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une vie de tto
24 avril 2012

Le coup du parapluie

Ce n'est pas que je fais des amalgames avec plaisir mais bon, y a des bonnes femmes qui sont quand même de grosses buses !

Non, je ne parle pas de celles qui croient que c'est en jetant violemment leur sac sur les portillons de RER ou de métro pour les ouvrir au motif que leur pass Navigo se trouve à l'intérioeur et qu'il est difficile de le sortir ... Je ne parle pas non plus de celles qui discutent toujours au milieu du trottoir comme si elles étaient toutes seules [et c'est pire si elles sont au téléphone] ... Oublions aussi celles qui se croient toutes seules et marchent en plein milieu [ou même qui décident de prendre un escalator sur la gauche mais c'est du sport de monter les marches hein, alors bon ...] ... Bref, les gonzesses m'exapsèrent des fois.

Hier, il pleuvait bien ... il pleuvait tellement que j'ai failli renoncer à aller me chercher à manger, persuadé [à raison] que j'étais de revenir trempé nonobstant mon fier parapluie. Or donc, je décide de sortir, je prends mon parapluie et je me lance sur les trottoirs mouillés et glissants du VIIIè arrondissement ... C'est alors que je croise une nuée de dindes avec des bottes épouvantables [je t'ai déjà dit que je déteste les bottes chez une fille ? Je trouve cela vulgaire !!!!], des filles avec des talons qui sont des échasses sur une patinoire ... bref, des dindes ! Sauf que la dinde a son parapluie ... et comme elle est gourdasse, elle parle à son amie la dinde qui se trouve de l'autre côté du parapluie sans regarder devant elle ni même se soucier de ceux qui, éventuellement et par improbable [puisqu'elles sont forcément seules au monde] pourraient être amené à les croiser ...

Je passe sous silence la taille du parapluie qui ressemble davantage à un parasol compte tenu de la circonférence démesurée [oui oui, c'est une expression qu'on a déjà employé à mon propos en des circonstances qui n'ont pas grand chose à voir avec ce dont je parle présentement ... mais je tenais à te le rappeler] ... ladite circonférence interdisant à quiconque autre d'espérer passer sans perdre un oeil, être décapité ou que sais-je encore. Oui parce que la dinde au grand parapluie est un peu comme la nanaze qui conduit une voiture trop grande : elle ne voit rien, n'anticipe rien et surtout se laisse promener par la chose ... et comme c'est jamais sa faute ...
Donc tu l'auras compris, j'ai croisé deux blondasses qui rigolaient bêtement parce que le vent les malmenait avec leur parasol 14 fois trop grand pour elles deux et qui, en plus, ne les protégeait pas. Elles ont failli m'éborgner, m'ont contraint à lever énormément le bras pour que la seule tige de mon parapluie puisse avoir un espoir de survivre à la fatale rencontre de nos trajectoires et en plus ... elles te bousculent, rigolent comme des idiotes et ne s'excusent pas [bah non que je suis bête : elles sont toutes seules !!!].

Tu ajoutes à cela, plus, les mamies qui regardent leurs pieds plutôt que devant elles, les bonnes femmes qui ont trop de sacs pour arriver à tenir un parapluie droit, celles qui marchent avec leur parapluie sous des endroits abrités [tellement utile et totalement pas casse-couille pour ceux qui n'auraient pas de parapluie] ... Bref, elles m'ont agacé.

Mais bon ... puisque j'en suis là, je voulais aussi te parler de mon parapluie à moi ... Parce que mon parapluie a quelque chose de particulier : il peut paraître un peu déglingué [encore qu'il se tienne formidablement bien et soit d'une élégance évidente] mais mon parapluie a une histoire.
Je l'ai récupéré en 1994/1995 ... alors que je débalyais l'appartement de ma tante  contrainte d'évacuer son appartement de la Rue Charles Floquet donnant sur la Tour Eiffel. Nous vidions les cartons de son mari décédé en 1980 [faudra que je te raconte cette histoire un jour], j'envisageais les vêtements laissés intacts depuis 15 ans comme s'ils avaient été rangés la veille ... Et puis, je tombe sur un parapluie repliable noir. Ma tante me le donne et m'explique que c'était celui de son mari que je n'ai connu que cinq années [donc, j'en ai un souvenir brumeux]. "C'était son parapluie ... Il n'est peut-être pas en bon état mais il l'aimait beaucoup ... il l'avait depuis longtemps."
Elle m'expliqua alors qu'il l'avait acheté au début des années 70 et qu'il le trouvait pratique ...
La magie de ce parapluie, c'est ça : il a plus de 40 ans, mais il me sert encore et je continue à le faire vivre à chaque fois qu'il peut m'être utile. Voila pourquoi ... je ne change pas de parapluie.

Tto, attaché à des trucs comme ça

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Commentaires
G
J'ai, depuis longtemps, fait le constat que la pluie rend le citadin idiot : il ne sait pas marcher avec un parapluie, la simple idée de recevoir une goutte sur le crâne le terrifie au point de générer des embouteillages monstres à la sortie du métro (ou à la montée du bus), comme s'il s'agissait d'acide hautement corrosif, il ne sait pas non plus conduire, bref, il est encore plus niais de d'ordinaire. Et les dindes n'échappent pas à la règle.
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J
allez! passons sur les bonnes femmes -dindes :D<br /> <br /> et attachons nous à ce parapluie magique qui va bien durer encore 40 ans ah! c'était du solide dans les années 70<br /> <br /> bonne journée sans pluie Tto...là c'est pas gagné!
Répondre
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