Comme une impression de ... "ouais bon ben voila quoi"
Jeudi et vendredi dernier, j'étais en formation pour mon nouveau boulot que je suis censé aimer puisque c'est une promotion, un ascenseur pour un destin tellement merveilleux au sein de la Compagnie chérie qu'on se demande encore pourquoi et comment je n'ai toujours pas les yeux remplis d'étoiles et de reconnaissance ...
Deux jours ... voila qui est bien suffisant.
Suffisant pour me rendre compte que la matière ne m'intéresse pas, définitivement pas. J'ai beau essayer de m'y mettre depuis presqu'un mois, de trouver des ressources insoupçonnées de motivation aussi virulente qu'éphémère .... Non, ça ne le fait pas tout simplement parce que la matière ne m'intéresse pas même histoire d'attendre et de me dire que les cieux seraient plus propices à l'avenir. Et puis de toute façon, les promesses du genre "Tu as vocation à ..." ou "On pensera à toi pour ...", j'ai cessé d'être d'une naïveté impardonnable ... Je n'y crois plus et pas tout simplement. Je ne crois que ce que je constate de mes yeux et de mes doigts.
Suffisant pour constater que disposer de compétences transversales sur des sujets assez éloignés n'est, au final, pas bien utile dans le contexte qui m'est propre. C'était, jadis, ma terreur : savoir faire un petit peu plein de choses et donc ne pas savoir faire grand chose. Je déteste cette sensation de ne pas maîtriser ce qui me fait face et là, je dois avouer que depuis plusieurs semaines, je suis servi.
Suffisant pour me demander comment j'ai pu faire pour m'avaler des tonnes de cours pendant plus de sept années à la fac tellement c'est, au final, assez insupportable. Ce n'est pas d'apprendre qui m'est difficile, c'est revenir dans le théorique à fond les ballons, dans les concepts à gogo, dans la branlette intellectuelle [mon métier étant assez propice à ce genre de choses] et surtout de m'éloigner de la vraie vie. Vendredi après-midi tandis que je m'ennuyais à mourir sur un exercice d'optimisation de montage de structures, je me suis rappelé que je n'ai jamais aimé les mathématiques durant ma scolarité. Il parait que c'est terrible de n'avoir pas de raisonnement mathématique dans mon métier ... Pourtant, je l'ai ce raisonnement mais je déteste la matière parce qu'en tant que telle, elle n'a rien de concret. Et bah là, pareil ...
Pour te dire à quel point je n'ai pas l'esprit mathématique, j'ai fait de la programmation informatique et au bac, j'ai quand même réussi à avoir le maximum de points possible pour la partie que je considérais comme concrète. Les fonctions à développer dans le vide intersidéral d'un néant d'intérêt m'ont toujours désespéré au point que je n'y suis jamais arrivé. Dès lors qu'on me mettait en situation de la vraie vie, ça adhérait. Bah vendredi ... pareil.
Alors, ... comme pour me défouler, ce wikende, j'ai voulu couper et penser à plein de choses différentes [d'où un retour du lundi matin toujours plus compliqué]. Oui mais voila, Zolimari avait décidé d'être casse-couilles ce wikende [et pas au bon sens du terme]à me prendre la tête pour des conneries de sorte que je me suis réfugié dans la cuisine toute l'après-midi de dimanche pour faire des tartelettes aux framboises sur un lit de crème pâtissière avec des éclats de meringues dessus. Ca m'a bien pris trois heures pour tout faire de A à Z mais voila ... au moins, ça m'a vidé la tête ...
Tu crois que ça l'a empêché de m'en servir une autre avant de dormir ? Ban non ... même pas.
C'est la vie, mais quand même ...
Tto, qui avait envisagé de passer un autre wikende