Peut-être un peu de fièvre, peut-être aussi le trajet qui nous a conduit à échouer dans le lit à cette heure tardive ...
Sûrement le fait qu'il était nu ... j'aime la présence d'un corps nu à côté de moi, surtout lorsqu'il s'agit du sien.

Je me suis blotti contre lui tandis qu'il poussait les pages et gloussait de temps à autre. Sa curiosité au sujet de ce livre m'avait un peu interloqué compte tenu du fait qu'il clamait quelques secondes auparavant qu'il était assommé de fatigue, mais qu'importe ... moi, je n'avais plus de jus, j'étais à plat et je m'apprêtais à tomber dans les bras de ce serial endormeur qu'est Morphée.
Comme j'aime à le faire autant qu'il m'en soit donné la possibilité, je cède aux délices tactiles quand je m'endors et quand je dors : j'ai toujours été très affectueux dans un lit. Cette fois ci ne pouvait déroger à une si bonne habitude, ce d'autant qu'il était nu.

Alors ... j'ai laissé ma main faire ... j'ai cédé à mes envies dans une licence la plus spontanée qui soit, on verrait bien s'il trouverait matière à redire.
Et puis non, comme le matin même, je l'ai senti réceptif.

Naturellement, mes mains se sont dirigées vers cette zone pleine de promesses, celle qu'il a déboisé dernièrement, là où se trouve son obsédant appendice qui, lorsqu'il se métamorphose à la faveur d'un désir suscité ou éproouvé, me fait tourner la tête, notamment ... Oui, j'aime m'endormir en touchant son sexe même au repos et ne présentant donc pas toutes les vertus de nature à permettre une excitation remettant de quelques heures l'endormissement considéré. J'aime la texture de la peau à cet endroit, j'aime me rappeler de l'endroit des veines, du dessin de cette tige, des recoins de celle-ci que je connais presque par coeur.

Oui ... avoir la main dessus me plaît et Zolimari aussi il me semble même s'il était un peu désarçonné par cette habitude au départ, puisqu'un éventuel caleçon ne me décourageait pas ... bien au contraire, il calait ma main !!!
Ce n'est pas la tige que j'ai prise ... j'ai enveloppé les choses, les deux belles choses chaudes. Oui, j'avais envie de cela et surtout, j'avais envie de suivre le mouvement de ... sa peau. La peau des couilles est toujours un truc assez particulier : tantôt elle se rétracte, tantôt elle devient lâche ... et je crois que je sais à quoi correspond la rétractation chez mon presque mari.
Les jambes un peu écartées, il m'a laissé les prendre hier soir et lorsqu'il s'est retourné, sa lecture achevée, j'ai suivi le mouvement pour ne surtout pas les lâcher. J'étais bien, les choses en main hier soir ...

Tto, comme ça