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une vie de tto
22 octobre 2014

Voilà pourquoi je chante et j'aime

This week will be musicOn dit de moi que je suis un grand romantique, j'incline à le penser quand mon coeur bat la chamade et que je trouve des symboles et des mots qui, pour moi, sont consubstantiels de mon engagement sentimental. Oui, j'aime la guimauve romantique.

Et dans le panthéon des chansons romatiques dont je m'abrutis l'esprit à raison de leur écoute, il y a toujours une chanson de Dalida [celle dont j'étais éperdument amoureux quand j'étais petit garçon] ... et d'entre toutes celles que j'aime et qui me rappellent des choses, il n'y en a qu'une qui m'arrache encore quelques larmes parce qu'elle est un Himalaya d'émotion pour ce qui me concerne.
Pourtant, ce n'est pas spécialement une chanson "Dalidesque", c'est même l'une des rares qui ne soit pas chantée mais pratiquement que parlée.

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Et revoilà mon cœur entre deux parenthèses, pour un bonheur fragile et que tu m´as prêté et que je te rendrai embelli si possible de quelques souvenirs faciles à oublier ... Quand on écrit l´amour sur du sable en vacances, il faut savoir qu´un jour la pluie l´effacera ; c´est prendre avec son âme des risques misérables que de croire le soleil moins vulnérable que nous.

Voilà pourquoi je chante, voilà pourquoi je t´aime ... Voilà pourquoi ma vie a besoin de ta vie

Dans tous les trains qui partent je t´ai laissé partir, rien n´est jamais très grave, rien n´est jamais sérieux. Il faudrait que j´apprenne à t´aimer au présent, il faudrait que je crois tout même tes silences et le calme insolent de tes regards d´enfant.
La vie, la vie c´est fou c´est doux c´est rien, des parfums de vanille, des jardins d´autrefois
Quand on s´arrête un peu au bord de son enfance, on croit à des façons qu´on avait oublié mais je garde toujours au fond de ma mémoire l´odeur vague et tranquille d´un grand matin d´été.
Si je me suis battu debout contre les ombres et caché dans la nuit pour étouffer ma voix, des bravos et des larmes seront ma récompense. Pour un rideau qui tombe, un autre qui se lève ... demain et dans mille ans, je recommencerai ...

Voilà pourquoi je chante, voilà pourquoi je t´aime, voilà pourquoi ma vie a besoin de ta vie ...

Oui quand je sombre, c'est ça que je ressens. Toute la nostalgie, tous les violons, toute l'emphase des mots, toute l'envie de me blottir pour étouffer d'une chaleur indispensable, tout le sucré possible, toutes les promesses ... et surtout l'instrumental de la fin que je ne voudrais jamais arrêter et sur lequel ont coulé beaucoup de larmes en 2008 ...

On peut trouver cela désuet, too much ou que sais-je encore, moi je rêve de ça ... de ce temps suspendu, de ces instants qui durent une vie où la plenitude est infinie, de ces regards qu'on surjoue dans les films de Meg Ryan et qui pourtant existent trop peu souvent ... Oui, j'assume être un affreux romantique tourmenté et assoiffé de symboles gnan gnan comme une bague, une chandelle, des draps de soie, des roses, un noeud à défaire et tout le tralala. Je crois même à la fidélité, restant totalement interdit quand on me parle de couple open et de partage naturel entre les sentiments et le sexe. Tout est un tout et les fois où j'ai cru dissocier l'amour et le reste, la descente n'en fut que plus brutale. C'est bourgeois, c'est sirupeux mais c'est ma cohérence même si je la sens attaquée par la frustration parfois et l'envie de débrider ce qui ne devrait jamais être muselé.

C'est probablement pour cela que je suis si dur parfois, pour éviter que cette prédilection à la meringue ne me fasse encore plus de mal quand on se refuse à moi, moi qui en a tant besoin. Je suis un amoureux fleur bleue, qui ne butine pas mais se livre sans limites ni retenues avec tous les fracas que cela provoque à chaque fois mais aussi toutes les ivresses procurées par mes plaisirs orgasmiques nécessaires. Rien n'est pire que de donner sans recevoir surtout pour un garçon comme moi qui aime séduire et être séduit, qui aime jouir et faire jouir ... qui aime tout simplement.

Qui n'a pas compris cela n'a finalement rien entendu à celui que je suis ... parce que oui, je suis un éternel amoureux dont la vie a besoin de ta vie.

Tto, midinet

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Commentaires
M
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D
whoa ... ça me parle tout ça !!! .. ;-)
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E
Moi aussi, j'adore toujours quand il y a un nœud à défaire. :-)<br /> <br /> Blague à part, ça me parle bien ce que tu écris et cette douleur à donner sans recevoir.
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T
> Manuarc : Tu as bien compris que la musique n'est qu'un accessoire à des confessions d'une impudeur très exceptionnelle ... et c'est là finalement le plus important.
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M
cet article me parle bien, moi grand romantique devant l'éternel (voire à la limite du mièvre des fois), si attaché aux symboles. bon la musique moins, mais c'est pas grave :)
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