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une vie de tto
28 novembre 2015

:cu(lt) #300

cu(lt) 2015

Et bien voilà, on y est. 300ème édition de :cu(lt) aujourd'hui avec une certaine émotion de me dire que voilà 300 semaines que je tiens, ici, une chronique vaguement culturelle, teintée de curiosités, empreinte d'une époque qui va dans tous les sens mais avec toujours le souci de ne retenir que ce qui me plaît et d'ouvrir quelques fenêtres. 300 fois, j'ai donc songé à ce que je voulais mettre en avant, 300 fois j'ai espéré susciter une envie, 300 fois j'ai du choisir tel ou telle, 300 fois j'ai cherché à dégoter des informations qui t'avaient certainement échappées, 300 fois je suis reparti d'une page blanche en en faisant quelque chose qui se tient à peu près.

Ce 300ème numéro, j'y pense depuis longtemps et je m'étais fixé une ambition que je ne parviendrais pas à tenir. Je voulais te proposer en cinq minutes les meilleurs moments de :cu(lt) au moyen d'un montage vidéo. Hélas, cela prend trop de temps et les choix sont difficiles. Néanmoins, cela m'a permis de me replonger dans l'histoire de cette rubrique et de constater que si aujourd'hui les choses sont à peu près structurées, le début était pour le moins confus. Osons le mot, c'était un peu tout et n'importe quoi !

Mais ... après 300 numéros, :cu(lt) aura donné en moyenne 12 infos par numéro et diffusé près de 750 vidéos depuis le début. On a fait aussi plusieurs séries comme les Pietà, les duels au soleil ou encore des numéros spéciaux James Bond ou les fameux Eurovision [qui sont toujours un grand moment]. Un concert de Madonna a été diffusé, des court-métrages sont régulièrement offerts et depuis deux ans, j'ai voulu ouvrir sur une case régulière appelée "Planète" pour montrer ce qu'il y a de beau ailleurs. Pareillement, :cu(lt) te signale régulièrement quelques propositions artistiques qui ont besoin d'un peu d'argent et te dirige vers les endroits où ton mécenat est bienvenu. Tous les ans, il y a aussi des traditions dans :cu(lt) ... Le feu d'artifice du nouvel an sur Time Square, le grand show du Superbowl, les bilans de fin d'année au cinéma et en mash-up musicaux, la vidéo "People are awesome" et une batterie de casseroles qu'il est toujours amusant de revoir. Au fil du temps, :cu(lt) a gagné une audience qui a fait passer cette journée creuse du samedi où j'avais assez d'une main pour compter les lecteurs à un rendez-vous suivi qui ne dénote pas par rapport aux autres. Rarement décalé mais c'est arrivé, :cu(lt) est une rubrique pas facile à construire mais que j'aime profondément.

Quelques attachés de presse me permettent de parler de certains spectacles en m'invitant avec Zolimari, mais je dis toujours ce que je pense. Quand je n'aime pas, je n'aime pas et je le dis. A l'inverse quand j'estime qu'il est nécessaire que tu ailles voir quelque chose, je ne me prive pas de te le dire. Merci donc à Xavier, Charles, Julien et Emilie qui continuent à me proposer de parler de choses et d'autres. Merci aux musées et salles qui me contactent directement pour jouer des coudes et se faire une petite place dans la programmation ... et merci à toi, lecteur, qui accepte le parti pris d'un rendez-vous hebdomadaire culturel et curieux à 9h du matin le samedi et puis dernièrement positionné à 10h.

Pour en finir de ce numéro un peu spécial, je veux répondre à cette interrogation tenant à expliquer le nom de cette rubrique ... :cu(lt) parce que culturel, parce que culte, parce que curieux. Pourquoi les ":" ? Parce que je trouve cela joli et esthétique et les parenthèses parce que culturel, curieux et culte ont les lettes "cu" en commun et que je voulais à l'origine décliner cette rubrique en trois sous-rubriques qui auraient été culturel, curieux et culte.

A présent, nous allons en terminer de ce numéro spécial par un petit moment de douceur. Il est une discipline dont :cu(lt) ne parle pas beaucoup et assurément pas assez et c'est aussi pour cela que cet instant devait avoir lieu aujourd'hui. C'est d'opéra dont il va être question et plus précisément d'opéra français avec un morceau qui est, selon moi, l'un des plus beaux qui soient. C'est dans "Les Pêcheurs de Perles" de Georges Bizet que se trouve le fameux "Je crois entendre encore" ... Cet opéra en 3 actes a été créé le 30 septembre 1863 raconte comment, dans les temps anciens sur l'île de Ceylan, le vœu d'amitié éternelle de deux hommes est menacé par leur amour pour la même femme, elle-même prise entre son amour pour le pêcheur Nadir et son vœu de prêtresse. La mélodie se prête parfaitement au livret écrit par Michel Carré et eugène Cormon. Si j'adore la version chantée par Gedda en 1955 dirigée par Pierre Dervaux, je te propose la prestation d'Alain Vanzo en guise de petit bonheur de cette 300ème ...

2015 - HOTTE DE NOEL

la hotte de noel 28-11

En droite ligne avec ce que tu viens d'écouter et si la HOTte de Noël se piquait de te faire offrir une place à la Philarmonie de Paris pour aller écouter du Mozart ? Bah oui, c'est ça le cadeau du jour et ce n'est pas forcément hyper HOT mais ça fait tellement du bien d'autant que Marc Minkowski a construit une soirée dédiée aux dernières heures de Mozart en convoquant, autour du Requiem, des
extraits de ses dernières œuvres. 
Le Requiem de Mozart, c’est l’œuvre inachevée par excellence. Son inachèvement est même à l’origine de toute une série de fantasmes, véhiculés par diverses œuvres de fiction plus ou moins fantaisistes. Si on ne sait pas avec certitude à quel degré d’inachèvement Mozart laisse la partition – le débat demeure controversé parmi les spécialistes –, il est toutefois possible, voire probable, que le maître en ait déjà tracé les grandes lignes. Mélodies, enchaînements harmoniques et formules d’accompagnement sont souvent explicités, du moins suggérés – le premier mouvement est même intégralement terminé, d’autres sont déjà bien entamés, parfois plus qu’à moitié. Après la mort de son mari, Constance confie la fin du travail à Franz Xaver Süssmayr (1766-1803). Malgré son style personnel, notoirement non-mozartien, Süssmayr est un ami proche de Mozart. Il a déjà travaillé avec lui, notamment en tant que copiste sur ses derniers opéras et connait bien son écriture et ses idiotismes musicaux. Pour mieux plonger dans les dernières heures de vie de Mozart, passées à travailler à son monumental Requiem, Marc Minkowski et les Musiciens du Louvre-Grenoble recréent cet atelier dont Süssmayr a dû s’inspirer. Un atelier de compositeur qui résonne encore des airs de La Clémence de Titus et La Flûte enchantéeEn vente encore ici pour une représentation prévue le 15 mars 2016 à 20h30 à la Philarmonie de Paris. Places de 50€ à 10€.

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Commentaires
M
Bon anniversaire. <br /> <br /> Et quel choix musical. Bravo.
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E
Et moi qui croyais que :cu était une entrée en matière un peu grivoise !<br /> <br /> Bon anniversaire...
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A
ben alors là je suis baba "je crois encore..." est mon air préféré. Tto vraiment trop...
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M
B<br /> <br /> O<br /> <br /> N <br /> <br /> <br /> <br /> A<br /> <br /> N<br /> <br /> N<br /> <br /> I<br /> <br /> V<br /> <br /> E<br /> <br /> R<br /> <br /> S<br /> <br /> A<br /> <br /> I<br /> <br /> R<br /> <br /> E<br /> <br /> <br /> <br /> C'EST CULT!
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