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une vie de tto
19 janvier 2012

Je préférerais faire l'amour mais voila ... c'est la guerre !

tto_et_la_compagnie_ch_rieTu veux que je te dise les choses ? Je suis malheureux !

Voila, ça c'est dit et comme ça, tu ne pourras pas dire que tu ne savais pas ... [pas toi lecteur, elle !]
Parce que bon ... tu m'as attiré à coup de promesses, à coups de milliers d'euros, à coups de flatteries et autres révérences à un moment où il était facile de me tourner la tête tellement la World Company m'avait piétiné ... tu m'as encensé à un moment où j'avais besoin qu'on me fasse comprendre que je n'étais pas un meuble poussiéreux, tu m'as valorisé à un moment où je commençais à me faner ... Et puis voila, les illusions ont mué en désillusions, amères, âcres et indigestes de sorte que depuis plusieurs semaines, je te le dis franchement : tu es loin d'être la Compagnie chérie que je pensais que tu serais.

Probablement que je n'ai pas été lucide, pour une fois trop crédule, abusivement confiant [ce qui ne me ressemble pas et ce qui confirme que je suis bien dans le vrai à cet égard] et un brin primesautier à imaginer que toi, Compagnie chérie, était moins engoncée dans des conservatismes égotiques contre lesquels je n'avais d'autre choix que de me soumettre. or, c'est là bien mal me connaître et les oukases d'une dinde, les turpitudes d'une hiérarchie versatile et fuyante associées à l'ambiance très girly [voire trop girly pour le mâle que je suis] me conduisent à tirer la conclusion suivante : je crains de ne pas trouver ma place au sein de ton monde merveilleux. J'ai beau chercher, j'ai beau me remettre en cause, j'ai beau prendre du recul ...

Il n'en demeure pas moins vrai qu'à mon âge et à raison tant de mon statut que de mon expérience [dont on me dit, à présent, qu'elle ne serait pas si étincelante que cela ... la danse du ventre a cessé, de toute évidence], il est des choses que je refuse.
Je refuse qu'on vienne m'emmerder parce que mon bureau n'est pas rangé : j'ai toujours considéré que les bureaux rangés témoignaient soit d'une inactivité évidente ou d'un trouble psychologique sévère.
Je refuse qu'on vienne me tancer parce que je prendrais trop de temps pour déjeuner [alors que d'autres ne se privent pas d'aligner les heures de pause].
Je refuse que l'on me fasse remarquer que j'écoute de la musique en travaillant tout simplement parce que c'est ma façon de m'isoler du piaillement et des glousseries des pintades de la basse-cour.
Je refuse que l'on me prenne de haut en me traitant comme un petit garçon de 3 ans qui serait moins qu'un junior tout juste sorti de la couveuse.
Je refuse que l'on me demande encore d'être force de proposition à raison de mon expérience successfull d'avant alors que chaque tentative se solde inévitablement par un cartonnage en règle au motif qu'il faut que je respecte la culture de l'entreprise.
Je refuse que l'on m'inscrive dans un schéma de regression.
Je refuse, même si je ne les connais pas depuis longtemps, que l'on fasse pleurer mes collègues.
Je refuse les tartufferies et autres figures imposées qui me sont sembler ton ambiance de travail, Compagnie chérie, àc elle d'un carnaval vénitien au sein duquel le poignard me frôle de très près en ce moment.
Je refuse d'adopter la suffisance consistant à dire que les autres sont des cons et qu'on ne peut pas trvailler avec des boeufs.

Ça en fait des choses, n'est-ce pas ... Pourtant, je suis encore là et je m'accropche, me murant dans un silence de résistance, fermant la porte de mon bureau en tentant d'anticiper le prochain coup, en espérant trouver la faille [que d'autres me confient n'avoir pas identifié]. Pour ceux qui me connaissent bien, c'est le très mauvais signe d'une attitude belliqueuse : oui, Compagnie chérie, je suis désormais en position combat, prêt bientôt à rendre coup pour coup quand je me serai affranchi de cette période d'essai qui est ma dernière bride.

Oui, je continuerai à être libre, à prendre des initiatives même si cela heurte les conservatismes et les dogmes en place considérant que tout cela a bien besoin d'être dépoussiéré. J'y suis arrivé avec la World Company, ce n'est pas toi Compagnie chérie qui viendra à bout de mon entêtement dont tu n'imagines pas la puissance. En attendant, je redécouvre tout mon potentiel machiavélique. J'envisage beaucoup de choses et parfois peu honorables mais j'ai pris acte du fait que tu permettais que l'on agisse de la sorte à mon encontre. Reconnais qu'il est de bonne guerre que je rende la pareille, avec le sourire et une commisération de bon aloi puisqu'elle est de mise en ton sein. N'oublie pas une chose : je gagne toujours et demande à la World Company ce qu'il en est.

Tto, en manoeuvre

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Commentaires
G
Vivement le récit des premiers jours post-période d'essai !
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F
Ouh là pas bon, et quand Tto est comme ça .... ça fait mal .....
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N
je vais continuer dans la lignée "Chris le Flingueur":<br /> <br /> <br /> <br /> Mais y connaissent pas Tto ces mecs ! <br /> <br /> Y va avoir un réveil pénible... Il a voulu être diplomate à cause de vous tous, éviter qu'le sang coule... Mais maintenant c'est fini... il va les travailler en férocité... les faire marcher à coups de latte... A sa pogne il veut les voir... Et je vous promets qu'il demanderont pardon !... Et au garde-à-vous !
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L
Ah d'accord c'est à ce point là!! He ben tu n'es pas sortis de l'auberge Tto, va falloir s'accrocher! <br /> <br /> je te fais une bise de soutien :)
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C
Il ne connaissent pas Raoul à la Cie Chérie. Il y en a qui font finir façon puzzle aux 4 coins de Paris. lol.
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