Dans le cadre du vaste massacre d'une génération spontanée disposant néanmoins de son baccalauréat, j'ai encore pu sévir !

Pour répondre aux questions que la première publication a suscité, il s'agit de copies que j'ai corrigées moi-même tout seul comme un grand à la faveur d'une année universitaire consacrée à dispenser les principes fondamentaux d'une culture juridique de base à des étudiants friands de devenir, toujours au choix, avocats, juges, huissiers [si si, y en a qui m'ont toujours expliqué qu'ils voulaient être huissiers] ou que sais-je encore. Sauf que pour être de cette caste là, encore faut-il être bizuté à hauteur d'un quinquennat universitaire si tout va bien !!! Et c'est là que j'interviens avec le plaisir et les délices qui me caractérisent ...

Pendant quatre années, j'ai donc, avec application, donné tous les bons conseils que je pensais devoir donner ... J'ai terrorisé toujours les mêmes types d'étudiants ... J'ai maté toujours les mêmes fortes têtes qui se croient plus fortes que tout le monde à présent qu'elles sont diplômées et dépucelées ... Sauf qu'on ne me la fait pas ...

Voici donc ce que j'ai écrit en guise de notation : "Devoir médiocre dans lequel rien ne peut vous sauver d'un naufrage programmé : en effet, je refuse de croire que vous avez travaillé la matière. Apprenez à écrire français : cela sert quand on ne sait rien." Le 02/20 se justifie carrément et même plus que tu ne le penses puisque tu n'as pas la chance de pouvoir lire l'ensemble de la copie, ou ce qui en tient lieu.

Tout juste, tu observeras que pour renseigner le département de l'université auquel l'étudiant(e) appartenait [la discipline ou la matière quoi !], le très joli "95" est presque touchant et témoigne de l'incurrie totale de l'érrudi(e) qui n'aura finalement pas eu la délicatesse de m'épargner de sa prose si fatigante. Dès la deuxième ligne, on se prend déjà un mauvais pluriel et quel mauvais pluriel : "l'un des facteurs socials" !!!! Du grand art ... C'est à la limite de ce que l'on peut supporter quand on lit un skyblog ou celui de [non, pas de nom ... c'est trop facile et après on va dire que je fais une fixette] ! Sauf que moi, cette deuxième ligne, elle me flingue pour un moment, surtout quand je n'ai pas l'ombre d'un début de plan, que tout est mal écrit et que les idées sont presque inexistantes.

Un naufrage que je te dis !!!

Tto, qui se trouve encore un peu indulgent quand même