La famille, c'est comme une tablette de Crunch
En entamant la rédaction de ce billet, j'ai concommitamment débuté la dégustation d'une tablette de Cruch, le chocolat qui croustille. Et tu vas comprendre que le destin funeste de ladite tablette n'a finalement rien à voir avec le hasard ou encore mon propos du jour ...
Hier soir, Tto le fiston avait rendez-vous avec sa Môman, cette dernière ayant souhaité de façon surprenante un tête-à-tête avec son fils auquel elle n'a jamais vraiment beaucoup parlé et qui reste, à l'évidence, un peu mystérieux a fortiori au regard de divers événements derniers [celui-ci notamment].
Etant célibataire [à mon graaaaaaaaaaaaaaaand désespoir], c'était pile poil le moment idéal pour programmer cette entrevue que j'avais proposé jadis et pour laquelle il m'avait été une fin de non recevoir [trop tôt probablement]. Nous avons donc parlé et tu vas rire, nous avons finalement parlé de tous les sujets auxquels je faisais référence hier ... et donc de la famille, de sa famille et par voie de conséquence de la mienne, celle qui lui pourrit la vie à jeu de taquets sournois, de discrédit à la limite de la diffamation quand il ne s'agit pas de pure calomnie.
Mais voila, la Môman de Tto, elle subit cela et elle ne faitg pas face parce que ça l'atteint ... tout simplement parce qu'elle attend encore un geste d'eux, elle espère toujours le retour du passé où tout se passait si bien [en apparence]. Bref, elle court après une chimère qui est à remiser sur les étagères poussiéreuses d'illusions moisies par le temps et les larmes qui ont fini par altérer le vernis si propre auquel on veut tous croire.
Hier soir, avec l'écoute dont je suis capable [et pour laquelle j'ai un "réel don" parait-il], j'ai donc expliqué à ma Môman qu'il ne fallait rien attendre de personnes intéressées par des intérêts misérables, boursoufflées dans leur ego si médiocre qu'elles ont le besoin vital de le surexposer afin de parvenir, maladroitement, à se convaincre qu'elles ne sont pas si pathétiques. Je lui ai démontré que la prétendue jalousie dont on l'accable ne procède tout simplement que de la méchanceté gratuite qui, en l'occurence, est inadmissible, perverse et méprisable.
Oui, quand je vois dans quel état cela plonge ma Môman, je trouve cela méprisable et ceux qui me connaissent bien savent évidemment que cela ne restera pas en l'état, ni impuni.
Pour le reste, je suis appliqué à finalement expliqué à ma mère que la famille [cousins, cousines, oncles, tantes et autres pièces rapportées] peuvent constituer une charpente pour autant qu'elle soit de nature à rassurer et non à détruire.
Les fantomes du passé qui autorisaient à croire à une sorte de solidarité familiale ont vécu comme ma tablette de Crunch qui a trépassé. Je n'en ai plus de nostalgie parce que je n'attends plus rien, je ne crois plus à rien, j'y vois trop clair dans la duplicité des uns et des autres et surtout j'ai horreur qu'on s'en prenne à ma mère parce qu'elle est plus sensible qu'eux [et donc plus vulnérable].
Oui, la famille c'est comme du Crunch, ça craque et à force ça écoeure. Mais ça se dévore ... et comme pour toutes mes victimes passées, je leur souhaite d'avoir bien faim. Ma vengeance sera bien plus copieuse que quelques carrés de chocolat ...
Tto, affligé mais heureux d'avoir appaisé sa Môman