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une vie de tto
2 septembre 2010

Faut pas pleurer pour ça, ce n'est que du bonheur

Pendant quelques jours, ton serviteur s'est éclipsé avec son Zolimari pour aller passer du bon temps avec Pôpa et Môman à la campagne ...

Deux ans que je n'y avais pas remis les pieds, et pour cause : tensions familiales [cette maison étant celle de toute une famille, on n'a pas tout le temps la chance de n'y croiser personne], révolution dans ma vie perso [voir les épisodes précédents] et puis plein d'autres facteurs tous moins convaincants les uns que les autres. Deux ans après être passé, me voici donc de retour et j'en ai des choses à te raconter parce qu'en cinq jours, il arrive des tonnes de choses à ton Tto. Voila qui nourrira de savoureux billets au cours du mois de septembre et d'octobre.

La fin de ce séjour a été l'occasion de verser quelques larmes ... Depuis mardi et mon message tardif, j'ai reçu quelques textos s'alarmant de ces quelques mots ... Ils sont ceux d'une réalité, lacrymal certes mais une évidente réalité qui a fait que Zolimari a pris ses bras à la vocation consolatrice pour étancher les pleurs de ton serviteur lundi soir dernier ...

Le pourquoi du comment est à rechercher dans la personnalité de celui que tu lis tous les jours. On ne dirait pas comme ça, mais il est sacrément sensible ce garçon. Et forcément, bah ... y a un moment où ça craque un peu ...

Alors donc, j'ai beaucoup pleuré parce que ...

... j'étais bien avec ZolimariZolimari dans ce grand lit, sentant sa chaleur dans mon dos ... avec ce silence autour de nous, tu sais, ce silence que l'on ne connaît plus en ville et que l'on n'a la chance de trouver encore qu'au fin fond de la campagne ;

... j'ai été très très touché de l'attitude de mes parents qui ont été, avec nous, d'une générosité qui me déchire le coeur. De vrais coqs en pâte avec un maximum de prévenance [jusqu'à l'excès au point que cela puisse en devenir étouffant] et une infinie générosité ...

... je me suis fritté avec ma mère qui ronchonne tout le temps et qui n'avait, effectivement, pas mérité que je me ferme bêtement après cette chicanerie ...

... j'étais tellement bien et que je n'avais tellement pas envie de rentrer pour ré-affronter des soucis, des problèmes, des conflits, des courses d'endurance et je ne sais quoi d'autre ...

... je n'aime pas partir d'Ensigné, ce petit village où je connais chaque pierre, où je pourrais t'en raconter des histoires vieilles comme mes robes, où les fantômes appartenant au passé deviennent tellement plus nombreux que ceux qui restent que cela en devient minant ... Ce village dont je parle [presque bien] ici et ici qui a une si belle âme à laquelle je succombe sans résistance à chaque fois ...

... ces lieux remuent en moi une multitude de souvenirs, plus ou moins heureux mais qui me renvoient dans d'autres sphères parfois infantiles, sages, délurées, captivantes ...

... finalement, pendant six jours, je me suis senti très très aimé et cela fait un bien prodigieux. "Très très", c'est clairement en deçà de la réalité : je me suis senti tellement aimé que cela a déclenché en moi une émotion telle que je n'ai pu la contenir et que j'ai choisi de la laisser aller ...

En fait, la clef est là, lecteur ... Ce ne sont pas des pleurs de tristesse, enfin pas seulement. Ce sont surtout des larmes qui attestent d'une chose : je suis aimé et comme à chaque fois, cela me désarçonne, me perturbe alors que je ne cherche que ça. Paradoxe s'il en est ...

Lundi soir, dans le noir, tandis que de mes yeux s'écoulait le produit de mes sanglots, Zolimari m'a dit :
"Tu sais Tto, j'ai de la chance d'avoir un mari si merveilleux que toi. C'est pas tous les jours que l'on croise un garçon si sensible, si plein de qualités, si intéressant, si gentil, si intelligent, si riche ... Je t'aime comme un fou parce que je te trouve tellement génial et que tu me rends ma vie si belle qu'il faut vraiment que tu croies que tu mérites tout cela. Tes parents et moi, on ne ferait pas tout ça si tu n'en valais pas la peine. Et encore, on peine à te rendre tout ce que tu nous donnes."

Mardi midi en larmes, j'ai pris le chemin du retour en me disant que j'avais un Zolimari du tonnerre et des parents géniaux. Ça fait du bien de ne plus se battre contre eux et de trouver dans leurs attentions, leurs regards complices et leur plaisir de nous échanger avec Zolimari quelques gestes de tendresse le réconfort que tout enfant attend de ses parents. J'ai de la chance, je le sais ... et c'est aussi pour cela que je suis ému.

Tto, garçon sensible

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Commentaires
D
Tu en as de la chance hein Tto ;) Il n'est oas donné à tout le monde de pouvoir pleurer de bonheur. Des bises
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T
> Tambour Major : Merci<br /> <br /> > JM : Comment ça tu le savais ? Meuh nan d'abord ;)<br /> <br /> > McM : Je n'en doutais pas un instant. Je sais que tu sais lire entre les lignes<br /> <br /> > Jany : Ah chère Jany ... J'essaye quand c'est à propos de la faire passer cette émotion et il est probable que le billet de ce jour permette cela. Je pense que les deux billets en lien sont beaux mais pas forcément douloureux. Je ne leur ai jamais trouvé de meilleurs qualificatifs que celui d'authentiques.<br /> Pour ce qui est de fermer cet endroit, j'ai fait beaucoup trop de travaux pour m'arrêter là et puis surtout ... j'ai encore tellement de choses à vous dire.
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J
c'est pourtant difficile à bien faire passer l'émotion, mais là: tout y est ...le ICI et ICI, si beau et douloureux à la fois<br /> Tto: pas possible d'avoir un jour l'idée de fermer ce blog, il y a de trop beaux moments,<br /> pleurer de bonheur? magique
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M
Je l'avais ressenti exactement comme ça
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J
Cro meugnon. Un Tto sensible ??? Ca on le savait déjà mais ça fait plaisir de le relire :)
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