C’est un fait, une réalité que dis-je … presque une épidémie : va falloir s’occuper dare dare [et non pas dard-dard] des boules des messieurs qui t’entourent parce qu’il y a comme un péril en la demeure.

Dans un bulletin épidémiologique publié en février dernier, l’Institut de Veille Sanitaire a tiré la sonnette d’alarme et révélé que le nombre de cancers du testicule a largement augmenté depuis 50 ans en France.
Ok ok, tout augmente, mais quand même … Là, y a un moment faudrait voir à faire gaffe parce que le baril de pétrole faisant un joli prix de 2€ à la pompe c’est pénible mais ne plus avoir les glaouis qui fonctionnent, c’est fichtrement contrariant. Le pire, c’est que ce n’est pas typiquement français cette histoire : tous les pays développés sot touchés d’une baisse de la fertilité masculine et d’une fragilité des boules en question.

Le fameux bulletin épidémiologique hebdomadaire publié le 21 février 2012 par l’Institut de Veille Sanitaire annonce donc que depuis 50 ans, le nombre de cancers du testicule en France métropolitaine a fortement augmenté. Il souligne même une hausse de plus de 33% des opérations de chirurgie pour soigner ce type de cancer sur la période 1998/2008, donc une certaine et indubitable […] accélération.

Le cancer du testicule ne représente qu’1 à 2% des cancers chez l’homme [1.500 cas annuels quand même] mais il est celui qui se déclare le plus tôt chez les 20-35 ans, et plus généralement chez les moins de 40 ans.
Ce phénomène propre aux pays développés s’accompagne comme on pouvait s’y attendre d’une baisse de la fertilité masculine causée par une détérioration de la qualité du sperme et une augmentation des malformations génitales masculines. Bref, que du bonheur en barre … enfin, en boules !

La lecture du bulletin précité souligne que ce cancer touche plus certaines régions que d’autres pour des raisons encore inconnues. Ainsi, l’Alsace, la Lorraine, la Bretagne et les Pays-de-la-Loire sont les territoires les plus atteints alors que le Languedoc-Roussillon et l’Ile-de-France sont les régions qui s’en tirent le mieux. Peut-être que c’est dans ces deux régions là que l’on tire le mieux sur ces testicules qui n’en peuvent plus d’être mal menées …

Devant ces constatations, les médecins de l’Institut de veille sanitaire ont d’ores et déjà conseillé de mettre en place une surveillance de la santé reproductive de l’homme pour identifier les éléments environnementaux et génétiques qui seraient susceptibles de favoriser l’apparition et le développement du cancer du testicule. Et donc, pour cela, ton Tto a décidé de jouer son rôle de service public [et même de sévices publics] en te donnant de bonnes recettes pour bien t’occuper de tes boules magiques qui font le nectar tant prisé que tu produis ou les boules de celui dont tu as à cœur de t’occuper … Oui, définitivement, ce billet est très attentatoire aux bonnes mœurs, de l’illustration au contenu !!!

Alors donc, pour bien gérer les gonades considérées, rien de mieux que procéder à quelques examens bien choisi et faire preuve d’un certain tact voire d’un doigté particulier … Je ne veux pas trop m’avancer mais je crois que le Docteur Love ne me désavouerait pas. Donc, comment fait-on ?

Que tu sois seul ou pas, c’est toujours avec les yeux que l’on pourra avancer. En effet, même si tu vas dévorer des yeux les précieuses balles viriles, avant de te ruer sur elles et tandis que tu auras le nez de dessus [si tu es seul, c’est qu’en plus tu es très souple], il faut se livrer à une palpation [autopalpation si la solitude t’a envahi] mensuelle, sur le modèle de l’autopalpation féminine pour le cancer du sein. Cet examen doit de préférence être pratiqué après un bain ou une douche bien chaude, qui permettent un relâchement du scrotum.
Donc, face à un miroir, tu vérifies qu’il n’y a aucune enflure [pas de nom …] au niveau de la peau ou du scrotum.  Je rappelle que le scrotum c’est le sac de peau qui contient les testicules et qui s’étire du pénis à l’anus.
Pour pousser plus loin l’examen, il faut utiliser les deux mains pour être plus efficace. Allez hop, on prend son Index et son majeur qu’on place sous le testicule, le pouce au dessus et là, tu palpes comme un gros malade un testicule puis l’autre, puis le premier, puis le second. Bon ok ok, sous couvert de jouer les docteurs, l’intérêt est quand même de vérifier et non pas d’abuser de la situation … Que les choses soient claires : cette manipulation n’est normalement pas douloureuse si elle est faite dans l’esprit de l’examen [évidemment, on peut tomber aussi sur des affreux malades qui en profitent pour jouer les sadiques]. Si l’un des testicules est légèrement plus volumineux que l’autre, pas de problème, c’est souvent le cas. En revanche, si tu notes que la différence de taille est importante voire substantielle voire marquée, il vaudrait mieux aller en parler rapido au docteur, le vrai.

Pendant ta palpation , tu trouveras certainement sous tes doigts un petit tube qui n’est autre que le canal spermatique qui sert à recueillir et transporter le sperme, ce précieux nectar. Pas de panique si tu penses d’un coup avoir trouvé une tumeur épouvantable car tel Christophe Colomb, tu n’auras trouvé les Indes mais bien ce canal spermatique normalement.  De même, toutes les grosseurs ne sont pas forcément des tumeurs : il peut s’agir d’une inflammation, d’une accumulation d’eau ou d’un paquet de veines dilatées. Avoir de grosses boules est souvent la conséquence de l’un de ces trois facteurs.

Donc, en gros tu as compris ce qui te reste à faire : à palper !!!
Et merci qui ? Bah oui, ton Tto aime bien te faire faire des travaux pratiques et utiles. Et si en plus on joint l’utile à l’agréable … bah oui, une fois l’examen réalisé et les conclusions de celui-ci rassurantes, alors là, autant y aller franchement et se livrer à tous les excès que l’excellente santé de tes couilles autorisent !!!

Tto, même palpeur