"Tu sais ce que j'aime chez toi, c'est que tu ne me juges pas donc je peux te parler très librement, sans contraintes".

En guise de reprise [de retour, dirons certains], le Docteur Love que je suis se dit qu'il serait bien intéressant de redemarrer par là, par cette discussion intervenue il y a quelques jours entre ton serviteur et une confidente.

Celle-ci avait besoin de sortir tout ce qu'elle retient depuis quelques temps, ses doutes, ses errements intérieurs [voire extérieurs] ... et comme souvent, le fait d'en parler en allège singulièrement le poids si insupportable avec l'emprise du non-dit. Alors oui, elle a des pensées qui ne sont pas celles de Laura Ingalls [qui, entre nous, doit tout de même une sacrée petite cochonne]. Oui, elle incline plus du côté "Ca glisse" que du côté "Alice" pour le pays des merveilles. Oui, elle est blessée quand elle lit dans les yeux d'un quidam qu'elle serait une fille facile parce qu'elle ne veut pas en supporter le début de prémices d'un commencement de ça ...

Ce qu'elle a fait, fait ou va faire, ce qu'elle veut ... ce n'est pas l'objet de mon billet inaugural de cette nouvelle saison. Le Docteur Love a surtout envie aujourd'hui de dire et rappeler qu'écouter les autres, c'est se garder de juger. Et je n'ai pas trop de mal à ne pas juger considérant que :
- je ne trouve pas grand chose de choquant
- pour ne pas vouloir être jugé, autant ne pas faire ce que l'on ne veut pas se voir opposer
- ce n'est pas en étant sentencieux que l'on amène quiconque à se confier

Ton Docteur Love en a entendu des choses ... Pourtant, je demeure une tombe qui ne juge pas parce que finalement, quand on se confie au Docteur Love, c'est pour lui dire ce que l'on ne dira jamais à sa copine/son copain, sa boulangère ou la Tata Josette qui trouve qu'on a encore beaucoup grandi ... Alors oui, tu peux venir me dire que tu as envie de te faire prendre comme un(e) sauvage sur la banquette arrière de la voiture, te faire attacher pour que la cire de la bougie coule sur tes tétons, t'envoyer ce jeune stagiaire de tout juste 18 ans qui a l'air chaud comme la braise parce que son pucelage l'obsède ... Tu peux y aller ... Le Docteur Love ne juge jamais. Il t'écoute et te dit ce qu'il pense de ta situation avec ses yeux extérieurs et sa [petite] expérience de la vie ... Ah oui, son expérience, elle lui sert un peu pour comprendre, avant que tu aies fini ta phrase, là où tu veux aller ... C'est ça l'avantage : je t'attends déjà là où tu veux m'emmener !

Et puis bon, juger pour te dire que c'est cochon ? Que ce n'est pas normal ? Que c'est sale ?
Mais dis donc ... qui serais-je pour faire cela ? Outre que je serais bien mal placé pour claironner telle ou telle vertu, le Docteur n'est pas ton père ni ta mère. Il est l'écoute et l'épaule que tu cherches de temps à autre pour soulager ton fardeau. N'oublie pas que tout cela n'est finalement pas bien grave ... et qu'à tout problème il y a une solution [sinon, il n'y a pas de problème].

Que tu connaisses le Docteur Love ou pas, sois donc libre et affranchi(e) de toute terreur te faisant redouter d'être jugé(e) ... ce n'est pas ici que cela arrivera ... En revanche, je serai toujours là pour toi, parole de Docteur Love !