Cela fait plusieurs semaines que je me demande comment tourner ce fichu billet du 23 juin ... Plusieurs semaines que je me dis que les mots choisis aujourd'hui doivent l'être avec un soin particulier, ce qui explique peut-être qu'ils seront moins nombreux qu'à l'acoutumée. Il y a, à cela, tout un contexte, tout une symbolique qui requiert forcément une approche qui n'est pas celle de tous les jours ... Et puis, il y a différentes options.

J'aurais très bien pu ne rien dire, te pondre un billet sur l'équipe de France de footcheball, sur les intéressantes conversations téléphoniques de Lilliane Bettancourt, sur une starlette en plein naufrage ou un bambou magique qui aura encore mis le feu aux caleçons des uns et des autres, justifiant ainsi de l'arrivée fort opportune de garnisons de pompiers [qui comme chacun sait, pompient]. Oui, j'aurais pu faire illusion, éluder ... Sauf que je n'élude pas.

Aujourd'hui est probablement, une nouvelle fois, un jour dont je me souviendrai longtemps.
Je pense à tout ce chemin parcouru, à toutes ces conversations plus ou moins agréables, à ces hauts et bas vertigineux, à ce 30 janvier 2007 au soir où j'ai bien senti que ce n'était pas comme d'habitude, à ces doutes, ... Je pense à celles et ceux qui m'ont accompagné, qui m'ont soutenu.

Je pense à tout ce chemin parcouru également chez lui ... Cette volonté de casser le cycle infernal des rencontres éphémères, des hommes qui passent, cette envie de s'ouvrir et de faire de la place, ce courage de tout changer parce que j'avais expliqué que c'était possible, cette discussion récente où quelques tabous ont été brisés.

Depuis hier, je réécoute cette chanson dont j'étais le destinataire ... La plus belle déclaration qui m'ait été faite ... Tout sonne si juste.
Ici tout est parfait comme je le pense
Tout ce que l'on a vécu toi et moi
Malgré les doutes et les médisances
Malgré la peur, malgré les souffrances
Je pense que l'on avait rendez-vous
Cette histoire va nous rendre fous
La magie a ses  lois, avec toi
Je veux mon tour

Comme je t'aime, mon ange
Que plus rien ne change
Je veux que tu me retiennes
Je voudrais juste m'arrêter là
Guérir toute ta peine et renaître avec toi

Alors cet espace autour de moi
Ce vide, cette lumière c'était donc toi
Je savais qu'un jour je finirais
A force d'y croire à te retrouver
Ma chance c'est que t'es là devant moi
Alors cette fois je veux rester
Ne plus croire que si j'aime
On va m'abandonner

Aujourd'hui à 9h50 ... ce sera le grand saut pour les Pacs-men.

Tto, au rendez-vous