Voila qui ne procède pas du hasard ... Elisabeth [comme ses pieds] Tessier y verrait un signe concordant de ce que Jupiter est dans la lune du Poisson [non non, il n'y a évidemment aucune métaphore graveleuse ...], moi j'y vois un truc amusant à raconter et surtout un salut amical que je ne voulais pas manquer.
En effet, demain ... un lecteur va se marier ... Le début d'une longue série ? Peut-être mais que le pouvoir de dire oui s'illustre la première fois aussi près de moi dans la capitale des gaules ... oui, ça me fait sourire. Parce que ... le pouvoir de dire "oui", c'était bien le slogan d'une banque qui s'appelait le Crédit Lyonnais il me semble !
Quoi qu'il en soit, oui ... ce mariage que je souhaite heureux et prometteur de plein bonnes choses concerne quelqu'un qui est finalement assez récent par rapport à d'autres sociétaires. Voila un garçon que j'ai tout de suite trouvé assez singulier. Pas singulier dans son physique, pas singulier dans sa façon d'être [encore que] ... singulier dans sa relation avec moi. D'emblée, il s'est ouvert auprès de moi de ce que mes écrits faisaient apparaître un nombre de points communs, ce qui nous a troublé de conserve.
Il faut dire que ce garçon a rapidement su trouver la grille de lecture appropriée à mes écrits, décelant les sous-entendus multiples nombreux et variés que je distille à loisir ... ça aide pas mal à voir quelques messages cachés, à comprendre un état d'âme murmuré et à comprendre ce que je dis du bout des lèvres par pudeur. En effet, au gré de nos échanges [qui commencèrent par un questionnaire aussi poussé qu'instructif qui permit de mettre en évidence d'autres points communs], nous nous sommes ouverts l'un à l'autre de choses peu importantes pour certains qui prirent, pour lui et moi, un caractère essentiel et structurant. Ça rapproche ...
Chemin faisant, la complicité naturelle qui fut la nôtre a permis aussi quelque confidences, quelques échanges que peu de gens peuvent aujourd'hui encore revendiquer et toujours dans un certain équilibre mâtiné de jeu destiné à sur-anticiper les réactions si prévisibles de l'autre. Oui, je le dis clairement : une véritable relation amicale s'est installée en plusieurs mois, tant et si bien qu'il a fallu aussi la domestiquer ce qui amena à une parenthèse que je pense salutaire de son point de vue.
Il y a une constante chez lui avec qui je te proposais l'année dernière un blog-crossing en deux parties, il aime à répéter que nul ne sait de quoi demain sera fait. Évidemment, je suis d'accord tout anti-fataliste que je suis depuis si longtemps. Pourtant, cette fois ... je suis bien obligé de lui dire qu'il a tort [ce qui n'est pas la première fois d'ailleurs]. Moi, je sais de quoi demain sera fait ... demain, il aura le pouvoir de dire oui et pour un proscrastineur de son acabit, ce n'est pas une mince affaire. Mais voila, c'est avec un peu d'émotion que je penserai à lui demain à 14h30, comme je pense à ceux qui me sont chers régulièrement. Oui, il fait partie de ceux avec lesquels j'aime interagir, avec lesquels j'ai plaisir à échanger ... même si comme avec quelqu'un d'autre nous ne nous sommes jamais vus ni même entendus. C'est le paradoxe de l'époque que de se sentir proche de quelqu'un vis à vis duquel tous les signes de distance existent ... Les apparences sont parfois si trompeuses ...
Tto, qui ne balance pas de riz parce qu'on ne joue pas avec la nourriture mais c'est tout comme