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une vie de tto
27 novembre 2012

C'est trop con un piéton

C'est trop con un piéton[Mode Sulfateuse tous azimuts : ON]

Nan mais parce que bon je sais bien que tu vas encore râler comme une fan de Justin Bieber qui a ses premières pertes ou comme un garçon sensible ruisselant de toutes ses larmes devant Mylène Farmer déguisée en Dalida et qui soudainement pleurerait sans préparation aucune [ça n'arrive jamais ça] pour me dire que je fais des généralités grosses comme un bambou magique de bonne facture [je n'ai pas dit que je parlais du mine, pourquoi tu y as pensé encore ...], mais quand même ... [ouf, cette phrase interminable est enfin terminée]

Je sais bien que généraliser est un peu limite et que le raisonnement par analogie est vraiment quelque chose que j'essaye d'éviter mais bon ... je n'ai pas dit que tous les conducteurs de Citroën étaient ... que les toutes les blondes étaient des dindes qui ... que tous les mecs qui tapinent sur Grindr sont des ... non non non, je n'ai pas dit ça [ou alors pas trop fort de sorte qu'il serait étonnant que tu aies entendu !!!]. N'empêche que les piétons, là on peut y aller de bon coeur !

Passe déjà que tout le régime de la responsabilité civile ait été bouleversée en 1985 depuis la funeste Loi Badinter qui m'a bien compliqué la vie il y a quelques années lorsqu'il s'est agi de débrouiller le cas d'une mémé qui a cru bon de faire n'importe quoi [non, ne me demande pas, je ne peux rien dire], mais que le piéton dans les rues de Paris [où ils sont presque aussi nocifs que les pigeons] s'imagine qu'il peut se comporter comme s'il était dans son salon, là ce n'est plus possible.

D'ailleurs ... piéton, pigeon ... tu as remarqué : il y a plus de lettres en commun que dans Prix Nobel ... C'est un signe moi je dis !
Alors voila ... je vais t'expliquer pourquoi j'ai décidé de me les faire les piétons panamiens [en dépit du fait que je te rappelle que je me déplace souvent à pied dans Paris tant c'est impossible désormais de rouler dans cette ville avec cette municipalité voiturophobe et prise en otage par ces fous furieux d'écolos sur lesquels j'aurais bien pris le temps de te dire bien des choses mais je vais garder ça pour plus tard, quand je te parlerai de Jean-Vincent Placé et Cécile Duflot].

J'ai déjà eu l'occasion de te dire à quel point m'énervaient les connasses qui ont des parapluies aussi volumineux que des parasols et qui supputent qu'elles sont seules au monde sur le trottoir. C'est toujours à toi de les laisser passer avec leur parabole inversée, de pallier leur improbable démarche qui consiste à croire qu'elles arriveront toujours à s'accrocher à quelque chose ou même quelqu'un [et comme par hasard, ce sera toi si tu as le malheur de rester sur leur trajectoire approximative compte tenu du fait qu'elles se persuadent d'avoir privatisé le trottoir] ... Bref, il y a elles et le reste du monde. En plus, elles oublient qu'avec leur parabole abritante elles sont en mesure de pouvoir heurter les autres de dimensions plus raisonnables ... Tu parles : de vraies déménageuses [ou même -geurs compte tenu du fait que les mecs participent de cette mode ridicule].

Mais s'il n'y avait que cela ...
Le piéton est parfois fumeur aussi ... et comme il a mal à ses petites gambettes, il s'asseoit par terre pour entretenir son cancer du poumon. Mais en s'asseyant, il trouve souvent refuge sur des marches et là, il déplie ses jambes qui deviennent ipso-facto des petites haies qu'il te faut, toi qui a l'impudence d'essayer de marcher sur le trottoir normalement, franchir sans tomber ! Bah oui ... c'est une autre forme de privatisation du pavé parisien, c'est comme ça.

Le piéton aime aussi se mettre devant toi pour traverser en premier quand le petit bonhomme sera vert ... sauf qu'au moment considéré, il est forcément entrain d'allumer une clope [en t'envoyant sa fumée de merde dans la gueule comme si toi tu avais choisi de finir avec la voix de Jeanne Moreau et un respirateur artificiel], de jouer avec son téléphone, d'appeler Georgette [sa mère] ou que sais-je encore ... Donc, il te passe devant pour te bloquer le passage en définitive et si tu as le malheur de le bousculer un peu en lui passant devant, d'un seul coup, ce serait presque toi le connard incivique !

Le piéton aime aussi te couper la route voire, pire, s'arrêter pile au milieu d'une confluence. je m'explique : tu as remarqué que les gens se suivent dans la rue de sorte que l'on peut souvent distinguer des lignes de passage de beaucoup de gens. Ces lignes se croisent parfois au détour d'un troitoir, d'une bouche de métro ou d'une sortie de magasin. Et bien tu peux être certain(e) que c'est toujours pile au moment où deux lignes se croisent qu'il y en a un/une [c'est souvent une quand même] qui va s'arrêter, Bah oui, tout le monde converge et il/elle se demande pile à ce moment là où il/elle a mis ses clefs, où il faut aller, s'il/elle ne ferait pas mieux de prendre deux baguette de pain pour ce soir ... Bref, le/la casse-couilles ! Et forcément, ça fait freiner tout le monde ... C'est d'ailleurs souventle/la même qui t bloque dans un escalator ou un escalier ...

Enfin, il y a aussi le piéton intempestif : celui qui traverse n'importe quand au risque de se faire écraser [mais il s'en fout pour les raisons légales rappellées plus tôt] et en plus, il gueule parce qu'il se fait klaxonner ; celui qui change de direction comme ça parce qu'il fallait le faire à cette seconde précise contre toute attente ; celui que tu croises avec un sac énorme au point que c'est à se demander s'il n'a pas toute sa maison dedans et forcément c'est à toi de t'écarter même si tu n'as pas la place [mais tu as l'instinct de survie] ; celui qui a décidé qu'en te croisant il ne bougerait pas d'un poil de sa ligne et donc c'est forcément à toi de bouger ; celui qui ne marche pas droit parce qu'il passe son chemin à téléphoner comme s'il était dans son salon ... et on parle de celui qui tend le bras pile au moment où tu le dépasses parce qu'il marche à 1,8 km/h ? Et on parle de ... non ok : tu l'as compris : c'est vraiment trop con un piéton !

Tto, misanthrope mais qui l'assume parfaitement

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Commentaires
T
Viens en Argentine. Tu seras un automobiliste comblé ! (Voir les articles10 et 14 du Code Abrégé de la Route Argentin...)
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J
bah! quand tu l'as dans le talon le caddie ...t'anticipes rien du tout! aïe! et même pas d'excuses!<br /> <br /> les piétons: c'est bien connu: sont rois, descendent sur le passage clouté sans même regarder un minimum avant! conducteur ..tu piles et alors là, gare à la citroën qui te suit<br /> <br /> Tto c'est vrai: le piéton: c'est une plaie!<br /> <br /> :D
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W
Je ne peux qu'être d'accord que le propos cependant une réserve tout de même... Deux baguettes, ça prends un S!!!!! ;-) Et je passe sur d'autres fautes de frappe...
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L
pffff t'as qu'à venir en Bretagne, moi au moins je peux rouler tranquille avec ma Citroën et j'ai pas de soucis sur les trottoirs.......les parisiens savent pas marcher et rouler c'est connu ;)<br /> <br /> Le seul truc qui me tape sur les nerfs c'est les gens dans les magasins, tu prends juste le risque d'avoir tes 2 pieds, morts dans d'atroces souffrances à cause des caddies, mais bon faut savoir anticiper :)
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J
Très bien résumé !!<br /> <br /> Et je trouve que c'est un échantillon bien minimaliste de tous les ***** de piétons qui nous pourrissent la vie en tant que piéton ou bien en tant que conducteur.<br /> <br /> On en oublierait presque les cyclistes qui ont aussi leur lot de perles... Maintenant chacun a déjà plus ou moins vécu ce genre de situations où péripéties rime avec survie.
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