tout est beau. [ok, c'est le Kosovo de la chanson en fait ...]
Tu fermes un peu les yeux, [ah ça c'est pompé sur Dalida non ?]
le soleil est si haut. [et ? Et donc ? Remarque, il aurait pu nous dire qu'il avait un maillot de bain jaune aussi, ça nous aurait tout autant avancés]
Je caresse tes jambes, [bigre ... avec une musique pareille, on bascule dans le porno chic des années 70 ... je vois déjà le mec à moustache qui tripote une fille dont les poils pendent tout partout ...]
mes mains brûlent ta peau. [ça, ce sont les coups de soleil ... fallait mettre de la crème : moi, ça me fait pareil aussi]

Ne dis rien, [c'est pas bon signe ça]
embrasse-moi quand tu voudras, [genre maintenant puisqu'au moins comme ça, il ne parlera plus comme cet Aldo Maccione]
je suis bien, [on n'y croit ABSOLUMENT pas]
l'amour est à côté de toi. [oui oui à côté ... très à côté ... genre plus loin encore ... si si, vas-y, tu vas le trouver]

On est bien. [Tintin ... ça devait être un clin d'oeil à Pascal Sevran. C'est ça !!!! Si ça se trouve, cette chanson est codée et on est en train de passer à côté de tous les private-jokes depuis tout à l'heure ...]

Monaco, [et c'est reparti pour le festival de rimes en "o"]
28 degrés à l'ombre. [comme quoi, il n' a pas bougé puisqu'il fait toujours la même température]
Tu ne dis plus un mot, [en même temps ... moi on me dit tout ça depuis tout à l'heure, je me barre en courant ... elle est sympa d'être restée. Il lui a pris son passeport tu crois ?]
j'éteins ma cigarette, [ce qui n'est pas plus mal ... c'est l'horreur les gens qui fument et qui baisent après ... t'as l'impression d'embrasser un cendrier]
il fait encore plus chaud. [et j'ai envie de te prendre en te faisant une grosse sodo ... bah oui, ça rime non ? Ca manque de rimes en "o" qui soient plus marrantes]

Tes lèvres [lesquelles ?]
ont le goût d'un fruit sauvage [oh la la, ça me rappelle ce que disait Steph de Monaco dans "Flash" ... mais dis donc, ça doit être un truc de monégasques ça alors ...]
et voilà, [ok donc là on va les déposer ces paroles parce que me faire un vers avec "et voilà", il fallait oser. Champion du monde ! Monaco, twelve points]
comme une vague blonde [une vague blonde ... hum, c'est à dire ? Il fait quoi avec ses cheveux ?]
tu m'emportes déjà... [si seulement ...]

Ne dis rien, [ouais, c'est clair ... elle craque la fille. Et encore, moi je lui aurais dit "Mais tu vas la fermer ta grande gueule de connard prétentieux là ? On baise et puis voilà mais tu la fermes !!!]
l'amour est au-dessus de moi. [ah oui ... bien au dessus ...]

Tto, qui est fier de toi d'avoir survécu

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