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une vie de tto
31 décembre 2009

Pour en finir avec 2009 (2) : L'épiblog de l'année



Pour pénétrer au mieux dans l'ambiance de ce billet, pourquoi diable n'écouterais-tu pas en même temps cette musique ? Ben oui, pourquoi ?

Au rang des figures imposées auxquelles je m'astreins, celle du dernier billet de l'année est un marronnier dont je ne saurais, cette année, me dispenser.

2009, une année toute neuf disais-je le 1er janvier dernier. Bah, si la truie est en Marie-Thérèse Porchet, Nostradamus est fichtrement en moi. Oui, le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne me suis pas trompé. Les fidèles et très proches savent combien je dis vrai ... Pour les autres, une séance de rattrapage pourrait passer par la relecture fascinante de cette année, où je dois bien avouer que j'ai écrit de bien jolies choses.

A l'aube de ce 365ème jour, je regarde dans le rétroviseur et j'y vois des sourires, des joies, des espoirs ... J'y vois aussi des pleurs, des yeux m'implorant. Je me souviens de cette soirée au Starbuck où j'ai mis un terme à onze années de ma vie, de ces trois longues heures à tenter de trouver des mots apaisants, sans y arriver me renvoyant donc à ma définitive impuissance.

Je me remémore cette soirée où, peu avant minuit et en pleurs, j'ai trouvé dans le "Quoi qu'il arrive" de ma mère la force de lui ouvrir la porte pour qu'elle puisse enfin serrer dans ses bras son fils à la dérive.

Je pourrais encore réécrire chaque seconde de cette déchirante discussion que nous avons eue le 23 avril [qui faillit être la dernière] où je t'ai mis, brutalement, face à tes responsabilités, devant l'ignominie de tes actes impardonnables et de tes mensonges fieleux que je ne méritais pas.

Je n'oublie pas la déchirure de devoir quitter celles que je n'aurais jamais voulu tromper.

J'ai encore à l'esprit les fâcheries avec celles et ceux qui n'ont pas compris ou avaient trop peur. Le temps fera son oeuvre, ou pas. Ma porte est toujours ouverte de toute façon, sinon vous ne me manqueriez pas.

Je retiens aussi cette soirée où l'homme qui m'a sauvé la vie a été encore là pour m'écouter et lire sous le masque pudique auquel je me raccrochais la détresse qui était la mienne.

2009 me fait ramentevoir également que je compte de vrais soutiens, des piliers indéfectibles qui furent là, qui me firent ce signe qui me convainquis que je n'étais pas seul, qu'il était temps pour eux de renvoyer l'ascenseur puisque j'avais toujours été là pour eux.

Cette année m'évoque aussi ce dimanche matin de juillet où ces paroles furent prononcées, au réveil :
- C'est dommage que ton appart, Tto, n'ait juste pas une pièce de plus ...
- Oui, probablement ... pourquoi ?
- Parce que je veux vivre avec toi ...
- ...
- ... et que là, à deux, on va pas être si bien ...
- Bah on peut chercher autre chose ?
- C'est vrai ? Tu veux bien ?
- J'serai bien con de dire non ! Tu as une idée de l'endroit ?
- J'aimerai qu'on ait notre petit nid
- Tu sais ... quitte à changer, si tu te sens prêt, autant acheter ...
- Je suis prêt

En découvrant Florence et en conscience, j'ai fait le pari de me faire confiance. Je ne me suis pas trompé. J'ai arpenté Londres, Bruxelles, Amsterdam, Cassis, Rotterdam, Porquerolles avec cette chaleur particulière dans ma main.

Ce soir, épuisé, je regarderai donc l'année 2009 se retirer, le coeur serré par ces émotions puissantes qu'elle a charrié. Elle restera une année riche à tous points de vue, émotionellement intense, structurante. Une année où je te remercie sincèrement de m'avoir suivi, en espérant n'avoir pas été trop pénible [j'ai essayé de faire de mon mieux] ni trop insupportable [là, je ne peux rien].

Cette année comme jamais avant, je me suis senti aimé. Et pour cela, merci.

Tto, to be continued

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Commentaires
M
Ouah... respect mon tto, respect. Heureux pour toi.
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C
Je dirai juste Merci pour ici et ailleurs. Et à l'année prochaine pour de nouveaux rires, délires, de nouvelles émotions et des jeux de mots dont toi seul à le secret. A très vite. Bises.
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