Récemment, j'ai balancé [pour certains] une ultime question sur le réseau Formspring. Très provocatrice, elle enjoignait de m'éclairer sur le point de savoir pourquoi c'était toujours à moi de poser des questions et jamais le contraire. Tout ceci n'est venu de nulle part, c'est la résultante de mon interrogation profonde sur mon activité de social-networker ... Je suis pratiquement partout et pourtant, je me demande si cela en vaut la peine ... et tout naturellement, j'en suis venu à me demander pourquoi je reste sur facebook, sur tywitter, sur instagram, sur formspring ... sur myspace [si si, je t'assure que j'y suis aussi].

En m'interrogeant au sujet du réseau questionneur, j'ai rapidement tiré le constat assez clair que l'on y rencontre trois types de personnes : celles qui ne branlent rien et dont on se demande pourquoi elles y sont inscrites / celles qui attendent benoitement qu'on leur pose des questions et prennent un malin plaisir à ne pas y répondre / les autres. Le seul souci, c'est que la troisième catégorie est infiniment trop réduite pour donner encore de l'intérêt à la chose, ce d'autant que dans la troisième, j'ai largement assez d'une main pour compter ceux qui participent aussi activement que moi. Bref, si j'étais parano, je me dirais que mon cas personnel n'intéresse personne [ce que je peux comprendre] ... voire que j'en dis trop tous les jours et que je devrais comme beaucoup jouer un rôle toussa toussa ... Sauf que non, je ne suis pas parano et je n'ai pas envie de me rmettre en cause sur ce coup là. Aussi, j'ai décidé de m'abstenir désormais de jouer les animateurs de service du réseau Formspring ... ce d'autant que les réponses évasives, les "peut-être" ou autres "je ne sais pas" [quand ce ne sont pas des fuites pures et dures] ont tendance à m'agacer un tantinet voire me décourager définitivement.

Aussi, je préfère ne plus gaspiller mon énergie de la sorte puisque je suis bien mal récompensé de mes efforts [tu n'imagines même pas combien de questions j'ai posé à tout le monde ... et combien furent les heureux bénéficiaires d'un marathin de questions], j'ai décidé d'arrêter ... et les réponses à ma dernière question évoquée plus haut ne font que me conforter dans cette décision. Je préfère désormais réserver les questions du QuesTtonaire (R) à quelques uns qui, au moins, répondent et prennent le temps de le faire ... faisant alors en sorte que j'ai vraiment l'impression d'un échange. C'est particulièrement le cas en ce moment avec un lecteur ... Pour le reste, ça ne manquera à personne visiblement ... Et puis, compte tenu de l'investissement de ceux qui prennent la chose au sérieux, je trouve que ça permet de bâtir véritablement un truc particulier, tant sur le questionnaire que sur la tonalité des échanges je trouve ...

Après ... si j'avais voulu, j'aurais eu plein d'autres questions à poser, plein de trucs amusants [et d'autres moins, car le but est pour moi de susciter une réaction et de forcer à dire des choses qu'on n'a pas forcément envie de dire tout le temps] comme par exemple si tu savais ce qu'il y avait de plus sale qu'une cuvette des toilettes tout pile autour de toi sans que tu n'imagines le vivier de germes en question ... Et là, tu aurais pu être supris et je t'aurais renvoyé sur l'article de Gentside qui t'explique, mine de rien et sans que tu n'en aies vraiment conscience [et heureusement], que les rampes de métro, les sacs à main, les pavés sur lesquels tu inscirs ton code de carte bleue pour récuperer des sous, l'écran de ton smartphone, la carte du menu d'un restaurant, les lunettes 3D des cinémas, ta propre brosse à dents, ton téléphone de bureau, ton clavier, une télécommande ou encore ton frigo ... tout ceci est encore plus pire que ta cuvette de WC [si tu la nettoies de façon régulière et normale ... oui parce qu'il y a quand même des spécialistes qui peuvent prétendre à en avoir autant sinon plus que tous les exemples précités cumulés]. Bah voila ... Désormais, je vais restreindre à quelques uns la possibilité de recevoir des questions périodiquement.

Tto, qui va bientôt s'attaquer à Twitter [qui est devenu pire qu'une cour de recré où chacun se persuade qu'il a la plus grosse]