:cu(lt) frappe fort cette semaine et voici que voila ... en grand Strateger que je me plais à être, une spéciale Goldorak [puisqu'il faut bien que je te console un peu durant ma cruelle et interminable absence ... bah oui ... forcément].

Spéciale Goldorak donc avec du boulot et même du très bon boulot puisque je te donne à voir ce que deux passionnés ont réussi à faire en référence au héros de leur enfance.
Du Goldorak en images de synthèse en veux-tu en voila ... ce qui va donc nous permettre de détailler dans une Totoche power maxi format, tout ce que tu dois savoir sur le Prince d'Euphor et son compagnon mécanique ...

On commence donc par la bande-annonce bebusquée sur YouTube avant que d'aller jeter un oeil à une autre vidéo qui détaillera les conditions de réalisation ...

Des fans italiens [membres de la C4D Team] ont aussi commis ce qui suit ...

Goldorak ... ça fascine, ça marche encore ... Un petit peu d'explications ... La Totoche sert aussi à ça ...

Goldorak, ça raconte quoi ? Pour fuir sa planète, Euphor détruite par les forces de Véga, le Prince de la planète s’échappe à bord de Goldorak, véritable machine de guerre. Le Prince d'Euphor trouve ainsi refuge sur la Terre où il est recueilli par le professeur Procyon qui lui donne le nom d’Actarus et le considère soudainement comme son fils [au point qu'Actarus l'appellera toujours "père"]. Mais les affreux de Véga, le Grand Stratéguerre [ou Strateger], qui a juré de dominer tout l’univers, compte bien aussi s’emparer de la Terre et, naturellement, attaque notre jolie planète [un vrai chat noir cet Actarus].
Actarus va alors défendre la Terre à bord de Goldorak, au péril de sa vie et livre une guerre sans merci aux Golgoths, Antéraks et autres monstres qui ont anéanti son peuple. Aidé dans sa lutte par Alcor, le jeune fougueux qu’il aimera comme son frère [mais qui est quand même un peu limité], puis plus tard par son amie Vénusia [avec qui de gros doutes de fricotages sont permis] et sa soeur nouvellement retrouvée Phénicia [c'est tellement pratique d'être scénariste ...].
Avec courage et détermination, ils tenteront tous de tenir tête aux machinations des chefs de Véga : Minos accompagné de sa double logée dans sa tête, Minas, et Hydargos [remplacé plus tard par Horos, quand Hydargos se fera descendre] qui ont juré la perte du Prince de l'espace.

Alors bon, que faut-il savoir à propos de Goldorak, la série animée emblématique ? Première diffusion le 3 juillet 1978 sur Antenne 2 puisq dans le cadre de Récré A2 [diffusion ensuite sur M6, TF1, LA CINQ, TMC et RTL9], la série a très rapidement battu tous les records d’audience. Goldorak est novateur du fait de son contenu narratif, du charisme des personnages et d'une certaine dramaturgie qui va s'accentuant au fil des épisodes. Plus la série avance, plus la défense terrienne s’organise, parallèlement à la déchéance progressive de l’empire de Véga pourtant pas avare d'idées machiavéliques et tordues. Si la France adore, le Japon reste très réservé ...
Comme souvent, la série est le support à la commercialisation, par Bandai, de jouets dérivés et se décompose en 3 périodes identifiables par des épisodes doubles.

74 épisodes en tout avec un nombre impressionnant de génériques, tous plus inoubliables les uns que les autres :
- Les originaux, rechantés par Enriqué ["Accours vers nous" et "va combattre ton ennemi", qu'on entend aussi dans les premiers épisodes lors des combats] et vite supprimés à cause du mot "race" parait-il ...
- celui de Noam "Goldorak le grand", cultissime et souvent ressorti dans diverses anthologies
- "La légende d'Actarus" et son équivalent de fin "le prince de l'espace", chantés par les Goldies et créés à la demande des japonais pour donner une chanson plus fidèle à l'originale, par rapport au générique de Noam.
- les 2 génériques de Lionel Leroy "Et l'aventure continue" et "La justice de Goldorak" pour la rediffusion de 1982 [mes préférés]
- enfin, le générique de Bernard Minet "le retour de Goldorak", qui a fait découvrir la série à la génération Club Dorothée en 1987.

Le doublage, magistral et très bien fait, a clairement contribué au succès de la série : en effet, tout un jargon a été créé pour le bonheur des enfants dans les cours de récréation où on a entendu longtemps les "Cornofulgure", "retrolaser", "autolargue", "astérohache"...
Incroyable merchandising aussi à l'époque : de l'album d'autocollants en passant par les BD souvent italiennes et de qualité discutable voire médiocre, les jeux, mêmes les bonbons ou les glaces ! ... et on se rappellera aussi les jouets (métal et plastique), dont le fameux "Jumbo" qui avait fait la joie des bambins et dont les magasins furent alors dépassés par la demande et en rupture de stock régulier ...
En 1996, la série est bloquée, victime de son succès, pour cause de litiges juridiques, désaccords divers et histoires de gros sous entre les différents créateurs du titre, ce qui rendra dès lors impossible toute diffusion sur le territoire français. En 2005, une sortie DVD polémique de la série [mais dont j'ai réussi à obtenir les coffrets, que je garde jalousement] fait énormément parler d'elle et prouve, s'il en était encore besoin, que la demande sur Goldorak, près de 30 ans après sa première diffusion chez nous, est toujours aussi forte.

On finit par quelques moments cultes de l'époque Golodrak ... Dans l'ordre, le générique de début que tu as tant aimé, la fin d'Hydargos [fin de l'épisode 27] et la conclusion de la série ...

Après tout ça ? Tu as bien mérité une Piétà [lourde d'actualité].