La première fois que ... j'ai rencontré Fabisounours
Finalement, me courrir après pendant des mois, c'est bien décourageant des fois. Et voila que des fois, il ne faut pas grand chose d'autre que d'être au garde-à-vous et saisir une opportunité ... un appel au peuple implicite ... Fabisounours avait émis le souhait [partagé] que nous nous rencontrions et que nous cassions le mur électronique de nos dialogues par mails interposés. Moi, évidemment, j'étais d'accord mais comme toujours avec moi, le plus dur c'est d'arriver à trouver un jour, une heure qui soit compatible avec cet agenda épouvantable qui est le mien ... [si tu savais dans quel état il est cet agenda ... plus un seul wikende de libre d'ici fin janvier au jour d'aujourd'hui !]
Et puis voila, jeudi soir, j'étais célibataire puisque Zolimari avait eu l'idée saugrenue d'accepter une invitation de ses nanazes de collègues dans un pseudo bon resto [qui se révélera être un indien banal et moyen] plutôt que passer sa soirée avec son super Tto ... ouais, je sais, même moi j'avoue que ... bon hi hi hi ... Bref, j'étais donc célibataire et là, jeudi matin je me suis souvenu que j'avais envie d'aller voir une expo photo qui, de toute façon, ne plairait jamais à Zolimari [trop de zizis, trop de drogués, trop d'idées noires ... bref trop pas pour lui]. Allez hop, l'idée me trotte dans la tête, je cale ma soirée en solo et hop, je poste un statut facebook au cours du déjeuner pour annoncer à la planète entière que j'allais me la jouer culture ce soir là !
Vers 14h, je reçois un piti mail qui me demande si je tiens absolument à rester célibataire ce soir et si un Fabisounours serait le bienvenu pour m'accompagner ? Rhooo ... bah dis donc, finalement, le créneau que l'on cherchait depuis des mois serait donc à portée de main !!! Après quelques réunions et diverses embuches purement professionnelles, je confirme à Fabisounours notre rendez-vous à l'entrée de l'expo Larry Clark [dont je te parlais hier] vers 19h/19h30. Comme il a de la chance, je lui file mon numéro de bigophone de star et obtiens en retour le sien [nan mais tu te rends compte ??!!! J'ai le numéro de téléphone du blogueur influent du moment !!!!].
Vers18h45, je me mets en route et ... c'est parti pour le Palais de Tokyo [l'expo Larry Clark se trouve au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris qui est juste à côté du Palais de Tokyo]. Là, autant te le dire tout net, je vais vivre l'enfer avec déprime intégrée. Ne crois pas que Fabisounours soit à l'origine de cet état, bien au contraire. C'est juste que ce quartier de Paris, ce soir là, c'est le Bronx avec Hu-Jin-Tao qui serait revenu avec son service de sécurité pour acheter une Tour Eiffel qui clignote. C'est bien simple, je vais me taper 80 minutes de recherche d'une place de parking avec pluie [ce qui a toujours pour effet chimique et scientifique de faire en sorte que le parisien conduit encore plus n'importe comment ... c'est inéluctable]. Bref, on va s'échanger quelques textos pour se tenir mutuellement informés sauf que Fabisounours, il était à plat de batterie ! Et moi ? J'avais le niveau d'essence qui commençait à devenir inquiétant ! Vidés tous les deux en quelque sorte ...
Et puis, providence de chez providence, vers 20h20, j'ai enfin arraché une place, je me suis rendu super rapido au Musée où m'attendait Fabisounours depuis près d'une heure [le pauvre] dehors et sous la pluie. C'était moins juste parce que les caisses ferment à 21h15 et que nous sommes entrés à 20h40, oui parce qu'il faut que tu comprennes qu'il y avait un monde de feulie !!! Normal ... deux mega stars de la blogosphère qui se rencontrent, ça mettait clairement sur les dents tous les paparazzi de France et de Navarre. "Cherche un casque avec des étoiles" ... tel était mon dress-code permettant de le reconnaitre [m'enfin, je connais assez bien sa tête au Fabisounours].
J'arrive donc finalement, la bise, la satisfaction de se voir enfin ... Il me fait remarquer que je suis tiré à quatre épingles. Comme je sortais du boulot, je lui ai dit que j'étais habillé comme ça tous les jours [et que là, en plus, je n'avais rien calculé puisque ce matin, je ne savais pas que l'on se verrait]. On discute un peu et curieusement, on n'a pas la discussion de deux blogueurs qui se rencontrent ... Bah non, à part une remarque sur le fait que j'ai déjà écrit plus de 2.000 billets, on va s'en tenir là pour discuter de tout et de rien, d'expos ... et quelques minutes après récupéré nos billets, on file à l'expo pour contempler des jeunes gens tout nus, tout drogués, tout désespérant comme Larry Clark sait si bien les fixer sur ses pellicules. On évoquera "Ken Park" [précédent film de Larry Clark] que Fabisounours évoquera le souhait de revoir à la suite de cette expo avec son cher et tendre. Moi, clairement pas ... trop dur.
Au gré de l'expo, Fabisounours étant à cours de jus de téléphone va subtilement photographier, avec mon mien, quelques petites choses [que tu retrouveras bientôt chez lui mais qu'il faut que je lui envoie]. Même s'il m'a dit qu'il avait pensé que je parlais plus que ça [comment ça ? J'ai l'air d'un moulin à paroles ? Et puis moi, j'suis un garçon, pas possible de faire tout plein de choses à la fois ...], on a reconnu le chapeau de Geneviève de Fontenay, on a constaté qu'un garçon avait un gros zizi bien dessiné, que le papier peint de certains est décidément pas possible [et je ne te parle pas des coiffures choucroute hallucinantes].
Vers 21h50, une fois un passage à la ibrairie du Musée, nous nous quittons en nous souhaitant une bonne soirée [faut dire que Fabisounours était bien crevé et commençait à beaucoup bailler hi hi hi] et surtout en décidant de nous revoir tout vite bientôt avec nos chers et tendres respectifs pour une soirée sympa culturelle ou non. C'est sur, c'est clair, cela sera. Tout le problème est de savoir quand ... et pour ça, Fabisounours va me signaler que s'il est un peu pris, ce n'est en rien comparable à moi [c'est pas faux ... c'est pas faux]. Et puis cette fois, j'espère que je n'aurai pas plus de 5 minutes de retard.
Encore une fois, je me suis dit qu'il y a une constante : je suis souvent à l'heure, mais quand je suis en retard, je ne fais pas semblant ... En tout cas, je suis très content d'avoir vu Fabisounours. Aussi charmant à rencontrer qu'à lire et à suivre dans ses tests [pas tous, tu penses bien que je suis trop sage pour ça ... hi hi hi].
Tto, mieux vaut tard que jamais