Je ne sais pas pourquoi mais j'ai toujours préféré qu'on utilise un mécanisme constitutionnel comme le 49.3 plutôt qu'on fasse du chantage à la publication d'un tract de la CGT dans les journaux. Les mêmes qui hurlent bêtement au déni de démocratie abusent de leur position et intiment l'ordre à la presse de publier le discours officiel du Sergent Garcia des barricades faute de quoi ils ne seront pas distribués. On apprend donc à la CGT que l'abus du droit de grève prime sur la liberté de la presse et donc la liberté d'expression. On savait déjà que la CGT ne savait pas lire le texte de la loi El-Khomri, à présent c'est toute la déclaration des droits de l'Homme reprise dans le préambule de la Constitution de 1946 [qui fait corps avec celle de 1958] qui leur échappe.

Anthropologiquement, on appelle ça un ramassis de connards.

Un peu comme Gad Elmaleh qui croit spirituel de tweeter n'importe quoi ...

L'inculture et la faiblesse d'esprit du mec fait davantage pitié qu'elle n'est révoltante mais ça plaira aux demeurés qui expliquent encore qu'il est drôle.

Donc oui ... moi aussi je ne peux pas publier ce que je veux aujourd'hui puisque j'ai refusé que le gros Martinez, despote syndical à la moustache aussi fournie, s'exprime dans cette colonne. Ah oui, c'est vrai je ne suis pas un journal et je réfute être tombé si bas qu'il faille me considérer comme un journaliste [quelle ineptie : mes phrases sont encore construites avec des syntaxes académiques et non pas des empilements de néologismes abscons] ...

Allez allez, il est grand temps de laisser la CGT croire qu'elle a le pouvoir d'influer alors qu'elle ne fait que se discréditer : curieuse ironie que celle de ce syndicat qui aura coulé nombre de boites et qui est en train de se fourvoyer au point de ne plus être audible pour un bon moment. Ça nous débarrassera !
Tu peux donc retourner manifester et faire de l'art en faisant du cochon ...

Tto, militant