Quelle descente !
Encore un billet que tu vas aimer aujourd'hui ...
Pourquoi ? Mais parce que je suis en grande forme [comprendre le contraire] ...
Il faut y trouver la cause dans ce que j'écrivais vendredi dernier, qui a empiré depuis au point que je pense que la journée va être, à certains égards, décisive. Bah oui ... je te l'ai dit et répété : s'il y a bien une chose à ne pas faire avec moi, c'est me prendre pour un con.
Donc ... j'ai passé un wikende de merde à broyer du noir, à me réveiller toutes les heures terrifié que j'étais, à suer d'angoisse dans tous les sens comme lorsque je m'en vais à la guerre. Je suis d'une humeur de chien, je vois tout dans le mauvais sens, je suis plus coupant que du verre, je sabre la journée de mon Zolimari qui n'y est pour rien et forcément, je culpabilise davantage.
C'est pas dur : hier, rien qu'en paraissant devant ma Môman, elle a tout de suite vu que ça allait mal, que j'avais mon regard de tueur, qu'il allait être difficile de me dérider ... et pourtant, cinq heures plus tard, elle y est parvenue avec Zolimari, les deux comprenant que là, la soupape n'était plus d'aucune utilité vue la pression à laquelle je suis l'objet.
Ça ira donc mieux un autre jour ... quand j'aurai trouvé ma place, quand j'aurai réuni les raisons de m'apaiser un peu, quand le rythme décélérera un peu, quand ... quand je ne sais pas.
Samedi matin, Zolimari m'a écrit ces quelques mots :
Je suis là pour Toi, pour te changer les idées ... Je t'aime de tout mon coeur, tu es mon chéri pour la vie.
Tto, qui te dit "à demain"