Charnière, aujourd'hui et demain
Tu n'imgaines pas ce que je peux avoir comme choses à te raconter ce matin et rien que pour ça [oui, si j'avais dit "rien que pour toi", tu aurais pensé que je me lançais dans une bravade musicale à la Feldman et qu'après les tup tup tudup, tup tup tudup, tup tup tup tup tup ... ce qui pour un lundi est une arme de destruction massive totalement non conventionnelle], tu t'attends forcément à un post-it ! Forcément ...
Et pourtant, tu me connais : je n'aime rien tant que de te choquer, te surprendre ou faire un jeu de mots tout pourri pour le plaisir d'en faire un [quitte à me facher avec la cible dudit jeu de mots]. Donc ... avec ce même "forcément", tu comprends à l'instant qu'il n'y aura pas de ... post-it !
En revanche, il y aura une envie de te dire qu'en ce 12 décembre, je suis entre deux eaux, partagé sur tout un tas de choses plus ou moins aisées ...
On ne va pas en faire l'inventaire à la Prévert [parce que tu pourrais, diablement, convenir avec moi que je suis un sérieux cas clinique d'études psychiatriques], mais les domaines interrogatifs sont nombreux, divers et variés mais tous convergent vers le même constat : des choses changent.
- Je sors d'un wikende magnifique avec Zolimari, avec lequel j'ai eu, vendredi soir, une conversation ferme et à la mesure de l'enjeu, lequel consistait à le remonter un peu, lui donner confiance et lui faire comprendre que je l'aime comme il est et qu'il n'a pas besoin d'imaginer que ceci ou cela pourrait me décevoir le concernant.
- J'ai reçu un texto, après deux ans de presque silence, pour m'inviter à prendre un verre entre Noël et le jour de l'an ...
- Je devrais certainement continuer à expliquer à ma marraine que la main est encore tendue, après sa dernière réponse qui ne peut inviter à faire autre chose que dire "Basta"
- On m'appelle pour du travail et je vais clairement refaire mon cv, pour des raisons tellement évidentes que je me demande encore comment je fais pour aussi bien dormir
- Je crois que je n'aime définitivement pas Noël et sa cohorte d'obligations sociales qui vont, encore, m'obliger à recevoir des cadeaux [ce que je déteste] ... et en plus, Zolimari galère à donf pour me trouver un cadeau et je suis bien impuissant à lui dire ce qui me ferait plaisir puisque, comme d'hab, je m'achète tout ...
- J'atteins une sérénité que je construis depuis des années avec Zolimari et il me semble que tout cela est simple, facile et régénérateur avec l'idée qu'il ne faiut pas que cela s'arrête un jour ...
- Je m'entoure de bien gentils lecteurs et amispour certains avec lesquels je partage des émotions et des petites attentions ... comme des petits cadeaux du quotidien qui m'arrachent un sourire alors que la machine à laver de ma vie continue son programme essorage diabolique auquel je continue de résister parce que, comme je le disais à Zolimari, on est des winners !
- Les bouches de Noël me plaisent décidément beaucoup [et toi aussi, lecteur, si j'en crois les audiences depuis quelques semaines ... merci beaucoup] et apportent ce que je voulais pour cette fin d'année : du plaisir.
- Je dévore chaque occasion qu'il m'est donnée de profiter de mes parents, avec ce sentiment étrange de vouloir rattraper un temps perdu que je ne parviendrai jamais à compenser mais qu'importe ...
Tu vois ... et encore, tu n'imagines pas ce qu'il y a encore ... mais ce serait trop long, trop impudique et probablement trop pas strictement personnel et lui n'est pas comme moi : il ne veut pas forcément que je te parle de tout, en totalité.
Alors, ce wikende ... j'ai eu tout ça dans la tête [ce qui contraste sévèrement avec le wikende précédent] et, avec tout ce qui me plait, j'ai écouté quelques notes de Coldplay qui résument assez bien la situation ...
Si tu veux les images, elles sont là ...
A ma place, je le suis assurément même si j'ignore où on va. Je sais juste qu'on ira et au sortir de ce congé de fin de semaine, j'ai acquis la certitude suivante : tant que tout sera ainsi, tout ira bien parce que cette vie est la mienne, à l'image de ce que j'ambitionne pour nous, pour eux, pour moi ... Zolimari me touche, m'élève et me confirme une chose : je ne me suis pas trompé, il est mon évidence.
Je pense que je vieillis, je pense que je vieillis bien,
Je pense que l'année s'achève [et le programme qui t'attend ici sera somptueux], je pense que l'année s'achève bien ...
Tto, introspectif même si ... ce n'est jamais trop