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une vie de tto
8 novembre 2011

Tant va le Copé à l'eau qu'à la fin, il nous les casse

le réquisitoireSi La Fontaine eût été parmi nous, il y a fort à parier qu’il aurait trouvé en notre client du jour l’inspiration nécessaire pour écrire un ersatz d’une fable bien connue, celle de la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf.

Oui Mesdames et Messieurs les jurés de ce tribunal imaginaire, Jean-François Copé est semblable à ce batracien qui pensait que vouloir c’est pouvoir [ah bigre … ce mot est pire qu’un opium dégainé devant un dépendant en état de manque … le pouvoir et Jean-François Copé, c’est l’histoire d’un « Je t’aime moi non plus » déchirant].

Celui qui est maire des meldois depuis 1995, date à laquelle il remercie encore le ciel d’avoir parié sur Chirac et non Balladur comme la mouvance ambitieuse grouillant dans la baronnie des Hauts-de-Seine, est arrivé à prendre la tête du parti majoritaire à l’Assemblée Nationale après que la gestion calamiteuse de son ennemi irréductible, Xavier Bertrand [petit agent d’assurance santé], ait convaincu le locataire de l’Elysée de procéder au changement nonobstant l’inimitié qu’il éprouve pour son confrère avocat Copé.

En effet, elle est bien loin la fameuse confraternité de la robe entre ces deux là, Copé s’étant assis sur ses ambitions gouvernementales depuis le début de la Présidence sarkozyste. Aussi, depuis, il enchaîne les brillantes prises de parole pour suggérer d’amender ici la réforme de l’audiovisuel si chère à celui qui l’a trahi en 2004 pour les Régionales, de se payer la tête de Martin Hirsch qui fait décidément trop de social pour un gouvernement de droite qui n’a plus de gages à donner, de tenter de tenir un groupe divisé mais soucieux d’exister face à un exécutif omnipotent et surtout de trouver un équilibre impossible entre la solidarité gouvernementale et le souci de la réélection compromise du bataillon de députés UMP. Bref, il promet la lune en faisant fi de toute EVECTION qui lui est propre ... celle-ci ne s'impsoeraa que plus tard et il sera toujours temps de dire qu'on ne pouvait pas faire autrement ...

jean-francois copéL’ambition dévorante et pathologique de Jean-François l’a parfois amenée à tutoyer la ligne jaune … Quelques soucis de métrage de ses appartements, quelques conflits d’intérêts supposés à raison de ses mandats et de son foudroyant travail d’avocat chez Gide à 20.000 € mensuels, et pourtant rien n’y a fait : Copé a maintenu le cap d’un destin auquel il croit dur comme fer tant et si bien qu’au jour de son mariage il lance à la cantonade à ses invités qu’ils peuvent se féliciter d’avoir assisté au mariage du futur Président. Las, il divorcera …

Mais voila … le 17 novembre 2010, Copé s’empare du parti, comme Sarkozy l’avait fait avant lui, renforçant ainsi ce parallèle qu’il réfute tant mais qu’il soigne tellement. C’est d’ailleurs de sa première entrevue avec Sarkozy, par l’intermédiaire de Nicoals Barre [le fils de Raymond] que Jean-François Copé retiendra les trois principes qui vont le guider dorénavant : 1. en politique, ce qui compte c'est le parti ; 2. il ne faut rien demander, il faut prendre ; 3. il faut se marrer, sinon on déprime.

Aujourd’hui, il a réussi à imposer sa candidature au plus tard pour 2017 alors qu’il n’a rien proposé qui ne soit vaguement pas populiste, multiplie les bourdes à la tête du parti [la dernière consistant à perdre le Sénat], se prend les pieds dans le tapis sur les affaires [ah qu’il est gênant ce cher Takkiedine aux souvenirs trop précis] en tentant d’avoiner les journalistes sur le traitement de l’affaire DSK, s’affiche avec Brigitte Barèges alors que celle-ci délire sur le mariage homosexuel … et ne parlons pas de Christian Vanneste dont il pourrait prononcer l’exclusion …

Oui mais voila, Copé regarde ailleurs et se désespère de ne pas voir sa côte de popularité décoller. Certes, il aura le temps d’être populaire quand Sarkozy sera carbonisé mais après plus de quinze années d’un activisme tous azimuts, cela tarde à venir pour celui qui y voit une insupportable ironie, lui qui aime tant cela d’ordinaire.

En a-t-il seulement les épaules ? Ses faiblesses sont nombreuses : il en partage un certain nombre avec Nicolas Sarkozy … et ses ennemis le savent bien, nourrissant jour après jour les dossiers qu’il conviendra toujours d’adresser au Canard Enchaîné ou au Parti Socialiste … Tout n’a pas été enterré, loin s’en faut et Copé s’y prépare.

Le drame de Copé n’est-il pas finalement comme le disait La Fontaine que « tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs, tout petit prince a des ambassadeurs, tout marquis veut avoir des pages. ». Telle est la maxime de cette fable, qu’est probablement la vie de Jean-François, né le 5 mai 1964 à Boulogne-Billancourt …

le mot du premier2EVECTION : Inégalité dans le mouvement rotatoire de la lune à cause de l'attraction du soleil

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Commentaires
N
Dis donc Tto... tu ne serais pas en train de développer un vilain fantasme sexuel???<br /> Hier tu nous parlais déjà de Raymond Barre (pour nous préciser que Norma n'était pas de sa famille)... aujourd'hui tu nous parle du fils!!!
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W
Tiens c'est très drôle ça: j'avais choisi le même mot !!!!!!
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C
C'est sûr qu'au lendemain de l'élection de 2012, il va y en avoir des grenouilles de droite qui vont croasser de partout en vue de 2017.<br /> Et sinon je sui encore le 1er. on va finir par croire que je ne bosse pas. Donc mon mot est paréchème
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