S'il peut arriver que je sois réveillé par les contrariétés, les cauchemars et autres ronflements désagréables, il arrive aussi que je sois réveillé pour d'autres sujets, plus agréables et moins difficiles à gérer.

A la faveur de la nuit et du milieu de celle-ci, il arrive que je me réveille et que je me surprenne à avoir des envies qui me rapprochent plus d'un adolescent ivre d'hormones. C'est, je l'ai remarqué, presque souvent à la même heure, entre 4 et 5 heures du matin lorsque l'aurore ne s'est pas encore annoncée et que je me retrouve avec un truc énorme entre les jambes en me demandant bien pourquoi et comment c'est encore arrivé comme ça.

Qu'il est doux le temps d'une hésitation à se demander ce que l'on va bien en faire de tout cela ... Le réveiller ou pas ?

Parfois, il n'est pas besoin de me poser la question puisque je suis dans un entre-deux. Est-ce que je rêve encore ? Est-ce que ce n'est pas le fruit de mon imagination me transportant dans des rêves à la luxure la plus insondable ? Vais-je encore avoir plein d'aventures sexuelles qui rendent mes nuits attrayantes à mesure qu'elles m'offrent une vie parallèle remplie [c'est le cas de le dire] de toutes sortes de sensations ?

Oui, mes nuits sont parfois remplies de coucheries, de fantasmes qui ne disent pas leurs noms, de lourdes envies qui me mettent dans des positions curieuses et dont j'ignorais que j'avais l'envie. Rares sont les rêves qui m'exposent à faire des choses que je réprouverais dans la vraie vie ... Souvent, ils me mettent en scène avec Zolimari dans des contextes particuliers : un lit gigantesque qui nous autorise à faire des bébés devant un paysage panoramique, comme si nous étions seuls au monde ; une sombre cave au fond d'une ruelle alors que la canicule fait rage ; les toilettes d'un train ; des endroits connus où je ne vais plus mais qui seraient propices à ce genre de débordements ...
Parfois, certains se soignent à nous. Parfois, je le regarde se donner du plaisir avec d'autres et cela me rend malheureux. Il arrive [moins] que je sois dans une logique de prostitution ... thématique qui m'a beaucoup agité un temps, certainement parce que la question me passionnait [j'avais, jadis, beaucoup discuté avec un garçon qui louait son corps et j'avais été passionné par nos échanges jamais intéressés mais francs].

Et puis, j'éprouve des choses ... des caresses se font plus précises, des mouvements naissent d'eux-mêmes.
Et parfois, le rêve rejoint la réalité puisque je ne suis pas le seul à avoir des envies ... sauf que lui était réveillé depuis plus longtemps que moi et qu'il m'avait aidé, sans que je ne m'en rende compte, à me vautrer dans la luxure.

J'adore ces nuits où je suis dans un état de détachement assez important du fait de mon demi-sommeil dont il est toujours conseillé d'abuser. Il ne s'en prive pas.

Tto, qui ne sait pas si ses nuits sont plus belles que tes jours mais ce n'est pas la question finalement