Il n'est de si bonnes Compagnies qui ne se quitte ...
Depuis quelques mois, plusieurs semaines, une grosse poignée de jours ... des choses ont changé au point qu'il était impossible de poursuivre davantage et de s'obstiner. C'est ainsi ... la vie est ainsi faite que, des fois, on a beau lutter, s'entêter, ne pas y croire parce que la force de l'habitude a ceci d'aveuglant qu'elle évite de se poser des questions pourtant fondamentales, des questions qu'il est toujours utile de rappeler.
Après m'être posé toutes sortes de questions, avoir retourné le problème dans tous les sens, écouté longuement les uns et les autres, fait la part des choses sans passion ni rancoeur, regardé calmement ce qu'impliquait une telle décision qui impose de revenir sur autant d'années de service ...
Hein ? Quoi ? Comment ça tu sues à grosses gouttes ??? Peur ? Peur de quoi ? Tu savais bien que cela finirait par arriver quand même ... Tu ne lis pas ce que j'écris ou quoi ?
Et pourtant ... tu vois ... je ne suis pas triste. Pas du tout même ! Limite, je suis carrément soulagé au point que tout est vraiment comme je pensais que ça le serait tant cela m'aliénait à force. Et même Zolimari me le disait tout le temps : Tto, ça ne peut plus continuer ... c'est entrain de te détruire. Je vais te faire une confidence : j'en ai même pleuré ...
Ainsi donc, ce matin, oui ... je suis plus léger, plus serein ... plus appaisé ... plus heureux. Heureux aussi parce que je te le dis, parce que je suis fidèle à la ligne que je me suis toujours fixé dans cette colonne : être authentique. Donc voila, en quelques mots [toujours trop, je sais], la bonne nouvelle de la journée, que je traine depuis quelques jours parce qu'en dehors d'un statut facebook énigmatique, je n'en ai rien dit.
Jean-Louis Aubert aurait presque du chanter le larmoyant "Voila c'est fini ...", ça aurait été totalement raccord !
Nul n'est irremplaçable et comme je le dis souvent, il n'y a que les cimetières qui soient peuplés de gens indispensables. Or, je suis bien vivant !
Hé oui, lecteur adorateur, tout a une fin et là, je t'annonce clairement la fin : il n'est de si bonnes [World] Companies qui ne se quitte ... Plus de détails, dimanche pour "La première fois que je quitte la World Company".
Tto, affreux vilain garçon [je sais]