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une vie de tto
30 novembre 2011

Le jour de ...

Une chose est certaine, ma vie mériterait d'être vécue ... Même moi je suis totalement impressionné par le tourbillon qui en résulte ...

Aujourd'hui est donc le jour de ...
- la publication tardive ?
- la fin du mois de novembre ?
- la Saint André ? Tout va bien alors ...

Et pourtant ... Aujourd'hui, je voulais te parler initialement de choses légères avec un nouveau cadeau dans la HOTte de Noël mais, tout est venu chambouler mes plans initiaux ... On va donc remettre ces fabuleuses capotes toujours aussi utiles et nécessaires qui m'auraient permis de te parler, en avance et parce que j'aime ne rien faire comme tout le monde [puisque tout le monde en parlera demain], de la journée mondiale de lutte contre le SIDA ... J'avais prévu d'y aller de ma rengaine à te dire qu'il faut te protéger, qu'un bout de caoutchouc m'assure de te compter encore longtemps comme un lecteur préféré, que non le plastique ne travestit pas toute une relation et que le faire sans rien est différent certes mais qu'on prend beaucoup de plaisir avec aussi ... Bref, j'avais prévu mon truc, j'avais anticipé plein de choses et un rappel sur le fait que sucer sans se protéger, c'est aussi s'exposer et se mettre en danger. J'avais même prévu un petit logo ... Et pourquoi que je voulais faire ça aujourd'hui ? Parce que demain, je dé ... marre, je dé ... bouche bref, demain le calendrier de l'avent des bouches de Noël commence !!!! Et que donc, mélanger les deux sujets ne me paraissait pas opportun sinon souhaitable.
Aujourd'hui est donc le jour d'avant de tout ça ...

Oui mais voila ... aujourd'hui est aussi le jour d'après ...
Depuis hier matin, je [me] suis mobilisé comme je le fais dans les occasions nécessaires pour mon fidèle et inoxydable ChrisbiLife & Co(mplètement dévasté) qui s'est pris un sale coup ... Un texto lundi soir tandis que je dormais déjà ... un échange mardi matin ... une conversation téléphonique et des mots pour apaiser les maux. Oui, mon sociétaire va mal, il a subi le choc, il est atteint d'un mal qui ne se guérit qu'avec le temps, celui des habitudes et de l'évidence de ce qu'on ne construit rien de durable seul.
Je connais bien ces chemins, je sais les mots à employer, je n'ignore pas grand choses des sentiments qui habitent en de pareilles circonstances ... et surtout, je connais le bonhomme [les deux même ... puisque bon, j'ai tout suivi depuis le début et même avant], je le pratique depuis tellement longtemps que c'est un peu comme si je l'avais fait [non non, ne recommence pas, ce n'est pas comme si je me l'étais fait ... je sais bien qu'on nous a prêté une sacrée relation]. Il sait que je sais, nous avons tant parlé de lui, d'eux que je pense, sans immodestie, être probablement celui qui pourrait lui être utile en cette période difficile qui vient après tant de changements.

Depuis hier matin, je suis sur le pont, je l'appelle plus souvent que d'habitude, je l'entoure, je ne le lâche pas ... oui, je suis présent comme à chaque fois que quelqu'un a besoin de moi. Ce soir, en dernière minute, on a [Zolimari et moi] décidé de l'avoir à la maison. pas forcément pour parler de ça, pas forcément pour lui tendre les kleenex qui essuieront ses yeux, juste l'avoir parce que, dans ces moments là, il est important de ne pas être seul [même si on a l'impression du contraire].

Le jour d'après donc ... Je n'aime pas que mes amis aient de la peine ou qu'ils souffrent. Alors, oui, je me coupe en quatre, je démultiplie ce que je peux faire, je suis avec eux, toujours et encore. Il va comme on peut aller quand on se relève d'un ko magistral accompagné de divers petits taquets depuis hier. Comme je l'ecrivais à quelqu'un qui me demandait de ses nouvelles hier, les histoires d'amour qui finissent sont des pulls que l'on détricote, et à mesure que l'on tire les fils, on n'imaginait pas qu'il y avait autant de noeuds.
Évidemment, les crises d'hystérie des dindes du boulot parce que j'ai envoyé un mail qui est moins bisounours que les autres sont une douce fantaisie ... fantaisie qui leur apprend que je ne suis pas la moitié d'un con : j'en suis un complètement et quand on me déclare la guerre, on a toujours la guerre mais avec le sourire.

Tto, sur tous les fronts

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Commentaires
N
Et je ne doute pas que vous réussissiez à lui mettre du baume au cœur et à lui soutirer quelques sourires!
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J
Fais lui plein de câlins réconfortants de notre part ! Il est entre de bonnes mains.
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G
Puisque tu l'auras sous la main, dis-lui que je, nous, tous pensons bien à lui et qu'on lui envoie (par ton intermédiaire si tu le veux bien) tout un tas de hugs réconfortants.
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P
heureux que Christophe puisse compter sur ton amitié pour le réconforter dans cette dure épreuve. merci pour lui.
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