Tout a commencé par ça ...

Tweet Benjamin 19-07-2013

Compte tenu de la situation personnelle de Benjamin [dont j'ai déjà abondamment parlé], il est bien évident qu'il n'y avait rien à interpréter du fait de l'absence desdits bisous ... rien d'autre qu'une sur-activité m'exposant à prendre à bras le corps tout plein de problématiques à la fois [comme je sais si bien faire parait-il ...]. C'est même d'autant plus certain qu'avec le jeune homme considéré, lorsqu'on a des choses à se dire, on se les dit sans ménagement comme deux grands garçons qui ne se ripolinent pas avec de la flatterie bon marché ou des surnoms ridicules. Je préfère de loin ce type de relation franche et sincère ... cohérente avec ce que je pense de lui : un garçon intègre et sain.

N'empêche que sur Twitter son appel [reproduit au dessus] a permis :
1 - que je lui fasse des bisous d'excuse
2 - que nous abordions ce sujet essentiel [que peu connaissent, et c'est tant mieux] : mes bisous !

Je passe sur les jaloux qui ont hurlé qu'ils ne voyaient pas pourquoi mes bisous étaient tant réclamés et que les leurs étaient forcément plus sympas ... C'est toujours ceux qui en font le moins qui sont les plus crédibles [régle de communication de base ...].

Parce que oui, mes bisous sont mieux que les autres pour plusieurs bonnes raisons, et d'ailleurs Benjamin ne s'y est pas trompé comme les happy few à qui je les adresse.
Pourquoi mieux ? Parce que sincères déjà ... Mes bisous ne sont pas une ponctuation, pas un "ccordialement" pour ami ou prétendu tel ... Non, quand j'envoie un bisou à quelqu'un, c'est que vraiment j'y pense. C'est même presque plus fort lorsqu'il n'y en a qu'un seul !

Ensuite, faut voir d'où viennent les bisous en question et je suis bien placé pour te dire qu'ils viennent de quelqu'un de remarquable et d'admirable, moi. Oui oui, j'ose le dire et je ne peux qu'en être convaincu quand j'envisage la médiocrité ambiante ... Dieu merci, je suis moi et tu n'imagines pas avec quel soulagement je te dis cela ... Or donc, quand on prend en considération l'émetteur desdits bisous, force est de constater que ceux-ci bénéficient des qualités dudit émetteur et ce n'est pas être infatué que de le dire, c'est aussi parce que je m'applique à maintenir ce degré d'exigence ...

Encore récemment, on m'a dit que j'exagérais quand je disais que finalement, je ne suis pas si populaire qu'on le croit et que je m'accroche à privilégier la qualité à la quantité. Bah oui ... pour mes bisous, il en est de même parce que faire de la retape comme les spécialistes du genre qui adorent que leur nombril soit flatté, leur estime gonflée [quand ce n'est pas autre chose] ... très peu pour moi et tous les jours suffisent à démontrer que la vacuité [quand il ne s'agit pas d'hypocrisie] des paroles de certains ne mérite pas l'importance que j'ai pu leur donner encore il y a peu. Tel est mon credo : je ne viens plus chercher les gens, je ne relance plus, je ne compose plus, je n'essaye plus de rester vaguement sympa et aimable en autorisant, de fait, quelques débordements. Fini ça ! Tu ne me parles pas ? Je m'en tape ... si tu ne me parles pas, c'est que finalement nous n'avons pas grand chose à nous dire et cela va donc me permettre de me consacrer davantage à ceux à qui j'ai des choses à dire. Il en va de même pour les bisous ...

Et là encore, point n'est question de fréquence ou d'une quelconque distance [excuse passe-partout pour ceux qui n'osent rien dire ou préfèrent se cacher derrière un petit doigt qui les trahit plus qu'autre chose], juste le fond.
Que les pintades restent entre pintades ... moi, je me suis lassé et je n'ai à coeur que d'envoyer des bisous ou de discuter qu'avec ceux qui me prouvent que j'ai raison de prendre le temps de le faire. C'est donc, aussi pour ça, que mes bisous sont les mieux : ils ne sont pas galvaudés, pas de la monnaie de singe, pas creux, pas insipides, pas une convenance ... pas à sens unique. Et c'est ce que j'aime chez Benjamin : rien n'est à sens unique. C'est la base de l'amitié, la valeur cardinale d'une relation construite avec moi.

Et cela se mérite, cela ne se décrète pas ... surtout en 140 caractères.

Tto, himself